Dimbokro- Le paludisme constitue la cause de 40,60% des cas d’hospitalisation des malades dans les centres de santé à Dimbokro, a révélé le directeur départemental de la santé, Dr Alléchi Prospère, lors d’un entretien accordé à l’AIP, jeudi, à Dimbokro.
« Pour 527 cas d’hospitalisation, toutes causes confondues à Dimbokro, 214 cas sont dus au paludisme soit 40,60% », a affirmé Dr Alléchi Prospère. Il a précisé que sur les 33 décès enregistrés au cours du premier trimestre 2018, seuls deux cas de décès sont attribués au paludisme.
Il a fait savoir que le nombre de cas de paludisme confirmés lors des consultations qui s’élève 5425, illustre bien l’ampleur de la maladie, regrettant le fait que le district n’ait pas validé les trois indicateurs de performance mis en place par le ministre de la santé.
Appelant à un changement de comportement durable pour prévenir cette maladie notamment en matière d’assainissement et d’hygiène environnementale en cette période de pluie, Dr Alléchi a exhorté la population à utiliser les moustiquaires imprégnées distribuées.
« Il faut que les parents attachent les moustiquaires qu’on leur distribue dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Il faut éviter d’en user pour autre chose notamment le jardinage », a-t-il conseillé.
Le directeur départemental de la santé a également encouragé ses pairs, praticiens à un suivi des nouvelles directives édictées par le ministère de la santé dans le traitement de la maladie.
« Aucun patient ne doit être mis sous traitement antipaludique si la maladie n’est pas confirmée par un test de diagnostic rapide ou la goutte épaisse(…) En outre, les cas graves de paludismes ne doivent pas être traités dans les aires sanitaires, il faut les adresser au Centre hospitalier régional (CHR) », a-t-il ajouté.
ik/fmo
« Pour 527 cas d’hospitalisation, toutes causes confondues à Dimbokro, 214 cas sont dus au paludisme soit 40,60% », a affirmé Dr Alléchi Prospère. Il a précisé que sur les 33 décès enregistrés au cours du premier trimestre 2018, seuls deux cas de décès sont attribués au paludisme.
Il a fait savoir que le nombre de cas de paludisme confirmés lors des consultations qui s’élève 5425, illustre bien l’ampleur de la maladie, regrettant le fait que le district n’ait pas validé les trois indicateurs de performance mis en place par le ministre de la santé.
Appelant à un changement de comportement durable pour prévenir cette maladie notamment en matière d’assainissement et d’hygiène environnementale en cette période de pluie, Dr Alléchi a exhorté la population à utiliser les moustiquaires imprégnées distribuées.
« Il faut que les parents attachent les moustiquaires qu’on leur distribue dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Il faut éviter d’en user pour autre chose notamment le jardinage », a-t-il conseillé.
Le directeur départemental de la santé a également encouragé ses pairs, praticiens à un suivi des nouvelles directives édictées par le ministère de la santé dans le traitement de la maladie.
« Aucun patient ne doit être mis sous traitement antipaludique si la maladie n’est pas confirmée par un test de diagnostic rapide ou la goutte épaisse(…) En outre, les cas graves de paludismes ne doivent pas être traités dans les aires sanitaires, il faut les adresser au Centre hospitalier régional (CHR) », a-t-il ajouté.
ik/fmo
