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Politique Publié le lundi 2 septembre 2019 | L’Essor Ivoirien

Refoulement de Simone Gbagbo à Gbétogo (Séguéla) ‘’Tchomba’’ et le Préfet Koné Messamba pas concernés !

• Ce qui a provoqué la colère des villageois.

Dans sa parution numéro 4759 du vendredi 30 Août 2019, dans la rubrique ‘’J’interpelle !’’ Signée du confrère K. Kouassi Maurice du Quotidien Le Temps, SEM Amadou Soumahoro, président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, et l’ancien ministre Koné Messamba, aujourd’hui préfet de région de la Nawa (Soubré) sont présentés comme ceux qui ont le droit de vie et de mort à Gbétogo, village natal du ministre Koné Messamba, alors qu’il n’en est rien du tout. L’art de l’exagération, de l’intox, de la manipulation et de la diabolisation : ce sont ces tares congénitales qui ‘’rongent’’ le parti de Laurent Gbagbo, le FPI.

Premier mensonge cousu de fil blanc, le PAN Amadou Soumahoro et le préfet Koné Messamba n’étaient pas à Gbétogo où elle s’en allait pour son meeting, alors que les autorités locales avaient seulement l’information selon laquelle elle allait juste raccompagner un fils dudit village, Youssouf Fofana, qui rappelle-t-on, revenait chez lui après un exil forcé. Raccompagner veut-il dire dans la langue de Molière, animer un meeting pour déverser son ‘’venin d’aspic’’ sur le régime Ouattara ? Est-ce le conducteur qui était porté à la connaissance des autorités locales ? L’extrapolation, l’exagération comme le FPI sait bien le faire. Et c’était risqué dans un village qui a perdu hier lors de la crise postélectorale, beaucoup de ses fils et filles ? Certes ‘’Tchomba’’ était à la fin de sa tournée dans le Woroba, à Séguéla, à une trentaine de kilomètres de ce village. Deuxième contre-vérité, si le PAN avait donné des consignes pour qu’elle soit ‘’chassée’’ du Worodougou, elle ne serait pas entrée dans la cité, allée présenter ses civilités au Préfet de région de Séguéla et séjourner pendant trois à quatre jours chez un fils de la région, l’ancien Directeur général de la Lonaci qui a pris de nos jours ses distances avec le régime RHDP. Autres allégations mensongères, le préfet de Soubré, le ministre Koné Messamba était ce 26 Août 2019 à son poste, puisque n’ayant reçu aucune permission de sa hiérarchie pour un tel déplacement. Le FPI jouit-il d’un don d’ubiquité pour voir ces deux personnalités, même là où elles ne sont pas ? C’est ça le FPI de Laurent Gbagbo. Sa spécialité, c’est accuser sans fondement, ternir l’image de ce pouvoir, le diaboliser au maximum, dans l’opinion nationale et internationale. Non, le préfet Koné Messamba que le journaliste que je suis connaît depuis son poste de Préfet de région du Cavally est un homme sans histoire, qui entretient un bon commerce avec tout le monde. Qui ne dit pas un mot sans une autorisation préalable de sa hiérarchie. Et il ne saurait ‘’en solo’’ prendre une décision qui va pousser son village à traiter l’ex-Première dame d’ennemie à ‘’bannir’’ sans autre forme de procès. Journaliste, nous avons eu le loisir de séjourner hier dans le Cavally pour retracer à notre retour, le travail colossal qu’il a abattu à Guiglo pour pacifier cette région, réconcilier les fils et filles du Cavally qui se livraient hier à une guerre sans merci, parce que fortement divisés après la crise postélectorale. Une région aux frontières poreuses avec de récurrentes attaques des miliciens libériens à la solde du régime Gbagbo. Il a ramené la paix, l‘entente dans la région du Cavally. C’est le grand artisan de la paix dans les cœurs et les esprits à Guiglo. Quant à ‘’Tchomba’’, c’est aussi une méprise à son endroit, car il ne mange pas de ce pain de la haine, de la division des Ivoiriens. La priorité des priorités pour le président de l’Assemblée Nationale, c’est de travailler à la victoire du RHDP et de son candidat naturel en 2020. Tout le reste n’est qu’insinuations pour présenter le PAN Amadou Soumahoro et le Préfet Koné Messamba comme des ‘’grands diviseurs de la République, des ennemis de la cohésion nationale.’’ Et le FPI de livrer ce qui taraude son esprit et qui est à la base de cet article au vitriol : le danger qui menace la présidentielle de 2020 avec des zones où des pontes du régime RHDP ont droit de vie et de mort sur les dirigeants des partis d’opposition. Un raccourci comme à l’accoutumée ? Un post en quelque sorte pour la communauté internationale pour l’ameuter. Le président de la République, SEM Alassane Ouattara, a promis des élections apaisées, claires et transparentes.
De quoi le FPI a-t-il peur puisque le premier citoyen ivoirien a prévenu que le désordre ne sera pas toléré ? Lecture de cette sévère mise en garde, aucune région ne sera interdite à un candidat. Alors, pourquoi aller vite en besogne pour arguer que c’est un avant-goût de ce que ce pouvoir réserve demain à l’opposition ? Le FPI est-il atteint du ‘’syndrome du juif persécuté’’, c'est-à-dire, voir l’ennemi, l’oppresseur et l’oppression partout ? N’exagérons rien pour saper la paix et la stabilité retrouvées, car pouvoir et opposition soupirent tous après des élections apaisées qui vont éviter une autre crise postélectorale à ce pays. Disons-le haut et fort, nous ne sommes pas dans un royaume où le souverain a droit de vie et de mort sur les sujets, mais bien dans une république régie par des principes, des textes de lois et des droits humains.
Simone Ehivet Gbagbo n’est pas allée à Gbétogo avec des mots de pardon aux populations pour les victimes du refus de son époux de reconnaître le verdict des urnes et de s’effacer. Si l’ex-Première dame l’a oublié, le village de Gbétogo qui a subi un lourd tribut pendant cette crise postélectorale n’attendait pas des mots durs à l’encontre du régime RHDP, mais seulement un ‘’mea culpa’’, des regrets et remords pour apaiser les cœurs meurtris. Ce n’était pas le lieu pour décocher des flèches en direction du pouvoir Ouattara. Elle a manqué de sagesse et a donc provoqué l’ire de personnes incontrôlées. Et puis un meeting se sécurise, alors qu’ici c’était seulement des retrouvailles familiales, autour d’un fils retrouvé. C’est donc à elle la faute et qu’elle ne cherche pas des boucs émissaires en la personne de ‘’Tchomba’’ et le Préfet Koné Messamba. C’est une mauvaise querelle, un mauvais procès !

Igor Wawayou
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