Avec 1,262 milliard Fcfa, le conseil général d'Odienné a évité à ce département de plonger dans l'asphyxie. Le lundi 15 décembre dernier, le conseil général d'Odienné a tenu sa dernière session de l'année à la salle des fêtes de la mairie de ladite ville. Le président du conseil Abdoulaye Koné entouré de son bureau, a fait le bilan des réalisations du conseil général. C'est au total 1,262 milliard Fcfa qui a été investi dans le département, selon Abdoulaye Koné. Cette somme qui représente le budget d'investissement cumulé depuis 2004, a évité l'asphyxie au département. "Notre objectif a été détourné par la crise du 19 septembre 2002. Très vite, nous avons dû faire face à celle-ci. Aussi, avons-nous mis l'accent sur l'éducation et la santé", a fait savoir Abdoulaye Koné. Les 14 ambulances offertes dans différents centres de santé (qui ont bénéficié d'équipements sanitaires) de la sous-préfecture et de la commune ont permis aux professionnels de la santé restés sur place ou bénévoles, de "sauver de nombreuses vies". Dix centres de santé ont été réhabilités à Goulia, à Seydougou, à Séguélon et à Kaniasso. Treize logements d'infirmiers ont été réhabilités dans sept sous-préfectures dont six à Madinani.
3336 tables bancs
Le conseil général, dans le bilan dressé par son président a dû se concentrer sur la réhabilitation de 29 écoles primaires notamment à Minignan, à Odienné et à Bako. Une école primaire a été construite à Séguélon. Au total, 3336 tables bancs ont été offertes à certaines écoles primaires de Gbéléban, d'Odienné, de Bako, etc tout comme le conseil a pourvu d'autres en mobiliers.
La route, véritable casse-tête chinois pour les élus de la région du Denguélé a constitué une autre priorité pour le conseil. "Nous avons 3665 Kms de routes non bitumées dans un département vaste de 21.000 Km2", a déclaré Abdoulaye Koné pour faire comprendre au public venu nombreux les raisons pour lesquelles, le conseil n'arrive pas à s'occuper parfaitement des routes du département. "Ce sont des investissements lourds", a-t-il fait savoir, invitant au passage l'Etat à prendre en charge le bitumage, sinon le reprofilage des voies du département. Néanmoins, avec un budget d'investissement moyen annuel qui ne dépasse pas 400 millions Fcfa, le conseil a procédé au reprofilage de plus de 500 Kms de route, procédé au lotissement de 18 localités et ouvert 9 rues.
La fierté du Denguélé
L'hydraulique villageoise a été aussi au cœur des investissements du conseil général. 247 pompes villageoises ont été réparées. Il y a eu en outre l'extension du réseau d'eau et du réseau électrique notamment à Odienné et a Logbanasso. Dans le domaine du sport, le stade Mamadou Coulibaly a été entièrement rénové. Ce site est aujourd'hui une véritable fierté des Odiennéka qui en sont autant fiers que de leur équipe l'Association sportive du Denguélé qui reçoit, il faut le signaler, une subvention de la part du conseil.
En 2008, le bureau conduit par Abdoulaye Koné a mis un point d'honneur à construire le marché de Karabiri (en finition), à achever la clôture du siège du conseil, etc.
Concernant le bitumage de certaines voies d'Odienné qui rentre dans le cadre d'un programme de l'Union européenne, et qui marque des pas, le président Abdoulaye Koné a invité l'opérateur attributaire du marché à accélérer les travaux.
En 2009, l'une des priorités du conseil sera le reprofilage des routes fortement dégradées dans le département. Pour ce faire, le bureau du conseil est en train de tout mettre en œuvre pour acquérir des engins de travaux publics. Dans un département vaste comme quatre fois Abidjan, les travaux à faire sont nombreux. Pour Abdoulaye Koné, outre l'apport attendu des cadres, c'est "un problème politique dont la solution doit être politique".
André Silver Konan
Envoyé spécial
3336 tables bancs
Le conseil général, dans le bilan dressé par son président a dû se concentrer sur la réhabilitation de 29 écoles primaires notamment à Minignan, à Odienné et à Bako. Une école primaire a été construite à Séguélon. Au total, 3336 tables bancs ont été offertes à certaines écoles primaires de Gbéléban, d'Odienné, de Bako, etc tout comme le conseil a pourvu d'autres en mobiliers.
La route, véritable casse-tête chinois pour les élus de la région du Denguélé a constitué une autre priorité pour le conseil. "Nous avons 3665 Kms de routes non bitumées dans un département vaste de 21.000 Km2", a déclaré Abdoulaye Koné pour faire comprendre au public venu nombreux les raisons pour lesquelles, le conseil n'arrive pas à s'occuper parfaitement des routes du département. "Ce sont des investissements lourds", a-t-il fait savoir, invitant au passage l'Etat à prendre en charge le bitumage, sinon le reprofilage des voies du département. Néanmoins, avec un budget d'investissement moyen annuel qui ne dépasse pas 400 millions Fcfa, le conseil a procédé au reprofilage de plus de 500 Kms de route, procédé au lotissement de 18 localités et ouvert 9 rues.
La fierté du Denguélé
L'hydraulique villageoise a été aussi au cœur des investissements du conseil général. 247 pompes villageoises ont été réparées. Il y a eu en outre l'extension du réseau d'eau et du réseau électrique notamment à Odienné et a Logbanasso. Dans le domaine du sport, le stade Mamadou Coulibaly a été entièrement rénové. Ce site est aujourd'hui une véritable fierté des Odiennéka qui en sont autant fiers que de leur équipe l'Association sportive du Denguélé qui reçoit, il faut le signaler, une subvention de la part du conseil.
En 2008, le bureau conduit par Abdoulaye Koné a mis un point d'honneur à construire le marché de Karabiri (en finition), à achever la clôture du siège du conseil, etc.
Concernant le bitumage de certaines voies d'Odienné qui rentre dans le cadre d'un programme de l'Union européenne, et qui marque des pas, le président Abdoulaye Koné a invité l'opérateur attributaire du marché à accélérer les travaux.
En 2009, l'une des priorités du conseil sera le reprofilage des routes fortement dégradées dans le département. Pour ce faire, le bureau du conseil est en train de tout mettre en œuvre pour acquérir des engins de travaux publics. Dans un département vaste comme quatre fois Abidjan, les travaux à faire sont nombreux. Pour Abdoulaye Koné, outre l'apport attendu des cadres, c'est "un problème politique dont la solution doit être politique".
André Silver Konan
Envoyé spécial
