Abidjan- Un dialogue interministériel sur le potentiel, les objectifs et opportunités d’une taxe carbone dans le contexte ivoirien s’est ouvert jeudi à l’immeuble SCIAM à Abidjan, dans le cadre du lancement des activités Partenariat pour la préparation au marché carbone (PMR)/ Coalition du leadership en matière de prix du carbone (CPLC) en Côte d’Ivoire.
Le ministre de l’Environnement et du Développement, Joseph Séka Séka, procédant à l’ouverture de ce dialogue, a expliqué qu’au regard de l’obligation de réduction par la Côte d’Ivoire des émissions de gaz à effet de serre (COP 21 de Paris), elle a décidé de saisir la perche tendue par la Banque mondiale à travers les deux initiatives sus citées, notamment la CPLC et le PMR, dans l’optique du respect de ses engrangements sur le climat.
Il a relevé que l’assemblée du PMR a approuvé à hauteur d’environ 250 millions FCFA, en avril 2018 à Kiev, en Ukraine, la demande de financement des activités de la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’exploration des options pour l’instauration d’une taxe carbone.
« Nous devons percevoir la taxe carbone comme un outil de convergence vers des technologies propres et d’encouragement de nos industries à l’utilisation d’énergies renouvelables. Au-delà d’être un potentiel important pour les recettes publiques, la taxe contribuera à réduire les dommages sur la santé causés par la pollution atmosphérique », a indiqué Joseph Séka Séka.
Il a souhaité que ce dialogue initié en 2015 conduise à un consensus national qui aidera la Côte d’Ivoire à passer à une autre phase du processus, notamment la mise en pratique effective de cette taxe carbone. « Ce qui permettra non seulement la transition vers un développement Propre mais à la Côte d’Ivoire d’être parmi les pays qui ont honoré leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre », a-t-il déclaré.
Le directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Pierre Laporte, a expliqué que l’intérêt manifesté par la Côte d’Ivoire à développer une taxe carbone en a fait le premier pays à répondre au PMR/CPLC. « Le rôle de la Côte d’Ivoire est crucial pour attirer d’autres pays africains », a-t-il indiqué.
Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a estimé pour sa part que dans un pays comme la Côte d’Ivoire, il est extrêmement important d’avoir ce dialogue pour déterminer le meilleur chemin.
La taxe carbone consiste à fixer un prix sur le carbone afin de transférer le fardeau du dommage à ceux qui en sont responsables et qui peuvent le réduire. C’est un outil qui vise à encourager les actions de réductions des gaz à effet de serre.
gak/cmas
Le ministre de l’Environnement et du Développement, Joseph Séka Séka, procédant à l’ouverture de ce dialogue, a expliqué qu’au regard de l’obligation de réduction par la Côte d’Ivoire des émissions de gaz à effet de serre (COP 21 de Paris), elle a décidé de saisir la perche tendue par la Banque mondiale à travers les deux initiatives sus citées, notamment la CPLC et le PMR, dans l’optique du respect de ses engrangements sur le climat.
Il a relevé que l’assemblée du PMR a approuvé à hauteur d’environ 250 millions FCFA, en avril 2018 à Kiev, en Ukraine, la demande de financement des activités de la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’exploration des options pour l’instauration d’une taxe carbone.
« Nous devons percevoir la taxe carbone comme un outil de convergence vers des technologies propres et d’encouragement de nos industries à l’utilisation d’énergies renouvelables. Au-delà d’être un potentiel important pour les recettes publiques, la taxe contribuera à réduire les dommages sur la santé causés par la pollution atmosphérique », a indiqué Joseph Séka Séka.
Il a souhaité que ce dialogue initié en 2015 conduise à un consensus national qui aidera la Côte d’Ivoire à passer à une autre phase du processus, notamment la mise en pratique effective de cette taxe carbone. « Ce qui permettra non seulement la transition vers un développement Propre mais à la Côte d’Ivoire d’être parmi les pays qui ont honoré leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre », a-t-il déclaré.
Le directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Pierre Laporte, a expliqué que l’intérêt manifesté par la Côte d’Ivoire à développer une taxe carbone en a fait le premier pays à répondre au PMR/CPLC. « Le rôle de la Côte d’Ivoire est crucial pour attirer d’autres pays africains », a-t-il indiqué.
Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a estimé pour sa part que dans un pays comme la Côte d’Ivoire, il est extrêmement important d’avoir ce dialogue pour déterminer le meilleur chemin.
La taxe carbone consiste à fixer un prix sur le carbone afin de transférer le fardeau du dommage à ceux qui en sont responsables et qui peuvent le réduire. C’est un outil qui vise à encourager les actions de réductions des gaz à effet de serre.
gak/cmas