La crise qui secoue la Côte d'Ivoire depuis 2002 a profondément perturbé les ambitions de l'Association des Ecricains de Côte d'Ivoire (AECI). Le président de l'AECO, Foua Ernest , est sérieusement ébranlé : "La parenthèse de sang a démobilisé les écrivains. Quand j'ai été élu en 2004, j'ai établi un programme d'activités qui prenait en compte la réhabilitation du siège des écrivains situé à la Riviera Palmeraie. J'ai également plaidé pour que l'AECI bénéficie d'une subvention de la tutelle. Malheureusement, je n'ai pas eu de satisfaction malgré mes différentes démarches. Mais il fallait coûte que coûte faire en sorte que l'Association aille de l'avant. J'ai eu l'opportunité d'ouvrir un partenariat avec l'Association pour la promotion des sciences de l'information documentaire. C'est avec cette association que l'AECI a lancé la caravane du livre en 2005. Cette caravane a enregistré la participation de trois communes du District d'Abidjan, en l'occurrence Port-Bouet, Marcory, Treichville. Avant cela, l'AECI a conçu une caravane plus étendue qui a pris en compte toutes les communes d'Abidjan et quelques villes de l'intérieur du pays grâce à l'appui de l'ONUCI. Ce projet n'ira pas à son terme. Il a été rompu par les fameux événements de 2004”. Après ce grand moment de flottement, l'AECI, toujours sous l'impulsion de son président Foua Ernest de Saint Sauveur, a mis sur pied. “La Noel du livre”, au Groupe de Recherche sur la Tradition Orale (GRTO), le lundi 22 décembre. Cette rencontre de remobilisation a connu un réel succès. L'autre satisfaction s'inscrit dans la nouvelle organisation ou organigramme du Bureau Ivoirien du Droit d'Auteur (BURIDA).
“Je suis heureux pour les créateurs ivoiriens, quant à la pertinence de la reforme du BURIDA. Cette reforme prend en compte tous les créateurs, quelles que soient leurs disciplines.
Aujourd'hui, c'est le BURIDA seul qui est officiellement indiqué pour la collecte et la répartition des droits d'auteur sur toute l'étendue du territoire”, fait remarquer Foua Ernest de Saint Sauveur. Il apprécie que c'est la première fois que le Directeur général du BURIDA sera désigné à la suite d'un appel à candidature et que ce sont les associés qui procéderont désormais à sa désignation. Cela montre l'autonomie du BURIDA. Le président de l'AECI est également séduit par l'application de l'assistance sociale qui promet l'épanouissement des associés. Le conseil d'administration, une autre source de satisfaction, est mise en place par l'Assemblée générale, formée du collège des créateurs, 170 au total. Pour Foua Ernest de Saint Sauveur, tout est appréciable, mais il y a un point à améliorer. Il s'agit de l'Assemblée générale, déséquilibrée avec ses 12 collèges de créateurs. “Nous notons, explique-t-il, qu'il n'y a pas un nombre égal d'associés dans les différents collèges.Le collège des auteurs compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d'œuvres musicales comprend lui seul 95 associés alors que tous les autres collèges sont à 10 ou 15 associés. Nous relevons que la prééminence des artistes musiciens trouble le jeu". Le président de l'Association des Ecrivains de Côte d'Ivoire est optimiste, sachant que les années à venir réservent bien d'autres difficultés à franchir.
Azo Vauguy
“Je suis heureux pour les créateurs ivoiriens, quant à la pertinence de la reforme du BURIDA. Cette reforme prend en compte tous les créateurs, quelles que soient leurs disciplines.
Aujourd'hui, c'est le BURIDA seul qui est officiellement indiqué pour la collecte et la répartition des droits d'auteur sur toute l'étendue du territoire”, fait remarquer Foua Ernest de Saint Sauveur. Il apprécie que c'est la première fois que le Directeur général du BURIDA sera désigné à la suite d'un appel à candidature et que ce sont les associés qui procéderont désormais à sa désignation. Cela montre l'autonomie du BURIDA. Le président de l'AECI est également séduit par l'application de l'assistance sociale qui promet l'épanouissement des associés. Le conseil d'administration, une autre source de satisfaction, est mise en place par l'Assemblée générale, formée du collège des créateurs, 170 au total. Pour Foua Ernest de Saint Sauveur, tout est appréciable, mais il y a un point à améliorer. Il s'agit de l'Assemblée générale, déséquilibrée avec ses 12 collèges de créateurs. “Nous notons, explique-t-il, qu'il n'y a pas un nombre égal d'associés dans les différents collèges.Le collège des auteurs compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d'œuvres musicales comprend lui seul 95 associés alors que tous les autres collèges sont à 10 ou 15 associés. Nous relevons que la prééminence des artistes musiciens trouble le jeu". Le président de l'Association des Ecrivains de Côte d'Ivoire est optimiste, sachant que les années à venir réservent bien d'autres difficultés à franchir.
Azo Vauguy
