Rentré d’Accra hier où il a assisté à l’investiture du nouveau président du Ghana, le Président Laurent Gbagbo a annoncé les couleurs des prochaines élections en Côte d’Ivoire. Pour le Chef de l’Etat, ces élections marcheront normalement comme au Ghana et dans d’autres pays d’Afrique. «Les élections qui marchent, il y en a beaucoup plus en Afrique que les élections qui ne marchent pas. On a l’impression que toute l’Afrique, c’est le Kenya, c’est le Zimbabwe. Mais les élections où ça marche normalement, c’est ça qui est courant. Mais comme on le dit, on ne parle jamais d’un train qui est à l’heure. Les gens passent donc leur temps à parler des trains qui ne sont pas à l’heure. Sinon, ça marche en Afrique et ça marchera en Côte d’Ivoire», a-t-il déclaré. Le Président de la République répondait aux journalistes qui l’interrogeaient à l’aéroport international Félix Houphouet-Boigny de Port-Bouët, à sa descente d’avion en début d’après-midi.
L’élection présidentielle au Ghana, qui s’est passée sans heurt et que le parti en place a perdue, a été unanimement saluée par le monde entier. De fait, pour la deuxième fois consécutive, le parti au pouvoir a passé la main à l’opposition sans violence ni trouble dans le pays. Pour de nombreux observateurs, cela est une leçon de démocratie aux autres pays africains. Laurent Gbagbo a dit avoir été frappé par la présence des anciens présidents ghanéens, Jerry Rawlings et John Kufuor, à la cérémonie d’investiture d’Atta-Mills. «C’était une très bonne image pour l’Afrique. ça marche donc», s’est-il félicité. Il a aussi indiqué à la presse qu’après sa prise de fonction officielle, le nouveau président a demandé à le «voir en particulier». Alors qu’il avait reçu aussitôt après la cérémonie, «tous les chefs d’Etat et de gouvernement qui y étaient présents» (dixit). La rencontre avec son hôte, a précisé le Président Gbagbo, a porté sur les rapports bilatéraux. «Il (Atta-Mills) attend beaucoup des rapports avec la Côte d’Ivoire ; au plan diplomatique, au plan économique. Je lui ai dit que j’attends aussi beaucoup des rapports avec le Ghana», a-t-il confié. Avant d’indiquer que le président ghanéen et lui ont particulièrement abordé la question de la sécurisation de la frontière entre leurs deux pays. «Qu’on maintienne la sécurisation de nos frontières. On n’a pas besoin d’une crise dans la crise. On a vraiment beaucoup échangé sur ce qu’on doit faire». Puis le Chef de l’Etat d’annoncer : «Il va faire une visite officielle ici (en Côte d’Ivoire) pour qu’on approfondisse cela (la question de la sécurisation de la frontière. Ndlr) et qu’on arrête les principes de coopération».
Pascal Soro
L’élection présidentielle au Ghana, qui s’est passée sans heurt et que le parti en place a perdue, a été unanimement saluée par le monde entier. De fait, pour la deuxième fois consécutive, le parti au pouvoir a passé la main à l’opposition sans violence ni trouble dans le pays. Pour de nombreux observateurs, cela est une leçon de démocratie aux autres pays africains. Laurent Gbagbo a dit avoir été frappé par la présence des anciens présidents ghanéens, Jerry Rawlings et John Kufuor, à la cérémonie d’investiture d’Atta-Mills. «C’était une très bonne image pour l’Afrique. ça marche donc», s’est-il félicité. Il a aussi indiqué à la presse qu’après sa prise de fonction officielle, le nouveau président a demandé à le «voir en particulier». Alors qu’il avait reçu aussitôt après la cérémonie, «tous les chefs d’Etat et de gouvernement qui y étaient présents» (dixit). La rencontre avec son hôte, a précisé le Président Gbagbo, a porté sur les rapports bilatéraux. «Il (Atta-Mills) attend beaucoup des rapports avec la Côte d’Ivoire ; au plan diplomatique, au plan économique. Je lui ai dit que j’attends aussi beaucoup des rapports avec le Ghana», a-t-il confié. Avant d’indiquer que le président ghanéen et lui ont particulièrement abordé la question de la sécurisation de la frontière entre leurs deux pays. «Qu’on maintienne la sécurisation de nos frontières. On n’a pas besoin d’une crise dans la crise. On a vraiment beaucoup échangé sur ce qu’on doit faire». Puis le Chef de l’Etat d’annoncer : «Il va faire une visite officielle ici (en Côte d’Ivoire) pour qu’on approfondisse cela (la question de la sécurisation de la frontière. Ndlr) et qu’on arrête les principes de coopération».
Pascal Soro
