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Société Publié le mardi 27 novembre 2018 | Abidjan.net

Ouverture de la troisième session de la sixième édition du programme de formation des Maîtres Formateurs pour la promotion du cajou : « le défi principal de la filière est la transformation » (expert)

© Abidjan.net Par PR
Anacarde : cérémonie d’ouverture de la 3ème session de la 6ème édition du Programme des Maitres Formateurs
Abidjan le 26 novembre 2018. La 3ème session de la 6ème édition du Programme des Maitres Formateurs (PMF) visant à accroître les connaissances théoriques et les compétences pratiques des experts en anacarde s’est ouvert ce lundi à Abidjan.
Du 26 au 30 novembre 2018, l’initiative du Cajou Compétitif (ComCashew), en collaboration avec l’Alliance du Cajou Africain (ACA), soutenu par le Conseil Coton Anacarde (CCA) de la Côte d’Ivoire organise la troisième session de la sixième édition du programme de formation des Maîtres Formateurs (PMF) pour la promotion de la chaîne de valeur de cajou.


A l’ouverture de cette énième édition, la transformation de la noix de cajou en Afrique cristallisait les débats.


« Pour lutter contre la pauvreté, il est important de développer des politiques et stratégies pour ne pas toujours parler de l’Afrique comme pourvoyeur de noix brutes de cajou, mais devrions envisager être premier transformateur et aussi augmenter la consommation de cajou et des produits dérivés » a dit Mary Adzanyo, Directrice de Développement du secteur privé de l’initiative Cajou Compétitif, GIZ/ComCashew.

Et d’ajouter « Avec plus de 1,7 million de tonnes de noix brutes produites en 2017 en Afrique, le volume total transformé représente environ 10% de la production totale. La transformation d’au moins 50% du volume total créerait quelque 250000 emplois avec un chiffre d’affaires annuel de plus de deux milliards de dollars. »


C’est pourquoi, Le renforcement des capacités est capital pour le développement des organisations des filières et « la coopération allemande à travers la GIZ a fait du renforcement des capacités l’un des éléments clés de ses interventions (…) Il s’agit de disposer des pools d’experts sur la chaine de valeur de l’anacarde en Afrique, de faciliter les échanges régionaux axés sur l’apprentissage et l’innovation. »


Pour le Directeur Général du Conseil Coton Anacarde, Dr Adama Coulibaly, le défi principal de la filière cajou est la transformation : « Sur la production nous n’avons plus rien à démontrer. La Côte d’Ivoire excelle dans plusieurs domaines mais il nous reste à gagner la bataille de la transformation » déplorant le fait que «nous ramassons nos noix de cajou, nous les mettons dans les sacs puis dans les conteneurs et nous les exportons en dehors du pays. Non. La Côte d’Ivoire ne peut pas se contenter de si peu durablement. Nous devons à court terme inverser la tendance, à moyen terme la consolider et à long terme la stabiliser. »



Il a donc appelé tous les pays producteurs en particulier producteurs de la noix de cajou à mutualiser toutes leurs forces pour aller à une transformation réussie.



« Si nous restons à exporter et que les deux principaux clients de noix brutes (l’Inde et le Vietnam) ne les prennent pas, ce sera un problème. Alors que plusieurs autres clients prennent les amendes, d’où l’intérêt de la transformation » a-t-il prévenu.



Le programme (MTP) a pour objectif d’accroître les connaissances théoriques et les compétences pratiques des experts en anacarde et ainsi de promouvoir davantage la compétitivité du secteur du cajou africain.



Le 26 octobre dernier, prenait fin la 3e session de la 5e édition du Programme des Maitres Formateurs avec 74 participants venant de 11 pays. Aujourd’hui à cette sixième édition ce sont 85 participants venant de 8 pays qui prennent part à la formation



A ce jour, 365 experts dont environ 25% de femmes ont été formés et proviennent de 16 pays africains.



Le programme offre une plate-forme pour 92 experts de cajou venant de 8 pays : Bénin, Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mozambique, le Nigeria et la Sierra Leone pour partager leurs connaissances, discuter des meilleures pratiques et les leçons apprises ainsi que de construire des réseaux nationaux et régionaux pour la collaboration à l’avenir.



Atapointe
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