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Société Publié le mercredi 1 août 2018 | AIP

Amédé Kouakou s’enquiert de l’état des travaux de l’axe Bassam-N’Zikro

© AIP Par DR
Amédé Kouakou s’enquiert de l’état des travaux de l’axe Bassam-N’Zikro
Le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amédé Kouakou, a envoyé mardi, une équipe sur la section Bassam-N’Zikro distant de 45 km pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux.
Abidjan - Le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amédé Kouakou, a envoyé mardi, une équipe sur la section Bassam-N’Zikro distant de 45 km pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux.

D’un coût de 5,8 milliards de francs CFA, ces travaux qui ont débuté le 14 février devraient s’achever le 14 août 2018, soit une durée de six mois.

Sur place, la délégation conduite par le Directeur de cabinet du ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier, Yao Aristide, a constaté que les travaux ont connu un grand retard avec un taux d’exécution par l'entreprise Etracon de 15% à deux semaines de la livraison de cette section.

«Le chantier Grand-Bassam-Aboisso principalement la section Bassam-N’Zikro connait beaucoup de difficultés. Vous avez pu le constater avec nous que nous enregistrons un taux d’exécution de 15% avec un programme prévisionnel de plus de 85% du délai imparti pour la réalisation de ces travaux», a déploré le Directeur de cabinet.

Un rapport de l’Ageroute et la mission de contrôle des travaux du chantier relève également de graves dysfonctionnements dans l’exécution du projet

Yao a promis qu’il fera le point complet au ministre Amédé Kouakou à qui il revient la décision qui s’impose. «Nous sommes venus constater pour aller rendre compte », a-t-il indiqué.

Le chef du projet Diakité Bouréima a justifié ce retard du fait que les études techniques ont été défaillants et qu'il aurait fallu à son entreprise de les reprendre.

En effet, le Conseil des ministres du 30 mars 2018 a adopté une communication relative au renforcement des sanctions à l’encontre des acteurs de la chaîne de réalisation des travaux routiers en vue d’emmener ces acteurs à plus de responsabilité dans la conduite de leurs missions et de prémunir le maître d’ouvrage contre les risques de dégradations précoces des infrastructures réalisées.

Ainsi, il a été décidé de renforcer les sanctions à l’encontre des opérateurs du secteur convaincus de manquement à leurs obligations contractuelles.

Le conseil des ministres précise également qu’en cas de dégradations liées à une insuffisance de supervision, le chef de projet qui en a assuré la supervision pour le compte du maître d’ouvrage délégué sera sanctionné pour faute lourde, conformément aux dispositions du Code du travail.

(AIP)

bsp/fmo
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