Les patrons de presse réunis au sein du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) ont procédé le 13 février au lancement officiel d’un portail d’information, en présence du ministre ivoirien en charge de la Communication.
Un projet financé entièrement par l’État de Côte d’Ivoire, le portail des éditeurs de Côte d’Ivoire est une « vitrine qui va vendre les journaux des organes de presse ivoiriens, toutes obédiences politiques confondues ", a expliqué le journaliste Patrice Yao, président du groupement. « Mais le portail disposera d’une rédaction autonome à équidistance des opinions politiques des organes qui le composent le GEPCI», a-t-il précisé.
Le GEPCI est constitué d’entreprises de presse à la fois proches de l’opposition que le pouvoir qui animent quotidiennement le marché de la presse en Côte d’Ivoire.
Accessible à l’adresse http://pressecotedivoire.ci, le portail a été officiellement mis en service par M. Koné Bruno, ministre de la communication, de l’économie numérique et de la poste.
Ce dernier a estimé que la création du portail s’inscrit dans le cadre la mise en œuvre de «solutions » face aux difficultés que connaît la presse en Côte d’Ivoire
« Le numérique peut être une solution au relèvement de la presse même si aujourd’hui il fait partie des causes de ses difficultés », a-t-il précisé.
« Il s’agit d’un grand pas en avant, une volonté de résister et exister. La démonstration de la résilience de la presse ivoirienne, la capacité à résister au temps ", a-t-il poursuivi
Selon les données officielles, la presse ivoirienne est en décroissance. De 2011 à 2017 elle a perdu 52% de sa valeur et 22% entre 2016-2017. De 6 milliards FCFA de chiffre d’affaires en 2011, elle est passée à 3 milliards en 2017.
R. K.
Un projet financé entièrement par l’État de Côte d’Ivoire, le portail des éditeurs de Côte d’Ivoire est une « vitrine qui va vendre les journaux des organes de presse ivoiriens, toutes obédiences politiques confondues ", a expliqué le journaliste Patrice Yao, président du groupement. « Mais le portail disposera d’une rédaction autonome à équidistance des opinions politiques des organes qui le composent le GEPCI», a-t-il précisé.
Le GEPCI est constitué d’entreprises de presse à la fois proches de l’opposition que le pouvoir qui animent quotidiennement le marché de la presse en Côte d’Ivoire.
Accessible à l’adresse http://pressecotedivoire.ci, le portail a été officiellement mis en service par M. Koné Bruno, ministre de la communication, de l’économie numérique et de la poste.
Ce dernier a estimé que la création du portail s’inscrit dans le cadre la mise en œuvre de «solutions » face aux difficultés que connaît la presse en Côte d’Ivoire
« Le numérique peut être une solution au relèvement de la presse même si aujourd’hui il fait partie des causes de ses difficultés », a-t-il précisé.
« Il s’agit d’un grand pas en avant, une volonté de résister et exister. La démonstration de la résilience de la presse ivoirienne, la capacité à résister au temps ", a-t-il poursuivi
Selon les données officielles, la presse ivoirienne est en décroissance. De 2011 à 2017 elle a perdu 52% de sa valeur et 22% entre 2016-2017. De 6 milliards FCFA de chiffre d’affaires en 2011, elle est passée à 3 milliards en 2017.
R. K.