Le mythique groupe de zouk, est passé à la 4G, avec éclat. Le concert a eu lieu le 11 mai dernier, dans la magnifique nouvelle salle de la Défense Arena, à Paris, qui a fait salle comble.
Kassav a changé de dizaine avec un succès époustouflant.
Merveilleux, féerique, fantastique, le chant lexical du monde merveilleux, avec cette litanie d’adjectifs qualificatifs qu’on pourrait allonger davantage, pour rendre un vibrant hommage à cette bande d’artistes, hier amis et aujourd’hui frères et sœurs.
"En 1979, lorsque nous avons commencé l’aventure, nous étions très très loin d’imaginer que nous en serions à ce niveau. Et aujourd’hui, nous sommes-là, avec vous." Confie Jocelyne Beroard, icône du groupe, dans une interview à travers la presse.
Ce 11 Mai, qu’ils ont préparé avec le cœur et l’âme à l’ouvrage, avec un investissement évidemment colossal et entier, vient de les couronner roi du zouk, à l’image de ce concert livré en live, devant un public issu de toutes les générations et qui a été choyé par Kassav.
C’est en offrant deux heures d’ expression musicale à de jeunes chanteurs issus de la Nouvelle génération que les hostilités s’ouvrent. Toofan, Princesse Lover, Machal Montano, Michael Guiraud, ont une excellente lucarne d’expression pour préparer la scène pour leurs aînés. Un beau témoin passé à ses jeunes talentueux qui vont donner les notes de ce qui va suivre. C’est ainsi que sans protocole et manies, avec une simplicité impressionnante, dans les lumières d’un heureux quarantenaire, Jacob, Jocelyne, Jean-Claude, Georges, Marie-josee, débarquent sur la scène et provoquent l’hystérie.
Une Jocelyne Beroard des grands soirs, superbement vêtue d’une tunique blanche et fluide, avec son sourire communicateur, aux côtés d’un Jacob Desvarieux qui semble avoir fait les choses à l’envers. Il n’est plus grisonnant. Il a l’air d’avoir trente ans. Une jeunesse débordante, avec sa voix éraillée qui séduit, il place les choses et entonne "Mwen Di ouw Awa."
La foule jublie et chante avec lui, sans transition, il passe à "Wep wep" et toute la magie de l’adolescence du tiers de la salle qui revient. Émotion à son comble, surtout que ce live, envoie encore une puissance du groupe au public. On a l’impression d’avoir fermé les yeux et d’avoir un walk-man ancienne génération aux oreilles, qui nous fait voyager avec Kassav entre les Antilles, leur terre natale, l’Afrique, leur origine et l’Europe à laquelle ils sont liés. Les fortes personnalités des pions du groupe vont injecter dans ce concert anniversaire, à l’image des clins d’yeux que s’envoient Jacob Desvarieux et Jean-philippes Martely, une force vive qui traduit les valeurs de l’amitié et de la fraternité. Tous deux grincent de leurs guitare ensemble et enflamment la salle. Puis, ils se mettent en retrait et offre à Jocelyne Beroard, la scène pour livrer au public, une plage de ses solos, qui font d’elle, une pionnière de ce groupe et de la musique. Jocelyne donne dans une vive force musicale qui nous la révèle encore plus en qualité de grande diva en ce monde et c’est peu de le dire. Elle chante "Siwo" "Mi tche mwen" "Kaye maman" "An ke sa levé". Le soleil des Antilles est là et brille dans sa voix puissante. Jocelyne donne tout, et puise même dans ses archives. Résurgences des souvenirs indélébiles. Ce sera le summum quand avec Jean-Claude Naimro, ils vont chanter "Kole Serré" qui évoque ce clip cher à nos yeux, tournés en 1987,en partie sur le terre plein des champs-élysées. Les spectateurs sont en larmes.
L’HOMMAGE À PATRICK SAINT-ELOI
Et tout à coup, les portraits grandeur nature de Jean-Philippe Martely, cet autre figure de proue du groupe qui apparaissent sur tous les écrans de la salle. Sa jeunesse passée au peigne fin. Avec son ami Patrick. Amitiés, insouciance, plaisirs de vie. "Oui, il est là avec nous ce soir" dira Jean-Philippe Martely qui donne un cachet solennel à cet hommage. Une autre étape d’émotion qui saisit le public sur ce coup grandiose. Hommage marqué par une série de mouvements gymniques menés par Patrick, en faisant balader les mélomanes dans tous les sens. Patrick Saint-Eloi, aura forcément souri de là-haut.
UNE FIN DE CONCERT IMPRESSIONNANTE
Après trois heures de prestation non-stop, où ils ont tout donné, Jacob Desvarieux, pose la balle à terre avec un retour à la normale. Il prend la parole et rend homme à deux cent hommes et femmes ; ce sont ceux qui ont préparé le concert.
Les salves d’applaudissements nourris atteignent ces personnes de l’ombre. Et puis, tout ceci pensé par Georges Decimus. Il arrive heureux et fait son one-man show. Moment choisi par Jacob pour entonner "Zouk la se sel médikament".
Ainsi, a pris fin ce beau concert du quarantenaire de Kassav, qui marque le début des festivités. L’aventure se prolongera. L’histoire de Kassav partie des Antilles, s’est solidifiée en Côte d’Ivoire au cœur des années 80. On se souvient de ces concerts avec le Soroptimist club. L’Eburnke attend patiemment son tour.
Dans cet élan de partage de leur concert, la date du 11 mai était également celle de la disparition de Bob Marley, Kassav a tenu au début du spectacle à rendre hommage au roi du reggae, en diffusant les chansons de l’artiste, au grand plaisir des spectateurs, heureux de ce clin d’œil généreux.
Pacôme Christian Kipré (Peck) à Paris
Kassav a changé de dizaine avec un succès époustouflant.
Merveilleux, féerique, fantastique, le chant lexical du monde merveilleux, avec cette litanie d’adjectifs qualificatifs qu’on pourrait allonger davantage, pour rendre un vibrant hommage à cette bande d’artistes, hier amis et aujourd’hui frères et sœurs.
"En 1979, lorsque nous avons commencé l’aventure, nous étions très très loin d’imaginer que nous en serions à ce niveau. Et aujourd’hui, nous sommes-là, avec vous." Confie Jocelyne Beroard, icône du groupe, dans une interview à travers la presse.
Ce 11 Mai, qu’ils ont préparé avec le cœur et l’âme à l’ouvrage, avec un investissement évidemment colossal et entier, vient de les couronner roi du zouk, à l’image de ce concert livré en live, devant un public issu de toutes les générations et qui a été choyé par Kassav.
C’est en offrant deux heures d’ expression musicale à de jeunes chanteurs issus de la Nouvelle génération que les hostilités s’ouvrent. Toofan, Princesse Lover, Machal Montano, Michael Guiraud, ont une excellente lucarne d’expression pour préparer la scène pour leurs aînés. Un beau témoin passé à ses jeunes talentueux qui vont donner les notes de ce qui va suivre. C’est ainsi que sans protocole et manies, avec une simplicité impressionnante, dans les lumières d’un heureux quarantenaire, Jacob, Jocelyne, Jean-Claude, Georges, Marie-josee, débarquent sur la scène et provoquent l’hystérie.
Une Jocelyne Beroard des grands soirs, superbement vêtue d’une tunique blanche et fluide, avec son sourire communicateur, aux côtés d’un Jacob Desvarieux qui semble avoir fait les choses à l’envers. Il n’est plus grisonnant. Il a l’air d’avoir trente ans. Une jeunesse débordante, avec sa voix éraillée qui séduit, il place les choses et entonne "Mwen Di ouw Awa."
La foule jublie et chante avec lui, sans transition, il passe à "Wep wep" et toute la magie de l’adolescence du tiers de la salle qui revient. Émotion à son comble, surtout que ce live, envoie encore une puissance du groupe au public. On a l’impression d’avoir fermé les yeux et d’avoir un walk-man ancienne génération aux oreilles, qui nous fait voyager avec Kassav entre les Antilles, leur terre natale, l’Afrique, leur origine et l’Europe à laquelle ils sont liés. Les fortes personnalités des pions du groupe vont injecter dans ce concert anniversaire, à l’image des clins d’yeux que s’envoient Jacob Desvarieux et Jean-philippes Martely, une force vive qui traduit les valeurs de l’amitié et de la fraternité. Tous deux grincent de leurs guitare ensemble et enflamment la salle. Puis, ils se mettent en retrait et offre à Jocelyne Beroard, la scène pour livrer au public, une plage de ses solos, qui font d’elle, une pionnière de ce groupe et de la musique. Jocelyne donne dans une vive force musicale qui nous la révèle encore plus en qualité de grande diva en ce monde et c’est peu de le dire. Elle chante "Siwo" "Mi tche mwen" "Kaye maman" "An ke sa levé". Le soleil des Antilles est là et brille dans sa voix puissante. Jocelyne donne tout, et puise même dans ses archives. Résurgences des souvenirs indélébiles. Ce sera le summum quand avec Jean-Claude Naimro, ils vont chanter "Kole Serré" qui évoque ce clip cher à nos yeux, tournés en 1987,en partie sur le terre plein des champs-élysées. Les spectateurs sont en larmes.
L’HOMMAGE À PATRICK SAINT-ELOI
Et tout à coup, les portraits grandeur nature de Jean-Philippe Martely, cet autre figure de proue du groupe qui apparaissent sur tous les écrans de la salle. Sa jeunesse passée au peigne fin. Avec son ami Patrick. Amitiés, insouciance, plaisirs de vie. "Oui, il est là avec nous ce soir" dira Jean-Philippe Martely qui donne un cachet solennel à cet hommage. Une autre étape d’émotion qui saisit le public sur ce coup grandiose. Hommage marqué par une série de mouvements gymniques menés par Patrick, en faisant balader les mélomanes dans tous les sens. Patrick Saint-Eloi, aura forcément souri de là-haut.
UNE FIN DE CONCERT IMPRESSIONNANTE
Après trois heures de prestation non-stop, où ils ont tout donné, Jacob Desvarieux, pose la balle à terre avec un retour à la normale. Il prend la parole et rend homme à deux cent hommes et femmes ; ce sont ceux qui ont préparé le concert.
Les salves d’applaudissements nourris atteignent ces personnes de l’ombre. Et puis, tout ceci pensé par Georges Decimus. Il arrive heureux et fait son one-man show. Moment choisi par Jacob pour entonner "Zouk la se sel médikament".
Ainsi, a pris fin ce beau concert du quarantenaire de Kassav, qui marque le début des festivités. L’aventure se prolongera. L’histoire de Kassav partie des Antilles, s’est solidifiée en Côte d’Ivoire au cœur des années 80. On se souvient de ces concerts avec le Soroptimist club. L’Eburnke attend patiemment son tour.
Dans cet élan de partage de leur concert, la date du 11 mai était également celle de la disparition de Bob Marley, Kassav a tenu au début du spectacle à rendre hommage au roi du reggae, en diffusant les chansons de l’artiste, au grand plaisir des spectateurs, heureux de ce clin d’œil généreux.
Pacôme Christian Kipré (Peck) à Paris