Guiai Bi Poin Georges – Brédou Mbia - Du duo au duel

Ils ont aujourd’hui deux chemins différents mais qui se recoupent de par leurs fonctions respectives. Le général de brigade Guiai Bi Poin Georges, a été propulsé au devant de la scène après les novembre 2004, où il dirigeait les opérations de maintien d’ordre dans le face à face Armée française et «Jeunes patriotes». Ses prises de position dans cet épisode contre la Licorne a fait grimper son estime au sein du pouvoir et de ses partisans. D’un calme olympique dérangeant, Guai Bi Poin est le prototype du gendarme méticuleux, procédurier, méfiant mais aimant le «feu». Lorsque le Centre de Commandement des opérations de sécurité (Cecos) a été créée, Laurent Gbagbo ne pouvait que renvoyer l’ascenseur de ce fils de Vavoua qui a défendu son pouvoir. L’homme cumule le commandement du Cecos et celui de l’Ecole de Gendarmerie nationale. Conformément à l’article 4 du décret de création, le commandant est assisté d’un adjoint. C’est alors qu’arrive le Commissaire Bredou Mbia. Deux officiers qui se connaissaient de loin. L’actuel Dg de la Police nationale est celui qui avait le profil idéal, car directeur des unités d’intervention (DUI). Sa marge de manœuvre est conséquente. En cas d’intervention, les unités d’intervention de la Police activées viennent en soutien aux équipages du CeCOS. Même ces détracteurs lui concèdent qu’il est un gros bosseur, un peu zélé parfois. Si disponible et si voyant que ce N°2 du CeCOS occupe les médias. Le patron s’éclipse et son second plastronne. Certains analystes parlent même du «duo gagnant». Lorsque le n°2 du CeCOS est promu pour succéder au Contrôleur général Yapo Kouassi limogé à la DGPN (Direction générale de la Police Nationale), le n°1 du CeCOS ne cache pas sa joie de voir son collaborateur être promu à la plus haute fonction policière. La résistance que tente de faire le Dg limogé n’inquiète guère le nouveau promu. Il peut compter sur le CeCOS dans un éventuel bras de fer avec des éléments fidèles à l’ex Dg. En plus, la BAE est aux mains du Commissaire Loba, un de ses «jeunes» de la Police judiciaire, mis à la disposition du CeCOS, département PJ avant d’être promu commandant de cette unité d’élite. Mieux sans véhicule de commandement de ses nouvelles fonctions, Guiai Bi Poin lui permet de conserver la 4x4 de N°2 du CeCOS. Pendant plusieurs mois, il circule dans ce véhicule avant d’acquérir celui de DGPN. Son successeur, le Commissaire Yoro (nouveau DUI) sans moyens a presque disparu faisant la place au Commissaire Robé Gogo, chef de planification des opérations, mais la nature ayant horreur du vide, il est devenu le véritable N°2 de cette unité mixte. Les fonctions de DGPN sous nos tropiques sont plus politiques que techniques. Brédou Mbia est donc désormais dans les rouages politiques. Il est un élément incontournable des scenarii de Tagro. Pour ne pas affronter directement Guai Bi Poin, le directeur de cabinet chargé de la sécurité paraphe le message rappelant les policiers du CeCOS. La tête baissée, Brédou Mbia peut maintenant foncer en se basant sur ce document. Il ne peut clamer son innocence face à la machination en cours. Visiblement, il vient de tirer les freins avec ses déclarations à notre confrère Notre Voie en parlant d’intox. Entre Guai Bi Poin et lui, qui survivra à ce combat épique ? Le «rougeau» de général n’est pas naïf. Il sait que la bataille sera longue et rythmée.

Ils ont aujourd’hui deux chemins différents mais qui se recoupent de par leurs fonctions respectives. Le général de brigade Guiai Bi Poin Georges, a été propulsé au devant de la scène après les novembre 2004, où il dirigeait les opérations de maintien d’ordre dans le face à face Armée française et «Jeunes patriotes». Ses prises de position dans cet épisode contre la Licorne a fait grimper son estime au sein du pouvoir et de ses partisans. D’un calme olympique dérangeant, Guai Bi Poin est le prototype du gendarme méticuleux, procédurier, méfiant mais aimant le «feu». Lorsque le Centre de Commandement des opérations de sécurité (Cecos) a été créée, Laurent Gbagbo ne pouvait que renvoyer l’ascenseur de ce fils de Vavoua qui a défendu son pouvoir. L’homme cumule le commandement du Cecos et celui de l’Ecole de Gendarmerie nationale. Conformément à l’article 4 du décret de création, le commandant est assisté d’un adjoint. C’est alors qu’arrive le Commissaire Bredou Mbia. Deux officiers qui se connaissaient de loin. L’actuel Dg de la Police nationale est celui qui avait le profil idéal, car directeur des unités d’intervention (DUI). Sa marge de manœuvre est conséquente. En cas d’intervention, les unités d’intervention de la Police activées viennent en soutien aux équipages du CeCOS. Même ces détracteurs lui concèdent qu’il est un gros bosseur, un peu zélé parfois. Si disponible et si voyant que ce N°2 du CeCOS occupe les médias. Le patron s’éclipse et son second plastronne. Certains analystes parlent même du «duo gagnant». Lorsque le n°2 du CeCOS est promu pour succéder au Contrôleur général Yapo Kouassi limogé à la DGPN (Direction générale de la Police Nationale), le n°1 du CeCOS ne cache pas sa joie de voir son collaborateur être promu à la plus haute fonction policière. La résistance que tente de faire le Dg limogé n’inquiète guère le nouveau promu. Il peut compter sur le CeCOS dans un éventuel bras de fer avec des éléments fidèles à l’ex Dg. En plus, la BAE est aux mains du Commissaire Loba, un de ses «jeunes» de la Police judiciaire, mis à la disposition du CeCOS, département PJ avant d’être promu commandant de cette unité d’élite. Mieux sans véhicule de commandement de ses nouvelles fonctions, Guiai Bi Poin lui permet de conserver la 4x4 de N°2 du CeCOS. Pendant plusieurs mois, il circule dans ce véhicule avant d’acquérir celui de DGPN. Son successeur, le Commissaire Yoro (nouveau DUI) sans moyens a presque disparu faisant la place au Commissaire Robé Gogo, chef de planification des opérations, mais la nature ayant horreur du vide, il est devenu le véritable N°2 de cette unité mixte. Les fonctions de DGPN sous nos tropiques sont plus politiques que techniques. Brédou Mbia est donc désormais dans les rouages politiques. Il est un élément incontournable des scenarii de Tagro. Pour ne pas affronter directement Guai Bi Poin, le directeur de cabinet chargé de la sécurité paraphe le message rappelant les policiers du CeCOS. La tête baissée, Brédou Mbia peut maintenant foncer en se basant sur ce document. Il ne peut clamer son innocence face à la machination en cours. Visiblement, il vient de tirer les freins avec ses déclarations à notre confrère Notre Voie en parlant d’intox. Entre Guai Bi Poin et lui, qui survivra à ce combat épique ? Le «rougeau» de général n’est pas naïf. Il sait que la bataille sera longue et rythmée.

Coulibaly Brahima