La 4è édition des Assises africaines de l’intelligence économique s’est ouverte lundi à Abidjan, en présence de plusieurs experts africains et européens, sous la présidence du ministre ivoirien auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion de l’investissement, Emmanuel Esmel Essis.
Durant deux jours, les participants, regroupés au siège de la Chambre de commerce et d’industrie, mèneront des réflexions autour des questions liées à la gestion de l’information stratégique dans la logique de la sécurité et de la compétitivité économique.
M. Essis s’est félicité des tables rondes thématiques qui auront lieu sur l’intelligence économique, l’intelligence numérique et l’intelligence artificielle, avec leurs corrélations sur la société, les entreprises privées et le secteur public.
La Côte d’Ivoire, depuis 2012 a renforcé son dispositif d’attraction des investissements privés, dans la logique d’une démarche de gestion globalisante de l’information économique stratégique, et dans cette optique, il apparaît impérieux de veiller sur les flux numériques générés, a soutenu M. Essis.
« Toute relation économique est certes porteuse d’opportunités, mais également de menaces d’espionnage industriel, de blanchiment d’argent, de piraterie maritime, de pillage technologique », a fait observer M. Essis, dans un discours.
Dans un tel contexte, dira-t-il, une approche large de l’intelligence économique constitue pour la Côte d’Ivoire un élément essentiel dans l’organisation de la hiérarchisation de l’information stratégique, déclinée dans toutes ses composantes intelligentes.
M. Fama Touré, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, a salué l’intérêt apporté à ces assises au plus haut sommet de l’Etat. Cette 4è édition est placée sous le parrainage du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.
Dans un monde planétaire et totalement ouvert, où les économies subissent de manière collatérale des chocs, même les plus lointains, la conquête des marchés exige une parfaite maîtrise de l’environnement économique afin de contenir les risques prévisibles et imprévisibles, a-t-il souligné.
L’intelligence économique, tant au niveau des grandes entreprises que des petites, est selon lui, indispensable en vue de la protection d’une information stratégique et pertinente. C’est pourquoi les entreprises doivent s’adapter et anticiper sur les risques.
Pour sa part, François Jeanne-Beylot, secrétaire général des présentes assises, a souligné que les échanges visent à partager les expériences et créer un réseau sur les question d’intelligence économique, afin de protéger les données économiques numériques stratégiques.
M. François note que l’intelligence économique permet au décideur d’avoir « la bonne information au bon moment et sous la bonne forme ». Car, lorsque la menace est tardive, elle peut désagréger le système d’une chaîne de production ou entamer la souveraineté d’un État.
L’édition 2019 qui se tient à Abidjan , la capitale économique ivoirienne, intervient après deux éditions tenues au Maroc, et une édition à Dakar, au Sénégal, l’année dernière. Elle a été couplée avec la première édition de la Semaine africaine de l’innovation.
AP/ls/APA
Durant deux jours, les participants, regroupés au siège de la Chambre de commerce et d’industrie, mèneront des réflexions autour des questions liées à la gestion de l’information stratégique dans la logique de la sécurité et de la compétitivité économique.
M. Essis s’est félicité des tables rondes thématiques qui auront lieu sur l’intelligence économique, l’intelligence numérique et l’intelligence artificielle, avec leurs corrélations sur la société, les entreprises privées et le secteur public.
La Côte d’Ivoire, depuis 2012 a renforcé son dispositif d’attraction des investissements privés, dans la logique d’une démarche de gestion globalisante de l’information économique stratégique, et dans cette optique, il apparaît impérieux de veiller sur les flux numériques générés, a soutenu M. Essis.
« Toute relation économique est certes porteuse d’opportunités, mais également de menaces d’espionnage industriel, de blanchiment d’argent, de piraterie maritime, de pillage technologique », a fait observer M. Essis, dans un discours.
Dans un tel contexte, dira-t-il, une approche large de l’intelligence économique constitue pour la Côte d’Ivoire un élément essentiel dans l’organisation de la hiérarchisation de l’information stratégique, déclinée dans toutes ses composantes intelligentes.
M. Fama Touré, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, a salué l’intérêt apporté à ces assises au plus haut sommet de l’Etat. Cette 4è édition est placée sous le parrainage du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.
Dans un monde planétaire et totalement ouvert, où les économies subissent de manière collatérale des chocs, même les plus lointains, la conquête des marchés exige une parfaite maîtrise de l’environnement économique afin de contenir les risques prévisibles et imprévisibles, a-t-il souligné.
L’intelligence économique, tant au niveau des grandes entreprises que des petites, est selon lui, indispensable en vue de la protection d’une information stratégique et pertinente. C’est pourquoi les entreprises doivent s’adapter et anticiper sur les risques.
Pour sa part, François Jeanne-Beylot, secrétaire général des présentes assises, a souligné que les échanges visent à partager les expériences et créer un réseau sur les question d’intelligence économique, afin de protéger les données économiques numériques stratégiques.
M. François note que l’intelligence économique permet au décideur d’avoir « la bonne information au bon moment et sous la bonne forme ». Car, lorsque la menace est tardive, elle peut désagréger le système d’une chaîne de production ou entamer la souveraineté d’un État.
L’édition 2019 qui se tient à Abidjan , la capitale économique ivoirienne, intervient après deux éditions tenues au Maroc, et une édition à Dakar, au Sénégal, l’année dernière. Elle a été couplée avec la première édition de la Semaine africaine de l’innovation.
AP/ls/APA