Abidjan – Des experts issus d’agences onusiennes, des cadres de l’administration agricole ivoirienne et une responsable de coopérative agricole ont démontré samedi à Jacqueville, à l’occasion de la 37ème Journée mondiale de l’alimentation (JMA 2017), comment l’investissement dans l’agriculture peut freiner les migrations négatives.
Au cours d’une table ronde portant sur le thème de la JMA 2017, « Changeons l’avenir des migrations : investissons dans la sécurité alimentaire et le développement rural » organisée à la mairie de Jacqueville (Sud, région des Grands ponts), les différents intervenants se sont tour à tour prononcés sur la question.
Citant son propre exemple, Mme Alimata Bakayoko, présidente de la coopérative Worodougoukaha de Séguéla, a indiqué avoir bénéficié du Fonds vivrier puis du Projet d'appui à la production agricole et à la commercialisation (PROPACOM), issu d’un partenariat entre l’Etat ivoirien et le FIDA. Pour elle, s’investir dans la sécurité et la souveraineté alimentaire permet donc de stopper la migration.
Pour sa part, la représentante du Programme alimentaire mondial (PAM) en Côte d’Ivoire, Mme Adeyinka Badejo-Sanogo s’est appesantie sur la contribution de l’agence onusienne pour résoudre le problème de sécurité alimentaire. Le PAM continuera de travailler afin d’améliorer la qualité de vie des populations rurales et les encourager à rester chez eux, a-t-elle assuré.
Puis, il est revenu au représentant du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) en Côte d’Ivoire, Abdoul Wahab Barry, d’expliquer les deux formes de migration, l’une positive et l’autre négative. Pour lui, créer les conditions, des opportunités et des infrastructures économiques et investir dans le milieu rural pourrait maintenir les populations dans ce milieu.
Au nom de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Pascal Sanginga a prévenu que si rien n’est fait pour stopper l’émigration interne et international, d’ici 2025, il n’y aura pas assez de main-d’œuvre pour nourrir les populations. Penchée sur la protection sociale, la FAO est engagée à travailler avec le gouvernement ivoirien et les partenaires pour trouver des solutions durables au problème structurant de la migration, a-t-il dit.
Quant au directeur général de la production et de la sécurité alimentaire au Ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), Dr Kouassi Brédoumy Soumaïla, il s’est penché sur les contours socioéconomiques dans le milieu rural. Insistant sur l’importance du volet développement rural, il a gagé sur la réduction de la pénibilité, la modernisation de l’agriculture à partir de la recherche, la compétitivité, la sécurisation foncière et la cohésion.
« La problématique de la migration a toutes ses solutions en Côte d’Ivoire », a résumé le directeur de cabinet du MINADER, Siaka Minayaha Coulibaly. Il a appelé à actualiser les acquis du « Miracle ivoirien » que le pays a connu dans les années 1970 grâce à la volonté politique du Président Félix Houphouët-Boigny qui a reposé le succès économique du pays sur l’agriculture.
L’on dénombre un milliard de migrants à travers le monde. Parmi eux, 240 millions changent de pays (migration internationale) et quelque 800 millions quittent le village pour la ville (migration interne).
cmas
Au cours d’une table ronde portant sur le thème de la JMA 2017, « Changeons l’avenir des migrations : investissons dans la sécurité alimentaire et le développement rural » organisée à la mairie de Jacqueville (Sud, région des Grands ponts), les différents intervenants se sont tour à tour prononcés sur la question.
Citant son propre exemple, Mme Alimata Bakayoko, présidente de la coopérative Worodougoukaha de Séguéla, a indiqué avoir bénéficié du Fonds vivrier puis du Projet d'appui à la production agricole et à la commercialisation (PROPACOM), issu d’un partenariat entre l’Etat ivoirien et le FIDA. Pour elle, s’investir dans la sécurité et la souveraineté alimentaire permet donc de stopper la migration.
Pour sa part, la représentante du Programme alimentaire mondial (PAM) en Côte d’Ivoire, Mme Adeyinka Badejo-Sanogo s’est appesantie sur la contribution de l’agence onusienne pour résoudre le problème de sécurité alimentaire. Le PAM continuera de travailler afin d’améliorer la qualité de vie des populations rurales et les encourager à rester chez eux, a-t-elle assuré.
Puis, il est revenu au représentant du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) en Côte d’Ivoire, Abdoul Wahab Barry, d’expliquer les deux formes de migration, l’une positive et l’autre négative. Pour lui, créer les conditions, des opportunités et des infrastructures économiques et investir dans le milieu rural pourrait maintenir les populations dans ce milieu.
Au nom de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Pascal Sanginga a prévenu que si rien n’est fait pour stopper l’émigration interne et international, d’ici 2025, il n’y aura pas assez de main-d’œuvre pour nourrir les populations. Penchée sur la protection sociale, la FAO est engagée à travailler avec le gouvernement ivoirien et les partenaires pour trouver des solutions durables au problème structurant de la migration, a-t-il dit.
Quant au directeur général de la production et de la sécurité alimentaire au Ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), Dr Kouassi Brédoumy Soumaïla, il s’est penché sur les contours socioéconomiques dans le milieu rural. Insistant sur l’importance du volet développement rural, il a gagé sur la réduction de la pénibilité, la modernisation de l’agriculture à partir de la recherche, la compétitivité, la sécurisation foncière et la cohésion.
« La problématique de la migration a toutes ses solutions en Côte d’Ivoire », a résumé le directeur de cabinet du MINADER, Siaka Minayaha Coulibaly. Il a appelé à actualiser les acquis du « Miracle ivoirien » que le pays a connu dans les années 1970 grâce à la volonté politique du Président Félix Houphouët-Boigny qui a reposé le succès économique du pays sur l’agriculture.
L’on dénombre un milliard de migrants à travers le monde. Parmi eux, 240 millions changent de pays (migration internationale) et quelque 800 millions quittent le village pour la ville (migration interne).
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