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Société Publié le vendredi 5 octobre 2018 | AIP

La Côte d’Ivoire œuvre à l’instauration d’une taxe carbone avant 2020

© AIP Par Marc Atigan
Environnement: la mise en place de la taxe Carbone au centre d`un atelier interministériel
Abidjan le 04 Octobre 2018. Lancement des activités du partenariat pour la mise en place d`un marché carbone (PMR) et de la coalition du leadership en matière du prix du carbone (CPLC) en Côte d`Ivoire en Présence du Ministre Seka Seka (Environnement et du Développement Durable) et du Secrétaire d`Etat Moussa Sanogo (Buget et portefeuille de l`Etat).
Abidjan- Un dialogue interministériel sur le potentiel, les objectifs et opportunités d’une taxe carbone dans le contexte ivoirien s’est ouvert jeudi à l’immeuble SCIAM à Abidjan, dans le cadre du lancement des activités Partenariat pour la préparation au marché carbone (PMR)/ Coalition du leadership en matière de prix du carbone (CPLC) en Côte d’Ivoire.

Le ministre de l’Environnement et du Développement, Joseph Séka Séka, procédant à l’ouverture de ce dialogue, a expliqué qu’au regard de l’obligation de réduction par la Côte d’Ivoire des émissions de gaz à effet de serre (COP 21 de Paris), elle a décidé de saisir la perche tendue par la Banque mondiale à travers les deux initiatives sus citées, notamment la CPLC et le PMR, dans l’optique du respect de ses engrangements sur le climat.

Il a relevé que l’assemblée du PMR a approuvé à hauteur d’environ 250 millions FCFA, en avril 2018 à Kiev, en Ukraine, la demande de financement des activités de la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’exploration des options pour l’instauration d’une taxe carbone.

« Nous devons percevoir la taxe carbone comme un outil de convergence vers des technologies propres et d’encouragement de nos industries à l’utilisation d’énergies renouvelables. Au-delà d’être un potentiel important pour les recettes publiques, la taxe contribuera à réduire les dommages sur la santé causés par la pollution atmosphérique », a indiqué Joseph Séka Séka.

Il a souhaité que ce dialogue initié en 2015 conduise à un consensus national qui aidera la Côte d’Ivoire à passer à une autre phase du processus, notamment la mise en pratique effective de cette taxe carbone. « Ce qui permettra non seulement la transition vers un développement Propre mais à la Côte d’Ivoire d’être parmi les pays qui ont honoré leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre », a-t-il déclaré.

Le directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Pierre Laporte, a expliqué que l’intérêt manifesté par la Côte d’Ivoire à développer une taxe carbone en a fait le premier pays à répondre au PMR/CPLC. « Le rôle de la Côte d’Ivoire est crucial pour attirer d’autres pays africains », a-t-il indiqué.

Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a estimé pour sa part que dans un pays comme la Côte d’Ivoire, il est extrêmement important d’avoir ce dialogue pour déterminer le meilleur chemin.

La taxe carbone consiste à fixer un prix sur le carbone afin de transférer le fardeau du dommage à ceux qui en sont responsables et qui peuvent le réduire. C’est un outil qui vise à encourager les actions de réductions des gaz à effet de serre.


gak/cmas
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