Libéralisation de l`espace audiovisuel : Afrisat s`installe à Abidjan

Révolutionner l'univers des médias en Côte d'Ivoire. C'est ce à quoi aspire René Williams Koué Bi, responsable d'Afrisat international. Il a animé, à cet effet, une conférence de presse vendredi au Wafou à Biétry. Après les expériences dans l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations de basket-ball, du championnat Ligue 1 du Ghana, M. Kouebi a annoncé qu'il a décidé d'installer l'artillerie lourde d'Afrisat international à Abidjan. «Nous allons créer dans les mois à venir une véritable cité de l'audiovisuel. Elle sera doté de deux méga studios de production télé, de quatre régies de montages Avid-numériques non linéaires et une linéaire, de deux studios de sons dont l'un va servir au Synking, à la synchronisation en plusieurs langues des feuilletons, spots et messages de campagne commerciale. Et le second sera utilisé comme music studio», a-t-il dit. Et de poursuivre «nous allons continuer à créer des contenus (séries TV et programmes divers) que nous allons mettre à la disposition de nos clients et des télévisions partenaires, à effectuer la montée satellitaire des grands événements africains ou autres qu'ils soient ceux de nos clients ou les nôtres.» Il a en outre apprécié, l'idée du chef de l'Etat d'installer des télévisions dans les régions de Côte d'Ivoire. A ce titre, il voit trois télévisions régionales dans la zone d'Abidjan qu'il a dénommée «Zone 1». «Tout ceci permettra d'avoir des télévisions viables qui pourront traiter l'actualité locale et promouvoir toutes les réussites locales. Ces télés vont résorber le chômage des techniciens supérieurs et autres diplômés ou professionnels de la communication, de l'audiovisuel et du marketing.» Concernant le Championnat des nations 2009 (Chan), il a proposé son expertise, sa compétence et ses hommes pour la couverture de la compétition. «Nous nous mettons à la disposition de notre pays et du Cochan pour faire du Chan une réussite et démontrer ainsi que la Côte d'Ivoire regorge des fils dignes ayant maîtrisé la technologie satellitaire», a-t-il rassuré.


Issa T.Yéo