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Société Publié le jeudi 29 mars 2018 | APA

La crise à l’UGTCI menace la prochaine fête du Travail en Côte d’Ivoire

© APA Par DR
Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI)
Abidjan (Côte d’Ivoire) - Un collectif des syndicats de base affiliés à l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI, la plus vieille centrale syndicale du pays) ont envahi, mardi, les locaux du Conseil national du dialogue social (CNDS) pour réclamer la tenue avant le 15 avril du 8è congrès de leur centrale syndicale, faute quoi ‘’il n’y aura pas de fête du Travail le 1er mai 2018’’.

Selon Boko Kouaho, secrétaire général du Syndicat national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (SYNICI) et porte-parole du collectif initiateur du sit-in dans la cour du Conseil national du dialogue social, leur action vise à ‘’amener le facilitateur désigné dans la crise électorale de l’UGTCI, le CNDS, à nous communiquer la date de la reprise du 8è’’.

‘’Il y a un flou entretenu dans la gestion de cette crise. Or, la fête du travail c’est pour le 1er mai. Nous ne pouvons pas participer à une fête de travail sans connaître les dirigeants de notre centrale syndicale’’ a prévenu M. Boko au milieu d’une quarantaine de leaders et membres de syndicats de base affiliés à l’UGTCI.

Depuis octobre 2017, a expliqué Boko Kouaho, le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Jean-Claude Kouassi a désigné le CNDS pour organiser le 8è congrès de l’UTGCI afin de rétablir la ‘’légalité et la normalité’’ dans cette centrale, suite à ‘’l’injonction du Bureau international de travail (BIT) faite, en juin 2017, aux autorités ivoiriennes sommées de rétablir la légalité à l’UGTCI sous peine de l’exclusion de la délégation ivoirienne des assemblées annuelles du BIT à Vienne en 2018’, a-t-il précisé.

Au terme d’une rencontre de quarante minutes avec le président du CNDS, Bernard N’doumi, le porte-parole Boko Kouaho a expliqué à ses camarades rassemblés dans la cour de l’institution que ‘’le facilitateur dit s’en tenir aux consignes de son mandant qu’est le ministre Jean-Claude Kouassi à qui il fait régulièrement un rapport sur sa mission dans le dossier UGTCI’’.

‘’Le président N’doumi nous a précisé que si le CNDS ne rencontre pas les syndicats pour les tenir informés de l’évolution de la situation c’est parce qu’il n’a pas reçu un mandant dans ce sens. Cependant il a rassuré qu’il transmettra rapidement un rapport au ministre et que des décisions seront prises pour le règlement définitif de la crise’’, a fait savoir M. Boko à ses camarades ‘’accrochés à l’élection d’un nouveau secrétaire général de l’UGTCI au plus tard le 15 avril qui préparera l’organisation de la fête du travail du 1er mai 2018’’.

Le 21 février 2017, la Cour suprême a rendu un arrêt invalidant le 8ème congrès ordinaire de l’UGTCI de 2012, par ricochet, l’élection de Joseph Ebagnérin, à qui cette juridiction a sommé de libérer les locaux de la plus vieille centrale syndicale.

Depuis, le congrès de l’Union Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire prévu pour le 19 avril 2017 puis repoussé au 20 avril, a été purement annulé à ce jour, après des troubles à la Bourse du Travail à Treichville au sud d’Abidjan, qui abrite le siège de l’UGTCI.

HS/ls/APA
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