“Ce ne sont pas les populations qui ont créé les déficits de 69 milliards à la SIR”
Les transporteurs vont-ils se mettre en grève ? Assurément oui. Parce que les négociations entamées entre ceux-ci et le gouvernement ont buté sur des positions tranchées. L'Etat avance les déficits de la SIR évalués à 69 milliards pour refuser une quelconque baisse du prix du carburant .Un argument que les transporteurs qualifient de simpliste et menacent de stationner leurs véhicules au cas où la situation ne change pas. " Nos propositions ne sont pas négociables. Nous n'avons pas l'information que nous sommes ceux qui ont créé les déficits à la SIR. En tout cas, ce sont ni les populations, ni les opérateurs économiques que nous sommes. L'Etat doit payer. " A fait savoir M. Touré Adama, président de la Coordination des gares routières. Sur les antennes de la radio ONUCI-FM, celui-ci a expliqué que la seule faveur qu'ils peuvent accorder au gouvernement, c'est de lui permettre de fixer le prix du gasoil à 300 francs. Les transporteurs, on le sait, demandent que le super et l'essence soient vendus à 500 francs CFA le litre et le gasoil à 400 francs .Des propositions rejetées par le pouvoir actuel. Et pourtant, ajoute M. Touré Adama " Le prix du baril ne peut que descendre. " Pour le reste, il indique que le gouvernement est en concertation afin de décider de la conduite à tenir. Mais le président de la Coordination des gares rouitièes ne démord pas. " Cette fois-ci, on va négocier avec le gouvernement pendant que nos véhicules sont mis à l'abri. " Une menace qui situe un peu les usagers sur les dangers auxquels ils pourraient être exposés dans les jours prochains.
DJE KM
Les transporteurs vont-ils se mettre en grève ? Assurément oui. Parce que les négociations entamées entre ceux-ci et le gouvernement ont buté sur des positions tranchées. L'Etat avance les déficits de la SIR évalués à 69 milliards pour refuser une quelconque baisse du prix du carburant .Un argument que les transporteurs qualifient de simpliste et menacent de stationner leurs véhicules au cas où la situation ne change pas. " Nos propositions ne sont pas négociables. Nous n'avons pas l'information que nous sommes ceux qui ont créé les déficits à la SIR. En tout cas, ce sont ni les populations, ni les opérateurs économiques que nous sommes. L'Etat doit payer. " A fait savoir M. Touré Adama, président de la Coordination des gares routières. Sur les antennes de la radio ONUCI-FM, celui-ci a expliqué que la seule faveur qu'ils peuvent accorder au gouvernement, c'est de lui permettre de fixer le prix du gasoil à 300 francs. Les transporteurs, on le sait, demandent que le super et l'essence soient vendus à 500 francs CFA le litre et le gasoil à 400 francs .Des propositions rejetées par le pouvoir actuel. Et pourtant, ajoute M. Touré Adama " Le prix du baril ne peut que descendre. " Pour le reste, il indique que le gouvernement est en concertation afin de décider de la conduite à tenir. Mais le président de la Coordination des gares rouitièes ne démord pas. " Cette fois-ci, on va négocier avec le gouvernement pendant que nos véhicules sont mis à l'abri. " Une menace qui situe un peu les usagers sur les dangers auxquels ils pourraient être exposés dans les jours prochains.
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