Le samedi 15 novembre 2008, marquera un pas important dans la lutte pour la scolarisation des filles dans le Zanzan. La salle des fêtes de la Mairie de Bondoukou a servi de cadre à l’installation des clubs de mères d’élèves filles dans cette zone ou le taux de scolarisation demeure très bas depuis longtemps.
Pour M. Charles Kambiré, Directeur régional de l’éducation nationale dans le zanzan, cette cérémonie revêt un double intérêt.
Tout d’abord, elle démontre aux partenaires, le faible taux de scolarisation dans cette région et les difficultés rencontrées dans la recherche de solutions. Ensuite, elle permet de garder espoir, car des organismes comme l’Unicef ont entendu les cris à l’aide lancé.
C’est pourquoi, il a remercié tous les partenaires et en particulier l’Unicef pour les efforts consentis afin d’aider à relever le taux de scolarisation et surtout celui des filles .Les clubs de mères d’élèves filles auront un rôle important à jouer dans ce combat. Il a donc engagé tous ces collaborateurs a s’investir pleinement dans cette initiative et dit toute sa disponibilité à gagner le défi du relèvement du taux de la scolarisation dans le Zanzan.
Pour Mme Acka Douabele Cynthia, Administrateur du programme Education de l’Unicef, cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de l’initiative des Nations Unies pour l’éducation des filles. Et d’ici 2015, tous les enfants en âge d’aller à l’école doivent y être surtout les filles. Il faudra à cet effet, amener environ 60% des filles à accéder à l’école et atteindre la parité fille-garcon.Les clubs de mères d’élèves filles se doivent d’être très actifs. Ils devront élaborer des plans d’actions et s’impliquer davantage dans la scolarisation des filles. Cela passe par l’organisation de plusieurs activités et l’Unicef se tiendra à leur côté avec un appui conséquent.
Assita Ouattara, ancienne Député de Sandegué et marraine de la cérémonie, dit toute sa satisfaction quant à cette initiative qui, selon elle, permettra de donner un nouveau visage au Zanzan. C’est pourquoi, elle a demandé aux cinq clubs installés de s’investir pleinement dans cette action qu’elle appuie pleinement. Aux clubs de Motiamo , Koun-fao, Tanda, Goli et Bouna elle a indiqué que une fille qui réussit est un agent de développement. Elle a donc souhaité que par cette action le zanzan sorte de la léthargie dans laquelle elle est plongée depuis longtemps.
Au nom de l’administration, c’est le préfet Kassi Kadjo, secretaire général de préfecture 2 de Bondoukou, qui a lancé un appel pressant aux parents et demandé qu’ils scolarisent les enfants, surtout les filles. Aussi, il a conseillé de mettre fin à l’excision, pratique qui a toujours cours dans le zanzan et souhaité que le décollage du Zanzan vienne des filles.
Apres quoi, l’on est passé à la présentation des cinq clubs et à leur investiture sous le regard admiratif de M. Yeboua Nestor, troisième vice-président du conseil général de Bondoukou, et de plusieurs responsables d’ONG.
Adolphe Ouattara
Pour M. Charles Kambiré, Directeur régional de l’éducation nationale dans le zanzan, cette cérémonie revêt un double intérêt.
Tout d’abord, elle démontre aux partenaires, le faible taux de scolarisation dans cette région et les difficultés rencontrées dans la recherche de solutions. Ensuite, elle permet de garder espoir, car des organismes comme l’Unicef ont entendu les cris à l’aide lancé.
C’est pourquoi, il a remercié tous les partenaires et en particulier l’Unicef pour les efforts consentis afin d’aider à relever le taux de scolarisation et surtout celui des filles .Les clubs de mères d’élèves filles auront un rôle important à jouer dans ce combat. Il a donc engagé tous ces collaborateurs a s’investir pleinement dans cette initiative et dit toute sa disponibilité à gagner le défi du relèvement du taux de la scolarisation dans le Zanzan.
Pour Mme Acka Douabele Cynthia, Administrateur du programme Education de l’Unicef, cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de l’initiative des Nations Unies pour l’éducation des filles. Et d’ici 2015, tous les enfants en âge d’aller à l’école doivent y être surtout les filles. Il faudra à cet effet, amener environ 60% des filles à accéder à l’école et atteindre la parité fille-garcon.Les clubs de mères d’élèves filles se doivent d’être très actifs. Ils devront élaborer des plans d’actions et s’impliquer davantage dans la scolarisation des filles. Cela passe par l’organisation de plusieurs activités et l’Unicef se tiendra à leur côté avec un appui conséquent.
Assita Ouattara, ancienne Député de Sandegué et marraine de la cérémonie, dit toute sa satisfaction quant à cette initiative qui, selon elle, permettra de donner un nouveau visage au Zanzan. C’est pourquoi, elle a demandé aux cinq clubs installés de s’investir pleinement dans cette action qu’elle appuie pleinement. Aux clubs de Motiamo , Koun-fao, Tanda, Goli et Bouna elle a indiqué que une fille qui réussit est un agent de développement. Elle a donc souhaité que par cette action le zanzan sorte de la léthargie dans laquelle elle est plongée depuis longtemps.
Au nom de l’administration, c’est le préfet Kassi Kadjo, secretaire général de préfecture 2 de Bondoukou, qui a lancé un appel pressant aux parents et demandé qu’ils scolarisent les enfants, surtout les filles. Aussi, il a conseillé de mettre fin à l’excision, pratique qui a toujours cours dans le zanzan et souhaité que le décollage du Zanzan vienne des filles.
Apres quoi, l’on est passé à la présentation des cinq clubs et à leur investiture sous le regard admiratif de M. Yeboua Nestor, troisième vice-président du conseil général de Bondoukou, et de plusieurs responsables d’ONG.
Adolphe Ouattara