“Pour ceux qui ne le savent pas, l’esprit des prisonniers, c’est de s’évader. Avec ce qui vient d’arriver, il n’est pas utile de tirer à boulets rouges sur le Cecos. Quand on travaille, on peut aussi faillir. C’est une erreur. Habituellement on travaille bien. Nous n’avons pas de déclarations détaillées à faire. Mais sachez que le prisonnier est en prison. S’il a su que l’élément du Cecos n’était pas à son poste de surveillance, c’est que des gens l’en ont informé. Tout ceci est fait à dessein parce que des gens manœuvrent pour que le Cecos quitte la Maca. D’où ces actes de nature à ternir son image. Ce n’est pas un problème. Nous savons désormais que le nom de la Maca rime avec celui du Cecos. Nous en prenons conscience. C’est pourquoi au moment où je vous parle, de nouvelles dispositions opérationnelles sont prises pour mieux gérer la Maca. Parce que, quand il y a faute, on rectifie le tir”. C’est ainsi qu’a réagi hier, par téléphone, un haut responsable du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos) ayant requis l’anonymat. Il a été interrogé par rapport aux évasions de prisonniers enregistrées lundi à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Des sources crédibles imputent la responsabilité de ces évasions (21) au Cecos. Puisque ces informations relevent une cassure au sein du dispositif sécuritaire mis en place par les hommes du général Guai Bi Poin. Le durcissement de ton qu’affiche dorénavant le Cecos devrait conduire à la prévention d’éventuelles évasions.
Le Cecos a fait son apparition à la Maca en 2006 pour une mission de sécurisation. Cette présence était intervenue à la suite d’une évasion record de 4 mille individus en 2004.
Félix Teha Dessrait
dessrait@yahoo.fr
Le Cecos a fait son apparition à la Maca en 2006 pour une mission de sécurisation. Cette présence était intervenue à la suite d’une évasion record de 4 mille individus en 2004.
Félix Teha Dessrait
dessrait@yahoo.fr