L’insécurité grandissante dans l’ouest du pays depuis la crise, va-t-elle enfin baisser? Tout porte à le croire, si l’on s’en tient à l’impressionnant dispositif sécuritaire, l’équivalent d’un bataillon, qui a été mis sur pied depuis quelques semaines pour ramener la quiétude au sein des populations. Et particulièrement dans le Moyen Cavally. Formé conjointement d’éléments des Forces de défense et de sécurité et des Forces armées des Forces nouvelles, ce dispositif qui vise à débarrasser cette région des bandits de tous acabits, fait déjà parler de lui. Puisque depuis le 20 décembre, début de l’opération de sécurisation, un suspect, qui aurait participé à l’attaque des allogènes à Zéaglo le 24 novembre 2008, a été appréhendé et mis à la disposition de la gendarmerie de Bloléquin. L’homme qui régnait en maître absolu dans la région était particulièrement craint des populations, qui n’osaient pas le dénoncer par peur des représailles. Au- delà de cette prise, le bilan à ce jour fait état d’1 fusil calibre 12, canon scié récupéré à Duékoué, 5 fusils calibre 12 de fabrication artisanale pris à Bin-Houyé, de cartouches, d’armes blanches récupérés à Duékoué également. Comme l’a expliqué le lieutenant Tago du Bureau d’information et de presse des armées (Bipa), cette opération est fortement applaudie par les populations. Autochtones et allogènes se mettent à la disposition des forces militaires afin de faire obstacle aux braqueurs et autres coupeurs de routes qui pullulent dans la région. Et qui opèrent sans crainte jusqu’ici.
Selon le lieutenant Tago, ces opérations vont se multiplier jusqu’à la pacification de la zone. Cette mission, il faut le noter, se traduit de façon concrète par des patrouilles de dissuasion, des bouclages, des réductions de foyers criminogènes, menés par les gendarmes, policiers, eaux et forêts. Des unités ont été déjà déployées également à Bangolo et Bonoufla.
N. C
Selon le lieutenant Tago, ces opérations vont se multiplier jusqu’à la pacification de la zone. Cette mission, il faut le noter, se traduit de façon concrète par des patrouilles de dissuasion, des bouclages, des réductions de foyers criminogènes, menés par les gendarmes, policiers, eaux et forêts. Des unités ont été déjà déployées également à Bangolo et Bonoufla.
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