BOUAKE - Le retour de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, publique) est "imminent" dans le nord du pays, tenu par l`ex-rébellion et où elle ne diffuse plus depuis le début en 2002 de la crise qui coupe le pays en deux, a annoncé mercredi un représentant du groupe.
"Dans les toutes prochaines semaines, des missions opérationnelles seront
là pour étudier techniquement toutes les conditions d`un retour que je vous
dis imminent", a indiqué à la presse le conseiller du directeur général de la
RTI chargé des régions, Lazard Sayé Aka, après une rencontre avec
l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) dans leur fief de Bouaké (centre).
Depuis l`éclatement de la crise ivoirienne, les locaux et les moyens
techniques de la RTI sont utilisés par les FN, qui diffusent sur "TV notre
patrie" et "Ivoire FM".
Les FN sont "prêtes à apporter l`appui nécessaire" pour le retour de la RTI
à Bouaké, a déclaré leur directeur de cabinet adjoint, André Deha Ouattara.
La Côte d`Ivoire est coupée en deux depuis le coup d`Etat manqué des
rebelles contre le président Laurent Gbagbo en septembre 2002, qui avait
entraîné la partition du pays en un nord rebelle et un sud gouvernemental.
Les deux parties ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord, complété
en décembre 2008, qui prévoit la réunification du pays.
"Dans les toutes prochaines semaines, des missions opérationnelles seront
là pour étudier techniquement toutes les conditions d`un retour que je vous
dis imminent", a indiqué à la presse le conseiller du directeur général de la
RTI chargé des régions, Lazard Sayé Aka, après une rencontre avec
l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) dans leur fief de Bouaké (centre).
Depuis l`éclatement de la crise ivoirienne, les locaux et les moyens
techniques de la RTI sont utilisés par les FN, qui diffusent sur "TV notre
patrie" et "Ivoire FM".
Les FN sont "prêtes à apporter l`appui nécessaire" pour le retour de la RTI
à Bouaké, a déclaré leur directeur de cabinet adjoint, André Deha Ouattara.
La Côte d`Ivoire est coupée en deux depuis le coup d`Etat manqué des
rebelles contre le président Laurent Gbagbo en septembre 2002, qui avait
entraîné la partition du pays en un nord rebelle et un sud gouvernemental.
Les deux parties ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord, complété
en décembre 2008, qui prévoit la réunification du pays.