Le directeur général de l’Office national d’identification (ONI), Konaté Diakalidia a procédé lundi, au lancement de la campagne de sensibilisation contre la fraude dans le processus d’identification en Côte d’Ivoire.
Il a expliqué, dans un communiqué transmis le même jour à l’AIP, que cette campagne, « vise à faire prendre conscience aux acteurs de l’identification et à la population de la nécessité de tourner définitivement le dos aux mauvaises pratiques qui minent le processus d’identification en Côte d’Ivoire ».
Selon lui, des cas de fraude sont récurrents et se matérialisent par des extorsions de fonds, le racket dans certains centres d’enrôlement, la production de faux documents administratifs en vue de se faire établir une carte nationale d’identité (CNI). « Cela constitue des causes de retards souvent observés dans le traitement des nouvelles demandes de CNI, en raison des fausses informations issues de faux documents délivrés par des pétitionnaires », a-t-il indiqué.
« J’instruis les coordonnateurs ONI et les chefs de centres d’enrôlement à veiller, chacun, au grain dans sa sphère de compétence et à remonter aussi vite que possible les informations au Service des investigations et du contentieux (SIC) réactivé pour la cause », a renchéri M. Konaté, non sans inviter les populations à s’approprier cette lutte anti-corruption.
En 2017, 60 dossiers de fraude sur l’identité ont été instruits. Au total, 46 individus dont des agents d’état civil, ont écopé d’une peine allant de six mois à un an de prison.
(AIP)
gak/fmo
Il a expliqué, dans un communiqué transmis le même jour à l’AIP, que cette campagne, « vise à faire prendre conscience aux acteurs de l’identification et à la population de la nécessité de tourner définitivement le dos aux mauvaises pratiques qui minent le processus d’identification en Côte d’Ivoire ».
Selon lui, des cas de fraude sont récurrents et se matérialisent par des extorsions de fonds, le racket dans certains centres d’enrôlement, la production de faux documents administratifs en vue de se faire établir une carte nationale d’identité (CNI). « Cela constitue des causes de retards souvent observés dans le traitement des nouvelles demandes de CNI, en raison des fausses informations issues de faux documents délivrés par des pétitionnaires », a-t-il indiqué.
« J’instruis les coordonnateurs ONI et les chefs de centres d’enrôlement à veiller, chacun, au grain dans sa sphère de compétence et à remonter aussi vite que possible les informations au Service des investigations et du contentieux (SIC) réactivé pour la cause », a renchéri M. Konaté, non sans inviter les populations à s’approprier cette lutte anti-corruption.
En 2017, 60 dossiers de fraude sur l’identité ont été instruits. Au total, 46 individus dont des agents d’état civil, ont écopé d’une peine allant de six mois à un an de prison.
(AIP)
gak/fmo