Le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp) de Côte d’Ivoire a été validé hier, au terme des deux derniers jours de travaux dont l’objectif était d’y intégrer les dernières observations des partenaires nationaux et internationaux. Comme à l’ouverture, c’est le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré, artisan principal de l’élaboration de ce document, qui a clôturé les travaux non sans se féliciter de l’aboutissement de ce long processus. Lequel prend racine en 2000 avant d’être interrompu en 2002 du fait de la crise militaro-politique. Il a fallu attendre décembre 2007, pour qu’il soit relancé (de 3 ans) en vue de prendre en compte les contraintes et aspirations nouvelles nées de la longue période de crise. Cet aboutissement a été l’occasion, pour lui, de féliciter également l’équipe d’experts ivoiriens. Conduite par son directeur du développement, Diaby Lanciné, elle a travaillé d’arrache-pied pour tenir non seulement dans le délai, mais aussi pour disposer d’un document de très bonne qualité. Dans le rapport général de l’atelier qui vient de valider le Dsrp, lu par la conseillère technique du ministre de l’Economie et des Finances, Mme Lattro, il ressort que les participants, issus de l’administration publique (à travers toutes ses composantes), de la société civile, du secteur privé et des partenaires au développement, ont approuvé ce document de stratégie de réduction de la pauvreté, parce qu’il fédère, judicieusement, les aspirations des populations ivoiriennes et de tous ceux qui résident en Côte d’Ivoire. Ils ont également déterminé l’ensemble des indicateurs d’impact nécessaires pour donner une plus forte contenance au document ivoirien, revu en certains points le cadre institutionnel et procédé à certaines reformulations. Ces 2 jours de travaux, supervisés par le directeur du développement, Diaby Lanciné, coordonnateur du processus d’élaboration du Dsrp, ont donc permis de réajuster ce document de portée capitale pour l’ensemble des Ivoiriens. D’ailleurs, le ministre d’Etat Bohoun Bouabré n’a pas manqué de le souligner à la clôture: «Nous avons mis dans ce document, ce que nous pensions y mettre, parce qu’il a été élaboré sur une base participative. Maintenant qu’il est validé sous réserve de quelques petites observations, nous allons faire en sorte que très rapidement, le conseil des ministres en soit saisi ; et qu’avant le 10 janvier, ce document soit communiqué (officiellement) au Fonds monétaire international (Fmi) et à la Banque mondiale», a-t-il déclaré. Mais pour le ministre du Plan et du Développement, le Dsrp n’a fait qu’indiquer la stratégie de réduction de la pauvreté. Maintenant, le gouvernement devra décliner cette stratégie en programmes et/ou projets sectoriels opérationnels susceptibles d’améliorer les conditions de vie des populations, de créer les conditions d’attraction des investissements directs étrangers.
Goore Bi Hue
Goore Bi Hue
