Les universités publiques, les instituts de recherche et grandes écoles de Côte d’Ivoire seront à nouveau paralysés à compter de ce lundi 20 mai sur toute l’étendue du territoire. Comme annoncé par la Cnec, le 8 mai dernier, au cours de son assemblée générale. Mais pour cette fois, les enseignants chercheurs, réunis au sein de la Coordination nationale des enseignants chercheurs de Côte d’Ivoire (Cnec), ne seront pas seuls à débrayer, ils seront rejoints par le Collectif des enseignants chercheurs de Côte d’Ivoire (Codec), du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Côte d’Ivoire (Sylec). C’est l’information principale issue de la conférence de presse animée, le samedi 18 mai dernier, par ces 3 formations syndicales pour l’amélioration des conditions de vie des enseignants chercheurs de Côte d’Ivoire. Et ce, pour une durée d’une semaine. Cette grève peut être reconduite, si « le gouvernement ivoirien ne pose pas des actes forts allant dans l’intérêt des enseignants chercheurs de Côte d’Ivoire » précise Johnson Kwassi Zamina, porte-parole de la Cnec.
En plus de la révocation du président de l’Université, Abou Karamoko, les enseignants chercheurs, par la voix de leur porte-parole, exigent d’autres choses « Nous voulons de nouveaux salaires parce que nous le méritons. Nous sommes classés après le Doctorat et c’est à l’International que nous sommes évalués. Nous voulons un salaire à la hauteur du Doctorat désormais. Egalement, une prime de recherche à la hauteur du Doctorat parce que la prime qu’on nous donne est de plus en plus dépassée. D’où vient-il qu’un professeur titulaire n’a que 625.000 F cfa le trimestre comme prime de recherche, alors que, à la Fonction publique, la secrétaire a 900.000 F Cfa pour le même trimestre. Si l’Etat fait cet effort de donner à une secrétaire 900. 000 Fcfa pour le trimestre alors que l’enseignant ici, qui est le professeur titulaire à 625.000 Fcfa. C’est comme si l’Etat était en train de dire à l’élève d’être au-dessus de son maître. Nous avons les plus grands diplômes, mais nous sommes maltraités dans ce pays. Ceci n’est pas bon pour un pays qui se veut émergent». Pour le Sylec, «cette grève qui débute lundi est un avertissement pour le gouvernement ivoirien » prévient son secrétaire général, Dr Oulaï Pascal. Et de préciser que « les examens du Baccalauréat (Bac) et du Brevet de techniciens supérieurs (Bts) risquent de ne pas avoir lieu». Avec cette énième crise qui s’ouvre au niveau des universités, grandes écoles et instituts de recherche, il y a lieu de craindre pour l’année académique.
J.P
En plus de la révocation du président de l’Université, Abou Karamoko, les enseignants chercheurs, par la voix de leur porte-parole, exigent d’autres choses « Nous voulons de nouveaux salaires parce que nous le méritons. Nous sommes classés après le Doctorat et c’est à l’International que nous sommes évalués. Nous voulons un salaire à la hauteur du Doctorat désormais. Egalement, une prime de recherche à la hauteur du Doctorat parce que la prime qu’on nous donne est de plus en plus dépassée. D’où vient-il qu’un professeur titulaire n’a que 625.000 F cfa le trimestre comme prime de recherche, alors que, à la Fonction publique, la secrétaire a 900.000 F Cfa pour le même trimestre. Si l’Etat fait cet effort de donner à une secrétaire 900. 000 Fcfa pour le trimestre alors que l’enseignant ici, qui est le professeur titulaire à 625.000 Fcfa. C’est comme si l’Etat était en train de dire à l’élève d’être au-dessus de son maître. Nous avons les plus grands diplômes, mais nous sommes maltraités dans ce pays. Ceci n’est pas bon pour un pays qui se veut émergent». Pour le Sylec, «cette grève qui débute lundi est un avertissement pour le gouvernement ivoirien » prévient son secrétaire général, Dr Oulaï Pascal. Et de préciser que « les examens du Baccalauréat (Bac) et du Brevet de techniciens supérieurs (Bts) risquent de ne pas avoir lieu». Avec cette énième crise qui s’ouvre au niveau des universités, grandes écoles et instituts de recherche, il y a lieu de craindre pour l’année académique.
J.P