GRAND-BASSAM - La pauvreté a bondi entre 1985 et 2008 en Côte d`Ivoire, un Ivoirien sur deux vivant actuellement avec moins d`un euro par jour (660 FCFA), selon un rapport publié lundi.
"Aujourd`hui, une personne sur deux est pauvre, contre une sur dix en 1985,
et le nombre de pauvres a été multiplié par 10 en l`espace d`une génération",
indique le rapport baptisé Document de stratégie de réduction de la pauvreté
(DSRP).
Selon l`étude réalisée par le ministère ivoirien du Plan, "est pauvre en
2008 (l`Ivoirien) qui a une dépense de consommation inférieure à 241.145 FCFA
(367,5 EUR) soit 661 FCFA par jour (1 EUR)".
"La pauvreté a ainsi connu une hausse tendancielle passant de 10% en 1985 à
36,8 en 1995 et à 33,6 en 1998, avant de remonter à 38,4% en 2002 puis à 48,9%
en 2008, en raison des crises sociopolitiques", explique le DSRP rendu public
à l`ouverture d`un atelier à Grand-Bassam (30 Km au sud-est d`Abidjan).
Cet atelier, auquel participent la Banque mondiale et l`Union européenne,
permettra de valider le DSRP, élaboré par les autorités ivoiriennes en vue de
bénéficier d`un allègement de la dette.
Le document révèle également une croissance de la pauvreté en milieu rural,
qui touche 12 personnes sur 20, contre la moitié en milieu urbain.
"Le taux de pauvreté en milieu rural s`est particulièrement aggravé dans la
période récente qui a coïncidé avec celle de la crise militaro-politique. Il
est ainsi passé de 49% en 2002 à 62,45% en 2008, soit une augmentation de plus
de 13 points alors que cette progression n`est que de 4 points en milieu
urbain", précise le rapport.
Abidjan, capitale économique ivoirienne et plus grande mégapole du pays (4
millions d`habitants), se retrouve en tête des villes les plus "riches", avec
21% de pauvres en 2008 contre 77,3% à Korhogo, localité située dans le nord du
pays, contrôlé depuis 2002 par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Le ministre du Plan Paul-Antoine Bohoun Bouabré a exprimé l`engagement du
gouvernement à "traquer ce fléau partout en vue de l`éradiquer".
"Aujourd`hui, une personne sur deux est pauvre, contre une sur dix en 1985,
et le nombre de pauvres a été multiplié par 10 en l`espace d`une génération",
indique le rapport baptisé Document de stratégie de réduction de la pauvreté
(DSRP).
Selon l`étude réalisée par le ministère ivoirien du Plan, "est pauvre en
2008 (l`Ivoirien) qui a une dépense de consommation inférieure à 241.145 FCFA
(367,5 EUR) soit 661 FCFA par jour (1 EUR)".
"La pauvreté a ainsi connu une hausse tendancielle passant de 10% en 1985 à
36,8 en 1995 et à 33,6 en 1998, avant de remonter à 38,4% en 2002 puis à 48,9%
en 2008, en raison des crises sociopolitiques", explique le DSRP rendu public
à l`ouverture d`un atelier à Grand-Bassam (30 Km au sud-est d`Abidjan).
Cet atelier, auquel participent la Banque mondiale et l`Union européenne,
permettra de valider le DSRP, élaboré par les autorités ivoiriennes en vue de
bénéficier d`un allègement de la dette.
Le document révèle également une croissance de la pauvreté en milieu rural,
qui touche 12 personnes sur 20, contre la moitié en milieu urbain.
"Le taux de pauvreté en milieu rural s`est particulièrement aggravé dans la
période récente qui a coïncidé avec celle de la crise militaro-politique. Il
est ainsi passé de 49% en 2002 à 62,45% en 2008, soit une augmentation de plus
de 13 points alors que cette progression n`est que de 4 points en milieu
urbain", précise le rapport.
Abidjan, capitale économique ivoirienne et plus grande mégapole du pays (4
millions d`habitants), se retrouve en tête des villes les plus "riches", avec
21% de pauvres en 2008 contre 77,3% à Korhogo, localité située dans le nord du
pays, contrôlé depuis 2002 par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Le ministre du Plan Paul-Antoine Bohoun Bouabré a exprimé l`engagement du
gouvernement à "traquer ce fléau partout en vue de l`éradiquer".