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Société Publié le vendredi 18 octobre 2019 | Abidjan.net

Yamoussoukro : La Côte d’Ivoire a ouvert sa première école de guerre à Zambakro

© Abidjan.net Par DR
Yamoussoukro : La Côte d’Ivoire a ouvert sa première école de guerre à Zambakro
Yamoussoukro- 17 octobre 2019. Le ministre d`Etat, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, et toute la grande hiéarchie de l`Armée, ont procédé à l`inauguration de l`Ecole de guerre de Côte d`Ivoire ouverte à l`Ecole militaire de Zambakro, à Yamoussoukro.
Une école de guerre en Côte d’Ivoire ! C’est une réalité. Cette école vient d’ouvrir ses portes ce jeudi 17 octobre 2019 à Yamoussoukro, précisément à l’école militaire de Zambakro. Il s’agit d’une institution de formation des cadres militaires dont le lancement officiel du 1er cours d’Etudes supérieures de défense à été fait par le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko.

Le ministre a traduit sa joie et salué l’initiative de l’armée ivoirienne de se doter d’une école de guerre. Un mérite, selon lui, en 60 ans d’indépendance, pour faire face efficacement aux défis multiformes de sécurité et de défense de plus en plus pressants. Pour Hamed Bakayoko, en effet, une armée repose sur trois grands piliers que sont les hommes, la formation et les moyens. Aussi, s’est-il réjoui, au niveau des hommes, que l’armée ivoirienne soit au cœur de la formation avec l’ouverture de son école de guerre. «Nous avons un vrai défi que nos cadres militaires soient bien formés et être capables de nous apporter des solutions à la problématique du terrorisme et des menaces. Cette école, nous la voulons une école d’excellence et d’anticipation et de stratégie », a-t-il indiqué. Car, a poursuivi le patron de la Défense nationale, la première réponse aux menaces terroristes et autres, c’est l’anticipation. Raison pour laquelle, il a invité les chercheurs et enseignants à tabler sur les potentialités de menaces et les réponses à proposer.

Aujourd’hui, a souligné le ministre d’Etat, les pays ont besoin d’une véritable expertise pour anticiper sur les menaces au risque de s’exposer à des situations difficiles à gérer face à l’ardeur des terroristes et les narcotrafiquants à conquérir des territoires pour s’y installer et développer une économie criminelle. «Je pense qu’il faut toujours avancer. C’est cette idée qui doit guider la formation de nos cadres militaire. La Côte d’Ivoire est aujourd’hui un pays stratégique dans la sous-région, et c’est important que nous puissions aller au-delà des enjeux ivoiro-ivoiriens pour voir notre place dans la sous-région et sur le continent », a-t-il fait noter.

Partageant sa grande satisfaction, le chef d’Etat-major général des Forces armées de Côte d’Ivoire, le Général de division Lassina Doumbia, a dit tout l’intérêt que la Côte d’Ivoire à d’intégrer le cercle fermé des nations dont les Forces Armées disposent, en interne, d’un cycle complet de formation des Officiers. Ce, depuis la formation initiale jusqu’à l’Institut d’Etudes Stratégiques et de Défense, en passant par le perfectionnement et les brevets d’Enseignement militaire supérieur 1 et 2. Il a saisi l’occasion pour remercier vivement le ministre de la Défense qui a cru au projet, selon lui, et a fortement contribué à sa réalisation. « Le besoin est réel, de former des chefs militaires capables d’exercer des responsabilités de haut niveau, dans des organismes ministériels ou interministériels, de conseiller et d’éclairer les décisions parce que bien imprégnés de l’environnement géostratégique, international mais surtout pertinents sur les problématiques africaines ; car en définitive, dans cette globalisation, les particularismes régionaux existent, notamment en matière sécuritaire. Les demandes d’inscription reçues des armées africaines à l’annonce de l’ouverture de l’Ecole de Guerre en Côte d’Ivoire sont là pour certifier de la réalité », a-t-il signifié.

Le Gal Lassina Doumbia précisera que le désir d’avoir des officiers à même d’exercer dans des Etats-majors d’armées ou interarmées, et dans des états-majors multinationaux, ne peut être considéré comme un luxe, mais plutôt comme une nécessité face aux nouveaux fléaux. La réponse à ces fléaux, souligne-t-il, exige la formation de coalition, la mutualisation des moyens tant humains que matériels.

A l’en croire, les 15 premiers stagiaires de l’école de guerre de Zambakro dont 11 Ivoiriens, devront être capables, à la fin de leurs études, d’explorer les différentes dimensions des conflits humain, militaire, diplomatique, sociale, politique, psychologique et économique. Ils pourront, peut-être, permettre de les résoudre sans recourir à la violence.

A la suite de ces hautes autorités de la Défense nationale, une conférence inaugurale du 1er cours d’études supérieures de défense ayant pour thème : ‘’la maitrise de la guerre, une constante de l’humanité’’ a été prononcée par le Dr Arthur Banga, enseignant-chercheur à l’université Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan Cocody.

F.D.B
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