Première dame d’affaires. Ainsi peut-on rapidement résumer la charmante épouse de l’actuel Chef d’Etat ivoirien, Alassane Ouattara. Mais le faire serait (trop) réducteur. Derrière le sourire feutré et angélique de Dominique Claudine Ouattara, se cache une dame puissante au cœur en or.
Dame de velours. Dame discrète. Dame généreuse. Dame d’influence. Hilary Clinton des tropiques. Les superlatifs surabondent… Blonde au teint pâle, plutôt discrète devant le public, Dominique Claudine Ouattara est une très riche femme d’affaires installée depuis 1975 à Abidjan. Déjà à l’époque, il faut dire que son entreprise immobilière gérait les acquis d’un certain Félix Houphouët-Boigny, premier président de la République de Côte d’Ivoire mais aussi de l’ancien président gabonais Oumar Bongo. Ce n’est pas tout. Dominique Claudine Nouvian, devenue Ouattara depuis son mariage en 1991 dans le XVIè Arrondissement à Paris, a plusieurs cordes à son arc. De ses nombreuses acquisitions, retenons Radio Nostalgie Afrique, des franchises Jacques Dessange aux Etats-Unis…Mieux, en 1989, elle devenait la présidente d’honneur de la Chambre syndicale des agents immobiliers de Côte d’Ivoire. Que dire de son carnet d’adresses. Il est long comme le bras. Entre autres, la princesse Ira de Furstenberg, Martin Bouygues, Nicolas Sarkozy, Cécilia Attias, Jean-Christophe Mitterand… A l’instar de son mari, elle connaît donc la sphère économique mondiale. Depuis l’accession d’Alassane Ouattara à la magistrature suprême, Dominique prend son rôle à cœur. « Fanta Gbè », comme on la surnomme dans le Nord de la Côte d’Ivoire, a parcouru tout le pays aux côtés de son homme durant la campagne présidentielle de 2010. Et pas une seule des décisions du parti de son époux (Rassemblement des Républicains) ne se ferait sans elle, à en croire nos confrères du JDD. Par le biais de son association Children of Africa créée en 1998 également, l’épouse d’Alassane Ouattara soulage les plus démunis. La princesse Ira de Furstenberg en est la marraine. L’objectif est le bien-être des enfants du continent en leur apportant assistance, écoute et affection. Retenez simplement que Children of Africa évolue dans quatre secteurs d’activités : éducation-santé-social et centres subventionnés. Au-delà de tout ce qui est vu, écrit et dit, qui est vraiment la First Lady ivoirienne ?
La rencontre avec Alassane Ouattara
Ses détracteurs l’accusent d’être à tort ou à raison ne femme fatale. Et indépendamment de son célèbre époux, Dominique est (re)connue comme une redoutable femme d’affaires. Nouvian est son patronyme de naissance. Folloroux, celui de son premier mari et Ouattara celui qui lui a permis d’accéder au statut de Première dame de Côte d’Ivoire, le 21 mai 2011, jour de l’investiture du président ivoirien. C’est exactement en 1953 que Dominique a vu le jour à Constantine en Algérie. Elle épouse le professeur Folloroux (enseignant au Lycée Technique d’Abidjan), en 1973, et débarque à Abidjan en 1975. Là, elle obtient un poste à la représentation locale de l’Organisation des Nations Unies. En 1973, elle devient Président-Directeur général de l’Agence internationale de commercialisation immobilière (AICI). Son ambition est immense car après avoir conquis toute la Côte d’Ivoire, elle implante l’AICI en France en 1989. Nous sommes en 1993 lorsqu’elle sa compagnie s’enrichit d’un cabinet de gestion de syndic de copropriété Malesherbes gestion, qui gère plus de deux cents immeubles à Paris. Aujourd’hui le groupe a étendu ses tentacules au Gabon (2001) et au Burkina Faso (2006).
Flash-back. 1991. La businesswoman épouse Alassane Ouattara. Les deux tourtereaux, libéraux pur jus, sont très riches. Ils fréquentent le gotha économique mondial et possèdent des villas à la Riviera-Golf (Abidjan), à Cannes, à Neuilly, à Mougins. Il se raconte qu’elle aurait déployé un lobbying monstre afin de permettre à son futur époux d’être nommé en 1988, gouverneur de la Banque centrale des états de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Alassane et elle comptent quatre enfants, issus de leurs premiers lits. D’origine juive sépharade et très proche des Israéliens, Dominique Ouattara reste de confession religieuse catholique. Celle qui n’hésite plus à s’habiller en pagnes bigarrés, d’apparence timide, est pour la petite histoire diplômée, depuis 1987, experte en Immobilier. Vraiment pour la petite histoire…
Guy-Florentin Yameogo
Dame de velours. Dame discrète. Dame généreuse. Dame d’influence. Hilary Clinton des tropiques. Les superlatifs surabondent… Blonde au teint pâle, plutôt discrète devant le public, Dominique Claudine Ouattara est une très riche femme d’affaires installée depuis 1975 à Abidjan. Déjà à l’époque, il faut dire que son entreprise immobilière gérait les acquis d’un certain Félix Houphouët-Boigny, premier président de la République de Côte d’Ivoire mais aussi de l’ancien président gabonais Oumar Bongo. Ce n’est pas tout. Dominique Claudine Nouvian, devenue Ouattara depuis son mariage en 1991 dans le XVIè Arrondissement à Paris, a plusieurs cordes à son arc. De ses nombreuses acquisitions, retenons Radio Nostalgie Afrique, des franchises Jacques Dessange aux Etats-Unis…Mieux, en 1989, elle devenait la présidente d’honneur de la Chambre syndicale des agents immobiliers de Côte d’Ivoire. Que dire de son carnet d’adresses. Il est long comme le bras. Entre autres, la princesse Ira de Furstenberg, Martin Bouygues, Nicolas Sarkozy, Cécilia Attias, Jean-Christophe Mitterand… A l’instar de son mari, elle connaît donc la sphère économique mondiale. Depuis l’accession d’Alassane Ouattara à la magistrature suprême, Dominique prend son rôle à cœur. « Fanta Gbè », comme on la surnomme dans le Nord de la Côte d’Ivoire, a parcouru tout le pays aux côtés de son homme durant la campagne présidentielle de 2010. Et pas une seule des décisions du parti de son époux (Rassemblement des Républicains) ne se ferait sans elle, à en croire nos confrères du JDD. Par le biais de son association Children of Africa créée en 1998 également, l’épouse d’Alassane Ouattara soulage les plus démunis. La princesse Ira de Furstenberg en est la marraine. L’objectif est le bien-être des enfants du continent en leur apportant assistance, écoute et affection. Retenez simplement que Children of Africa évolue dans quatre secteurs d’activités : éducation-santé-social et centres subventionnés. Au-delà de tout ce qui est vu, écrit et dit, qui est vraiment la First Lady ivoirienne ?
La rencontre avec Alassane Ouattara
Ses détracteurs l’accusent d’être à tort ou à raison ne femme fatale. Et indépendamment de son célèbre époux, Dominique est (re)connue comme une redoutable femme d’affaires. Nouvian est son patronyme de naissance. Folloroux, celui de son premier mari et Ouattara celui qui lui a permis d’accéder au statut de Première dame de Côte d’Ivoire, le 21 mai 2011, jour de l’investiture du président ivoirien. C’est exactement en 1953 que Dominique a vu le jour à Constantine en Algérie. Elle épouse le professeur Folloroux (enseignant au Lycée Technique d’Abidjan), en 1973, et débarque à Abidjan en 1975. Là, elle obtient un poste à la représentation locale de l’Organisation des Nations Unies. En 1973, elle devient Président-Directeur général de l’Agence internationale de commercialisation immobilière (AICI). Son ambition est immense car après avoir conquis toute la Côte d’Ivoire, elle implante l’AICI en France en 1989. Nous sommes en 1993 lorsqu’elle sa compagnie s’enrichit d’un cabinet de gestion de syndic de copropriété Malesherbes gestion, qui gère plus de deux cents immeubles à Paris. Aujourd’hui le groupe a étendu ses tentacules au Gabon (2001) et au Burkina Faso (2006).
Flash-back. 1991. La businesswoman épouse Alassane Ouattara. Les deux tourtereaux, libéraux pur jus, sont très riches. Ils fréquentent le gotha économique mondial et possèdent des villas à la Riviera-Golf (Abidjan), à Cannes, à Neuilly, à Mougins. Il se raconte qu’elle aurait déployé un lobbying monstre afin de permettre à son futur époux d’être nommé en 1988, gouverneur de la Banque centrale des états de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Alassane et elle comptent quatre enfants, issus de leurs premiers lits. D’origine juive sépharade et très proche des Israéliens, Dominique Ouattara reste de confession religieuse catholique. Celle qui n’hésite plus à s’habiller en pagnes bigarrés, d’apparence timide, est pour la petite histoire diplômée, depuis 1987, experte en Immobilier. Vraiment pour la petite histoire…
Guy-Florentin Yameogo