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Politique Publié le mardi 20 octobre 2020 | Le Nouveau Réveil

Après la déclaration de certains chefs du Sanwi / Le ministre Marcel Amon-Tanoh réagit : « Je me suis trompé, je le dis haut et fort… »

© Le Nouveau Réveil Par Donald
Présidentielle 2020 : point de presse de Marcel Amon Tanoh relatif à l’invalidation de sa candidature
Abidjan le mardi 15 septembre 2020. L`ex-ministre des affaires étrangères Marcel Amon Tanoh a animé ce mardi un point de presse relatif à l’invalidation de sa candidature par le conseil constitutionnel
Après la sortie des « pseudos » chefs cantons contre le ministre Marcel Amon-Tanoh, prononçant sa radiation de sa qualité de fils du royaume du Sanwi, le Bureau de la coordination des vice-présidents du Pdci-Rda est allé lui exprimer ses encouragements et le féliciter pour sa séparation d’avec le camp des ennemis de la Côte d’Ivoire.

Mesdames et messieurs les ministres, messieurs les vice-présidents, je vous dis merci beaucoup. Le roi du Sanwi m’a appelé, hier, en tant que le chef du royaume. Moi, je suis du Sanwi, Ezan Akélé est là. Même quand on prend ceux qui ont parlé, ils sont tous déchus par le roi. Ce sont des gens qui, aujourd’hui, ne sont pas en fonction, ces prétendus chefs de canton y compris le chef du canton qui intronise le roi du Sanwi. Le député-maire d’Aboisso est là. Pour moi, c’est significatif que le député-maire d’Aboisso fasse partie de la délégation. Vous avez mentionné mon père tout l’heure, le doyen Lambert Amon-Tanoh. Vous savez, c’est la différence qu’il y a entre la Côte d’Ivoire éduquée et la Côte d’Ivoire qui ne l’est pas. Aujourd’hui, c’est l’éducation qui fait la différence. Quand je parle d’éducation, je ne parle pas de milieu social. Je parle de l’éducation que les parents donnent à leurs enfants, que ce soit au village, en ville, quel que soit le milieu social auquel on appartient, l’éducation qui puise dans les valeurs africaines, dans les valeurs ancestrales de la Côte d’Ivoire. Ces valeurs-là sont dans toutes les régions de Côte d’Ivoire. Par ces valeurs, on nous a inculqué quelque chose, l’erreur est humaine. C’est persister dans l’erreur qui est diabolique. Je me suis trompé et je le dis haut et fort pour que ce soit entendu, n’en déplaise à certains. Aujourd’hui, je reconnais publiquement m’être trompé. C’est de ça qu’il s’agit. Nous voulons reconstruire la Côte d’Ivoire des valeurs, parce que cette Côte d’Ivoire-là a existé. C’est au nom de ces valeurs-là que vous êtes venus ici aujourd’hui. Valeurs de solidarité, de fraternité, d’amour. C’est comme ça que j’ai terminé mon discours au stade Félix Houphouët-Boigny. Quand je vois la qualité de la délégation, je dois vous dire que ça m’honore. Il faut que la honte existe à nouveau, que l’Ivoirien ait peur, parce qu’il connaît la honte. La honte, ça évite beaucoup de choses. La foi aussi, ça évite beaucoup de choses. La Côte d’Ivoire des valeurs doit être au centre de nos préoccupations. Je ne réponds jamais aux attaques. Je suis en politique, depuis 40 ans, je n’ai jamais répondu à une attaque. Je n’attaque pas, je ne réponds pas mais j’ai le droit de porter un jugement sur les hommes politiques dans l’exercice de leurs fonctions, surtout sur un élu pour lequel j’ai voté. Et c’est ce que j’ai fait mais je n’attaque jamais la personne. Ça, c’est la première chose. La 2ème chose, je ne dévoile jamais de secret. C’est un principe. Quand tu as connu des secrets dans la confiance, ce n’est pas parce que l’environnement change que tu dois trahir. Je ne trahirai pas de secret. Hier, j’ai rencontré le président Bédié, à ma demande. Je le vois régulièrement pour faire le point, pour prendre des conseils. Hier, je l’ai rencontré, nous avons parlé. Il était outré par ce qui s’est passé mais je l’ai rassuré sur mon état d’esprit.

Propos recueillis par JB KOUADIO
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