Le secrétaire général de la Coalition des démobilisés de Côte d’Ivoire se prononce sur la prime de 500 000 Fcfa destinée aux ex-combattants démobilisés, conformément à Ouaga IV. M. le secrétaire général, que pensez-vous de la décision prise récemment à Ouagadougou lors de la réunion qui a abouti au 4ème accord complémentaire de l’Accord de Ouagadougou et qui prévoit l’octroi d’une prime de 500.000 Fcfa aux ex-combattants démobilisés ?
C’est une bonne décision qui a été prise à Ouagadougou et elle a été bien accueillie par l’ensemble des ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles. Car je ne vous le cache pas, si cette somme est bien gérée, elle peut nous permettre de nous réinsérer facilement dans le tissu économique et social de notre pays. Et pourtant certains ex-combattants démobilisés ne partagent pas votre point de vue soutenant qu’elle est insignifiante ?
Vous savez il y a toujours des personnes qui ne veulent pas que les choses avancent afin que la Côte d’Ivoire sorte de cette crise, qui n’a que trop duré. Pour notre part, c’est-à-dire la grande majorité des ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles, nous soutenons l’Accord politique de Ouagadougou, qui, pour nous, est un bon compromis politique. Il est en train de permettre à la Côte d’Ivoire de retrouver la paix qui est un préalable à tout développement. Et cela pourrait donner l’occasion aux Ivoiriens de reprendre leurs activités, paralysées depuis le 19 septembre 2002. Quel but vise la coalition des démobilisés de Côte d’Ivoire ?
Ce mouvement lutte plus pour la réinsertion des ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles, qui aujourd’hui après leur démobilisation ne savent plus à quel saint se vouer. C’est pourquoi nous remercions le secrétaire général des Forces nouvelles, par ailleurs Premier ministre de la république de Côte d’Ivoire, de nous avoir donné un bureau au sein du secrétariat général des Forces nouvelles pour nous organiser et en même temps faciliter notre réinsertion dans la vie active. La création de la coalition des démobilisés de Côte d’Ivoire n’est-elle pas un mouvement de trop quand on sait qu’il existe déjà l’association des démobilisés dont Ouattara Brahima est le président?
Aucun démobilisé ne reconnaît Ouattara Brahima comme étant son président. Celui-ci s’est autoproclamé président, mais il n’a pas été soutenu par l’ensemble des ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles. C’est pour vous dire qu’il ne peut pas avoir un problème de leadership en notre sein. Dans la mesure où je suis le seul responsable des ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles, en qui d’ailleurs tout le monde se reconnaît. Pour cela, j’ai formé et installé des délégués de secteur des démobilisés dans tous les quartiers de la ville de Bouaké. Ils ont pour rôle de recenser tous les problèmes que rencontrent les démobilisés et de nous les faire parvenir afin qu’à notre tour, nous puissions remonter l’information jusqu’au niveau de M. Soro Karna. Celui-ci a été nommé par le secrétaire général des Forces nouvelles comme étant notre premier responsable et interlocuteur. Car désormais le temps des revendications fantaisistes est terminé en ce sens que la coalition des démobilisés de Côte d’Ivoire travaille en parfaite intelligence avec le cabinet du secrétaire général des Forces nouvelles.
Interview réalisée par Adje Jean Alexis
Correspondant régionale
C’est une bonne décision qui a été prise à Ouagadougou et elle a été bien accueillie par l’ensemble des ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles. Car je ne vous le cache pas, si cette somme est bien gérée, elle peut nous permettre de nous réinsérer facilement dans le tissu économique et social de notre pays. Et pourtant certains ex-combattants démobilisés ne partagent pas votre point de vue soutenant qu’elle est insignifiante ?
Vous savez il y a toujours des personnes qui ne veulent pas que les choses avancent afin que la Côte d’Ivoire sorte de cette crise, qui n’a que trop duré. Pour notre part, c’est-à-dire la grande majorité des ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles, nous soutenons l’Accord politique de Ouagadougou, qui, pour nous, est un bon compromis politique. Il est en train de permettre à la Côte d’Ivoire de retrouver la paix qui est un préalable à tout développement. Et cela pourrait donner l’occasion aux Ivoiriens de reprendre leurs activités, paralysées depuis le 19 septembre 2002. Quel but vise la coalition des démobilisés de Côte d’Ivoire ?
Ce mouvement lutte plus pour la réinsertion des ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles, qui aujourd’hui après leur démobilisation ne savent plus à quel saint se vouer. C’est pourquoi nous remercions le secrétaire général des Forces nouvelles, par ailleurs Premier ministre de la république de Côte d’Ivoire, de nous avoir donné un bureau au sein du secrétariat général des Forces nouvelles pour nous organiser et en même temps faciliter notre réinsertion dans la vie active. La création de la coalition des démobilisés de Côte d’Ivoire n’est-elle pas un mouvement de trop quand on sait qu’il existe déjà l’association des démobilisés dont Ouattara Brahima est le président?
Aucun démobilisé ne reconnaît Ouattara Brahima comme étant son président. Celui-ci s’est autoproclamé président, mais il n’a pas été soutenu par l’ensemble des ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles. C’est pour vous dire qu’il ne peut pas avoir un problème de leadership en notre sein. Dans la mesure où je suis le seul responsable des ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles, en qui d’ailleurs tout le monde se reconnaît. Pour cela, j’ai formé et installé des délégués de secteur des démobilisés dans tous les quartiers de la ville de Bouaké. Ils ont pour rôle de recenser tous les problèmes que rencontrent les démobilisés et de nous les faire parvenir afin qu’à notre tour, nous puissions remonter l’information jusqu’au niveau de M. Soro Karna. Celui-ci a été nommé par le secrétaire général des Forces nouvelles comme étant notre premier responsable et interlocuteur. Car désormais le temps des revendications fantaisistes est terminé en ce sens que la coalition des démobilisés de Côte d’Ivoire travaille en parfaite intelligence avec le cabinet du secrétaire général des Forces nouvelles.
Interview réalisée par Adje Jean Alexis
Correspondant régionale