Une fois de plus après mon témoignage sur les tueries d'Abobo, je voudrais à travers cette contribution m'adresser à tous les frères ivoiriens et particulièrement à nous militants du FPI. La crise postélectorale que nous vivons depuis le 28 novembre vient de connaître une autre phase avec le verdict tant attendu du panel qui reconnaît Monsieur Alassane Ouattara comme vainqueur de l'élection présidentielle. En tant que militant du FPI, je fondais beaucoup d'espoir en ce panel pour sauver notre Président Laurent Gbagbo, mais hélas. Je n'ose même pas remettre en cause le travail effectué par les experts du panel qui se sont donné tous les moyens pour réussir leur mission.
Nous FPI, à travers Laurent Gbagbo, avons crié sur tous les toits que nous voulons des investigations sur ce qui s'est passé au cours de ces élections et j'ose croire que le experts mandatés par le panel ont fait ce qu'ils avaient à faire avant de proposer leur conclusion.
Mais que constatons-nous ? Messieurs Laurent Gbagbo et Yao N'dré, deux acteurs principaux de cette crise, décline l'invitation des chefs d'Etats qui devaient rendre leur conclusion, laissant Affi N'guessan et Alcide Djédjé jouer leur porte-voix.
Chers compatriotes, sincèrement, il est temps qu'on arrête tous ce petit jeu malsain et de mauvaise foi. En vérité, nous avons perdu ces élections, chers frères et sœurs du FPI et notre problème est que nous n'avons jamais pensé que cette forfaiture commise par Yao N'dré allait se retourner contre nous. Nous n'avons en fait pas mesuré la qualité et la force de frappe de l'adversaire et aujourd'hui nous payons CASH.
Arrêtons donc de nous arc-bouter depuis bientôt quatre mois sur ce pouvoir dont nous subissons jour après jour tant d'humiliation. Sincèrement, je ne reconnais plus les valeurs qui m'ont poussées à militer pour le FPI.
Monsieur Laurent Gbagbo, savez-vous ce qui se passe autour de vous ?
Avez-vous la maîtrise de vos hommes ? Pourquoi cautionnez-vous tous ces massacres contre vos semblables ? Comment permettre que des gens pilonnent avec des obus, un quartier qui vous est défavorable ? Avez-vous une considération pour nous, vos militants, qui avons porté notre choix sur vous ? Comment permettre à ce que Blé Goudé invite les jeunes à aller se faire enrôler dans l'armé et prendre les armes ? Est-ce à dire que notre armé malgré tout le semblant auquel on assiste à la RTI n'est pas prêt pour le combat ?
Pourquoi permettre tant de pillage et incendies des biens de vos opposants?
Etes-vous vraiment le même Laurent Gbagbo qui nous a fait tant rêver ? Organiser et perdre une élection n'est pas une fin en soi et croyez-moi monsieur Laurent Gbagbo, à travers vos agissements vous êtes en train de faire disparaître le FPI de la politique ivoirienne. Je peux vous rassurer d'une chose, vous me faite honte et j'ai du dégoût pour vous. Je n'ai jamais cru que le FPI pouvait tomber si bas et je m'en veux énormément de vous avoir voté.
Vouloir confisquer un pouvoir qu'on sait qu'on a réellement perdu est très malhonnête et ouvre simplement la voie de la dictature et ça vous le savez. Permettez-moi de vous faire ces remarques car mon éducation ne me permet pas de cautionner le faux. Vous êtes dans le faux depuis le 4 décembre, date de votre investiture. Je prends le malin plaisir de visionner souvent le film de cette étrange investiture et je vous demande d'en faire autant. Vous verrez dans ce film un Laurent Gbagbo troublé s'accaparant des habits de Président dont il est conscient que ceux-ci ne sont pas les siennes. Monsieur Laurent Gbagbo, pourquoi n'êtes-vous pas allé défendre votre position à Addis-Abeba et pourquoi avoir empêché Yao N'dré d'y aller ?
Chers militants du FPI, ouvrons nos yeux et ressaisissons-nous. Des gens se sont enrichis sur notre dos et veulent maintenant brûler le pays avant de s'en aller. NE LEUR PERMETTONS PAS CELA. Il y a trois mois encore je croyais en une issue favorable pour monsieur Laurent Gbagbo, mais depuis quelques semaines et face au silence de celui-ci, je me rends compte qu'il ne représente plus rien sur l'échiquier international. Ce pays est trop en avance pour vivre en autarcie comme le veut monsieur Laurent Gbagbo et nous devons refuser cela. Les discours nationalistes ne prennent plus et il est temps que nous encouragieons tous monsieur Laurent Gbagbo à céder pacifiquement le pouvoir à qui de droit. Nous ne pourrons jamais gagner ce combat car nous sommes dans le faux et Dieu n'aime pas l'injustice. A tous mes frères avec qui nous avons lutté depuis le 19 septembre 2002, qu'avons-nous obtenu ? D'autres ne sont plus de ce monde et certains sont marqués à jamais. Je vous demande donc de bien réfléchir avant de répondre à l'appel de BLE GOUDE. Ce que nous attendons de lui, ce sont des emplois et non nous envoyé à l'abattoir. Comprenons tous que nous ne pourrons rien contre la communauté internationale et l'exemple de la Libye est très édifiant. Blé Goudé est un homme perdu et laissons le seul dans ses rêveries et fantasmes, car il ne pourra jamais échapper lui, au CPI avec tous ses appels à la guerre.
A vous mes parents Ebrié, Abidjan est notre terre et nous devons tout faire pour éloigner de notre village la violence. Pourquoi allons-nous jouer les chairs à canon pour des politiciens qui sont dans le faux ? Messieurs Ouattara et Gbagbo sont respectivement de Kong et Ouragahio. Avez-vous vu la violence dans ces deux zones ? Pourquoi nous Ebrié devons nous comportons comme certains de nos frères IRRESPONSABLES de l'ouest qui ont détruit leur village à cause de la politique? Ressaisissons-nous car il est encore temps et sachez une fois pour toute que notre candidat Laurent Gbagbo a bel et bien été battu dans les urnes par le candidat Alasane Ouattara.
Monsieur Laurent Gbagbo, après avoir induit en erreur notre fils et frère Philippe Mangou n'hésitera pas à le liquider comme ce qu'il a fait à Mathias Doué. Nous devons tous nous mobiliser, vaillant peuple Atchan pour en savoir plus sur le silence si troublant de notre frère Philippe Mangou.
Que Dieu garde sa main sur ce pays.
L.E. Ferdinand
Cadre de banque
Militant FPI-section Anador
Nous FPI, à travers Laurent Gbagbo, avons crié sur tous les toits que nous voulons des investigations sur ce qui s'est passé au cours de ces élections et j'ose croire que le experts mandatés par le panel ont fait ce qu'ils avaient à faire avant de proposer leur conclusion.
Mais que constatons-nous ? Messieurs Laurent Gbagbo et Yao N'dré, deux acteurs principaux de cette crise, décline l'invitation des chefs d'Etats qui devaient rendre leur conclusion, laissant Affi N'guessan et Alcide Djédjé jouer leur porte-voix.
Chers compatriotes, sincèrement, il est temps qu'on arrête tous ce petit jeu malsain et de mauvaise foi. En vérité, nous avons perdu ces élections, chers frères et sœurs du FPI et notre problème est que nous n'avons jamais pensé que cette forfaiture commise par Yao N'dré allait se retourner contre nous. Nous n'avons en fait pas mesuré la qualité et la force de frappe de l'adversaire et aujourd'hui nous payons CASH.
Arrêtons donc de nous arc-bouter depuis bientôt quatre mois sur ce pouvoir dont nous subissons jour après jour tant d'humiliation. Sincèrement, je ne reconnais plus les valeurs qui m'ont poussées à militer pour le FPI.
Monsieur Laurent Gbagbo, savez-vous ce qui se passe autour de vous ?
Avez-vous la maîtrise de vos hommes ? Pourquoi cautionnez-vous tous ces massacres contre vos semblables ? Comment permettre que des gens pilonnent avec des obus, un quartier qui vous est défavorable ? Avez-vous une considération pour nous, vos militants, qui avons porté notre choix sur vous ? Comment permettre à ce que Blé Goudé invite les jeunes à aller se faire enrôler dans l'armé et prendre les armes ? Est-ce à dire que notre armé malgré tout le semblant auquel on assiste à la RTI n'est pas prêt pour le combat ?
Pourquoi permettre tant de pillage et incendies des biens de vos opposants?
Etes-vous vraiment le même Laurent Gbagbo qui nous a fait tant rêver ? Organiser et perdre une élection n'est pas une fin en soi et croyez-moi monsieur Laurent Gbagbo, à travers vos agissements vous êtes en train de faire disparaître le FPI de la politique ivoirienne. Je peux vous rassurer d'une chose, vous me faite honte et j'ai du dégoût pour vous. Je n'ai jamais cru que le FPI pouvait tomber si bas et je m'en veux énormément de vous avoir voté.
Vouloir confisquer un pouvoir qu'on sait qu'on a réellement perdu est très malhonnête et ouvre simplement la voie de la dictature et ça vous le savez. Permettez-moi de vous faire ces remarques car mon éducation ne me permet pas de cautionner le faux. Vous êtes dans le faux depuis le 4 décembre, date de votre investiture. Je prends le malin plaisir de visionner souvent le film de cette étrange investiture et je vous demande d'en faire autant. Vous verrez dans ce film un Laurent Gbagbo troublé s'accaparant des habits de Président dont il est conscient que ceux-ci ne sont pas les siennes. Monsieur Laurent Gbagbo, pourquoi n'êtes-vous pas allé défendre votre position à Addis-Abeba et pourquoi avoir empêché Yao N'dré d'y aller ?
Chers militants du FPI, ouvrons nos yeux et ressaisissons-nous. Des gens se sont enrichis sur notre dos et veulent maintenant brûler le pays avant de s'en aller. NE LEUR PERMETTONS PAS CELA. Il y a trois mois encore je croyais en une issue favorable pour monsieur Laurent Gbagbo, mais depuis quelques semaines et face au silence de celui-ci, je me rends compte qu'il ne représente plus rien sur l'échiquier international. Ce pays est trop en avance pour vivre en autarcie comme le veut monsieur Laurent Gbagbo et nous devons refuser cela. Les discours nationalistes ne prennent plus et il est temps que nous encouragieons tous monsieur Laurent Gbagbo à céder pacifiquement le pouvoir à qui de droit. Nous ne pourrons jamais gagner ce combat car nous sommes dans le faux et Dieu n'aime pas l'injustice. A tous mes frères avec qui nous avons lutté depuis le 19 septembre 2002, qu'avons-nous obtenu ? D'autres ne sont plus de ce monde et certains sont marqués à jamais. Je vous demande donc de bien réfléchir avant de répondre à l'appel de BLE GOUDE. Ce que nous attendons de lui, ce sont des emplois et non nous envoyé à l'abattoir. Comprenons tous que nous ne pourrons rien contre la communauté internationale et l'exemple de la Libye est très édifiant. Blé Goudé est un homme perdu et laissons le seul dans ses rêveries et fantasmes, car il ne pourra jamais échapper lui, au CPI avec tous ses appels à la guerre.
A vous mes parents Ebrié, Abidjan est notre terre et nous devons tout faire pour éloigner de notre village la violence. Pourquoi allons-nous jouer les chairs à canon pour des politiciens qui sont dans le faux ? Messieurs Ouattara et Gbagbo sont respectivement de Kong et Ouragahio. Avez-vous vu la violence dans ces deux zones ? Pourquoi nous Ebrié devons nous comportons comme certains de nos frères IRRESPONSABLES de l'ouest qui ont détruit leur village à cause de la politique? Ressaisissons-nous car il est encore temps et sachez une fois pour toute que notre candidat Laurent Gbagbo a bel et bien été battu dans les urnes par le candidat Alasane Ouattara.
Monsieur Laurent Gbagbo, après avoir induit en erreur notre fils et frère Philippe Mangou n'hésitera pas à le liquider comme ce qu'il a fait à Mathias Doué. Nous devons tous nous mobiliser, vaillant peuple Atchan pour en savoir plus sur le silence si troublant de notre frère Philippe Mangou.
Que Dieu garde sa main sur ce pays.
L.E. Ferdinand
Cadre de banque
Militant FPI-section Anador
