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Politique Publié le lundi 25 avril 2011 | Slate Afrique

"Après l`élection, Gbagbo a perdu contact avec la réalité"

© Slate Afrique Par DR
Onuci: Choi Yun Jin a condamné le meurtre de sept femmes à Abobo, le 3 mars
Vendredi 11 mars 2011. Abidjan. Photo: Choi Young-jin, chef de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire, avertit les auteurs du crime et condamné le meurtre de sept femmes lors d`une manifestation pacifique à Abobo dans la banlieue d`Abidjan la semaine dernière
Choi Young-jin, 66 ans, envoyé spécial en Côte d'Ivoire du secrétaire général des Nations unies depuis 2007, restera dans les annales comme l'homme qui a fait respecter le verdict des urnes en Afrique. Cet ancien ministre de la Corée du Sud, diplomate chevronné, ami de son compatriote Ban Ki-moon et ancien sous-secrétaire général des opérations de maintien de la paix à l'ONU (1998-99), s'est forgé une réputation de «samouraï» à Abidjan. Il fallait un caractère d'acier trempé et une détermination à toute épreuve pour faire face à l'une des plus graves crises politiques survenues en Afrique, avec le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite électorale après la présidentielle du 28 novembre 2010. Fort de son mandat de protection des civils, chef de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) et de 10.500 Casques bleus, appuyé par la force française Licorne, Choi Young-jin est allé jusqu'au bout de sa mission: la certification, une première en Afrique, d'une élection présidentielle reportée pendant cinq ans, à très hauts risques politiques. Interview.

SlateAfrique - L'annonce des résultats de l'élection présidentielle ivoirienne par Youssouf Bakayoko, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), à l'hôtel du Golf d'Abidjan, le quartier général d'Alassane Ouattara, n'était-elle pas une erreur, du point de vue politique?

Y.-J. Choi - Cela aurait pu être pire, dans la mesure où la CEI était paralysée après les élections. Laurent Gbagbo savait qu'il avait perdu, mais ne voulait pas que la CEI prononce les résultats. On aurait pu ne pas avoir de proclamation des résultats pendant des semaines. Youssouf Bakayoko, avec l'appui du camp Ouattara, voulait venir au siège de l'Onuci pour proclamer les résultats. Je lui ai expliqué que cela aurait été une erreur et aurait pu compromettre son intégrité. En tant que président de la CEI de la Côte d'Ivoire, il devait proclamer les résultats sur le territoire
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