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Société Publié le vendredi 25 mai 2018 | APA

Pénurie d’eau : deux ministres évaluent les travaux d’infrastructures lancés à Bouaké

Les ministres Amedée Kouakou Koffi (Infrastructures économiques) et Amadou Koné (Transports) accompagnés d’un représentant de la Banque mondiale ont visité, jeudi après-midi, à Bouaké (Centre-Nord), quelques chantiers de construction d’infrastructures lancées mi-mai par le gouvernement ivoirien pour remédier à court terme à la forte pénurie d’approvisionnement en eau potable enregistrée depuis plusieurs mois dans cette deuxième ville du pays.

Cette visite de terrain a été l’occasion pour la mission gouvernementale de constater l’avancement des travaux sur le chantier du lac Gonfreville (Nord-Ouest) et celui de la station de forage de Djamourou au Nord de la ville.

Financées à hauteur de 5 milliards FCFA par la Banque mondiale, ces nouvelles infrastructures d’approvisionnement en eau potable se composent d’une vingtaine de forages dont la construction coûtera 2 milliards FCFA, d’une usine de traitement sur le lac de Gonfreville d’un montant d’un milliard FCFA ainsi que des travaux d’aménagement de la Loka qui se chiffrent à 2 milliards FCFA.

« Nous sommes venus pour vous rassurer que tout ce que le chef de l’Etat a dit le 1er mai, lors de la fête du travail est en train d’être fait », a rassuré le ministre des infrastructures économiques Amedée Kouakou Koffi, au terme de cette visite à laquelle ont participé plusieurs représentants des forces vives de Bouaké.

Il s’agit selon lui, de « mesures urgentes » concernant la réalisation d’une dizaine de forages dont sept sont déjà achevés, de la construction d’une usine de traitement sur le lac de Gonfreville, qui connait un début de réalisation avec la mise en place de la fondation devant abriter les machines ainsi que de la présence d’une quinzaine de camions citernes chargée de desservir l’eau dans les zones démunies.

Satisfait quant à la mise en œuvre effective de ces mesures prises par le président Alassane Ouattara, Amédée Kouakou s’est tout de même dit préoccupé par le dernier point relatif aux camions citernes de l’Office national de l’eau potable (ONEP) qui connaît des dysfonctionnements.

« Les camions citernes sont effectivement là mais il nous a été rapporté qu’ils ne tournent pas normalement. Il y a certaines personnes qui utilisent les camions à leur profit. Nous allons, avec nos services, regarder avec la mairie pour voir comment la distribution peut se faire au mieux parce que le chef de l’Etat souhaite qu’on ne vende pas l’eau des citernes aux populations », a-t-il souligné avant d’inviter le corps préfectoral de la région à mettre en place un comité local de gestion en vue d’optimiser les acquis de cette opération de haute portée sociale.

Par ailleurs, se prononçant sur le cas des 120 villages raccordés au réseau de la ville de Bouaké, le ministre des infrastructures économiques a annoncé la réhabilitation de 78 pompes à motricité humaine sur les 91 qui existaient déjà à travers ces différentes localités.

Les villes de Sakassou et de Botro, également connectées à Bouaké seront coupées de cette ville après la mise en marche des forages qui sont en voie d’être livrés dans ces deux départements, a ajouté M. Kouakou.

A son tour, le ministre des transports, Amadou Koné a plaidé pour une accélération des mécanismes de mobilisation des ressources par les bailleurs de fonds en vue de permettre la mise en œuvre rapide du projet de raccordement de la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord) au lac de Kossou. Ce qui représente selon ce natif de Bouaké, la solution à long terme de cette « baisse » de l’approvisionnement d’eau potable dans cette deuxième ville du pays.

CK/ls/APA
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