Daniel Kablan Duncan appelle les historiens à s’approprier le processus d’émergence des pays africains.
La fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro abrite depuis le mercredi 07 Novembre 2018, les assises du 5è Congrès ( après le 3ème en 2001 à Bamako et le 4ème en 2007 à Addis-Abeba), de l’Association des Historiens Africains (AHA) autour du thème : « L’histoire africaine et ses enjeux actuels».
Dans son adresse d’ouverture, Daniel Kablan Duncan, Vice-président représentant le Président de la République, Alassane Ouattara, s’est félicité du choix de la Côte d’Ivoire, et de Yamoussoukro pour abriter cette rencontre. Il a traduit toute la gratitude du chef d’État et du gouvernement ivoirien aux participants. Pour lui, au-delà de la seule étude du passé, l’historien doit aussi s’intéresser aux défis du développement. « L’Afrique devrait saisir toutes les opportunités qu’elle offre, pour ne pas subir à nouveau les inégalités et domination de la première mondialisation de la période mercantiliste et coloniale », a-il dit. Duncan a invité les historiens à s’approprier constamment dans leurs analyses et réflexions les nombreux défis auxquels fait face l’Afrique, afin d’aider les dirigeants africains à les relever. « (…) Oui, le développement de nos pays et de notre continent doit aussi se nourrir de votre science » a-t-il souligné.
Pr Henriette Dagri-Diabaté, doyenne des historiens ivoiriens, a invité ses confrères à puiser dans les patrimoines culturels africains des ressources pour inventer des institutions politiques et sociales particulières et susceptibles de promouvoir les valeurs universelles de la démocratie. Le Pr Doulaye Konaté, président de l’Association des Historiens africains, a rappelé les enjeux de ces assises. Selon lui, cette rencontre vise à réfléchir sur le métier d’historien et ses fondamentaux. Le congrès permettra de discuter des modalités de financement de ses activités et de l’amélioration du management de l’association pour davantage de résultats. Le Pr Jean Noël Loucou, Secrétaire Général de la Fondation Félix Houphouët-Boigny a, pour sa part , invité ses collègues historiens à des réflexions productives afin de contribuer effectivement à l’avancée de cette discipline savante, qu’est l’histoire .Il convient de rappeler que cette société savante a été créée en 1972 à Dakar au Sénégal. Ce sont plus de 80 communications qui seront faites durant les trois jours d’assises, par des éminences grises venues de la Diaspora et d’Afrique, (des chercheurs, d’enseignants-chercheurs, et doctorants) à cette rencontre qui enregistre 250 participants.
Harry Diallo à Yamoussoukro
La fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro abrite depuis le mercredi 07 Novembre 2018, les assises du 5è Congrès ( après le 3ème en 2001 à Bamako et le 4ème en 2007 à Addis-Abeba), de l’Association des Historiens Africains (AHA) autour du thème : « L’histoire africaine et ses enjeux actuels».
Dans son adresse d’ouverture, Daniel Kablan Duncan, Vice-président représentant le Président de la République, Alassane Ouattara, s’est félicité du choix de la Côte d’Ivoire, et de Yamoussoukro pour abriter cette rencontre. Il a traduit toute la gratitude du chef d’État et du gouvernement ivoirien aux participants. Pour lui, au-delà de la seule étude du passé, l’historien doit aussi s’intéresser aux défis du développement. « L’Afrique devrait saisir toutes les opportunités qu’elle offre, pour ne pas subir à nouveau les inégalités et domination de la première mondialisation de la période mercantiliste et coloniale », a-il dit. Duncan a invité les historiens à s’approprier constamment dans leurs analyses et réflexions les nombreux défis auxquels fait face l’Afrique, afin d’aider les dirigeants africains à les relever. « (…) Oui, le développement de nos pays et de notre continent doit aussi se nourrir de votre science » a-t-il souligné.
Pr Henriette Dagri-Diabaté, doyenne des historiens ivoiriens, a invité ses confrères à puiser dans les patrimoines culturels africains des ressources pour inventer des institutions politiques et sociales particulières et susceptibles de promouvoir les valeurs universelles de la démocratie. Le Pr Doulaye Konaté, président de l’Association des Historiens africains, a rappelé les enjeux de ces assises. Selon lui, cette rencontre vise à réfléchir sur le métier d’historien et ses fondamentaux. Le congrès permettra de discuter des modalités de financement de ses activités et de l’amélioration du management de l’association pour davantage de résultats. Le Pr Jean Noël Loucou, Secrétaire Général de la Fondation Félix Houphouët-Boigny a, pour sa part , invité ses collègues historiens à des réflexions productives afin de contribuer effectivement à l’avancée de cette discipline savante, qu’est l’histoire .Il convient de rappeler que cette société savante a été créée en 1972 à Dakar au Sénégal. Ce sont plus de 80 communications qui seront faites durant les trois jours d’assises, par des éminences grises venues de la Diaspora et d’Afrique, (des chercheurs, d’enseignants-chercheurs, et doctorants) à cette rencontre qui enregistre 250 participants.
Harry Diallo à Yamoussoukro