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La plateforme de e-santé africaine Resodoc et Wake up Africa ont signé ce mercredi 7 novembre 2018 à Abidjan, un accord de partenariat en vue du développement et de l’extension de la Télé-cardiologie.
Ce partenariat, signé dans les locaux de Resodoc, va certes contribuer à l’extension du réseau de télé-cardiologie, mais il permettra une plus large prise en charge des maladies cardiovasculaires au sein du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Bouaké, dans le centre de la Côte d’ivoire.
Selon des études, les maladies cardiovasculaires sont en pleine expansion. En Côte d’Ivoire, 1 adulte sur 3 manifeste une hypertension artérielle. Au niveau du diabète, 1 adulte sur 10 est diabétique. ‘’C’est énorme’’, a déploré le Pr Anicet Adoubi, Cardiologue au CHU de Bouaké.
Depuis trois ans, l’Ong Wake up Africa essaie à son niveau d’œuvrer pour couvrir la prise en charge. Elle œuvre pour le compte de la Fondation ivoirienne du cœur et pour le service des maladies cardiovasculaires du CHU de Bouaké. La méthode développée est la gestion d’un réseau de Télé-cardiologie. Il s’agit de mettre la télé-expertise en cardiologie à la disposition des populations de Bouaké et des villes environnantes. cela devra permettre aux patients de bénéficier d’une meilleure prise en charge en évitant des déplacements inutiles. Malgré cette méthode, les cinq cardiologues que compte le CHU de Bouaké sont submergés par le nombre de plus en plus croissant des patients.
Désormais grâce à ce partenariat, les anciens sites seront redynamisés ainsi que les premiers équipements renouvelés. De plus, le nombre de sites couverts va passer de dix à vingt. ‘’C’est quelque chose de remarquable’’, a indiqué le Dr Florent Diby, président de l’Ong Wake up Africa. Ce projet bénéficie d’un soutien financier de l’Etat français. Aussi, Expertise France va accompagner la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre de ce projet pilote pendant trois ans. L’innovation dans ce projet, est qu’il est doté d’un système de télé-interprétation d’électrocardiogramme qui est un enregistrement du cœur. C’est une assistance du cardiologue, a précisé Christophe Jacquinet, Directeur Général de Resodoc.
‘’L’électrocardiogramme (ECG) enregistré par le professionnel de santé va être déposé en ligne sur la plateforme Resodoc. Elle sera interprétée automatiquement grâce à des algorithmes. En ce moment le cardiologue ne recevra que les ECG qui contiennent des anomalies. Le spécialiste va alors rentrer en contact avec le médecin après analyse profonde et lui donner des directives allant de la prescription médicamentale à l’organisation du transfert du patient sur le CHU si les résultats sont graves’’, a-t-il détaillé.
‘’Cette innovation permettra au cardiologue de travailler plus vite et de suivre plus de patients. C’est une révolution de e-santé, reconnu par les autorités de santé de l’Union Européenne. C’est une première en Afrique’’, s’est-il félicité.
S’il est vrai que des mesures de prise en charge de ces maladies chronique sont organisées, la prévention demeure cependant la meilleure option. D’ou l’invite des spécialistes aux populations afin d’arrêter de fumer, de contrôler régulièrement leur tension, d’avoir une bonne alimentation, de pratiquer du sport et enfin de limiter le stresse.
D.G
Ce partenariat, signé dans les locaux de Resodoc, va certes contribuer à l’extension du réseau de télé-cardiologie, mais il permettra une plus large prise en charge des maladies cardiovasculaires au sein du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Bouaké, dans le centre de la Côte d’ivoire.
Selon des études, les maladies cardiovasculaires sont en pleine expansion. En Côte d’Ivoire, 1 adulte sur 3 manifeste une hypertension artérielle. Au niveau du diabète, 1 adulte sur 10 est diabétique. ‘’C’est énorme’’, a déploré le Pr Anicet Adoubi, Cardiologue au CHU de Bouaké.
Depuis trois ans, l’Ong Wake up Africa essaie à son niveau d’œuvrer pour couvrir la prise en charge. Elle œuvre pour le compte de la Fondation ivoirienne du cœur et pour le service des maladies cardiovasculaires du CHU de Bouaké. La méthode développée est la gestion d’un réseau de Télé-cardiologie. Il s’agit de mettre la télé-expertise en cardiologie à la disposition des populations de Bouaké et des villes environnantes. cela devra permettre aux patients de bénéficier d’une meilleure prise en charge en évitant des déplacements inutiles. Malgré cette méthode, les cinq cardiologues que compte le CHU de Bouaké sont submergés par le nombre de plus en plus croissant des patients.
Désormais grâce à ce partenariat, les anciens sites seront redynamisés ainsi que les premiers équipements renouvelés. De plus, le nombre de sites couverts va passer de dix à vingt. ‘’C’est quelque chose de remarquable’’, a indiqué le Dr Florent Diby, président de l’Ong Wake up Africa. Ce projet bénéficie d’un soutien financier de l’Etat français. Aussi, Expertise France va accompagner la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre de ce projet pilote pendant trois ans. L’innovation dans ce projet, est qu’il est doté d’un système de télé-interprétation d’électrocardiogramme qui est un enregistrement du cœur. C’est une assistance du cardiologue, a précisé Christophe Jacquinet, Directeur Général de Resodoc.
‘’L’électrocardiogramme (ECG) enregistré par le professionnel de santé va être déposé en ligne sur la plateforme Resodoc. Elle sera interprétée automatiquement grâce à des algorithmes. En ce moment le cardiologue ne recevra que les ECG qui contiennent des anomalies. Le spécialiste va alors rentrer en contact avec le médecin après analyse profonde et lui donner des directives allant de la prescription médicamentale à l’organisation du transfert du patient sur le CHU si les résultats sont graves’’, a-t-il détaillé.
‘’Cette innovation permettra au cardiologue de travailler plus vite et de suivre plus de patients. C’est une révolution de e-santé, reconnu par les autorités de santé de l’Union Européenne. C’est une première en Afrique’’, s’est-il félicité.
S’il est vrai que des mesures de prise en charge de ces maladies chronique sont organisées, la prévention demeure cependant la meilleure option. D’ou l’invite des spécialistes aux populations afin d’arrêter de fumer, de contrôler régulièrement leur tension, d’avoir une bonne alimentation, de pratiquer du sport et enfin de limiter le stresse.
D.G
