Le Lion’s club de Côte d’Ivoire a initié, récemment, une campagne de dépistage des maladies oculaires à l’intention des communes d’Abidjan. Vous venez de lancer une campagne de lutte contre la cécité, où vous espérez consulter 1000 personnes gratuitement. Ce nombre sera-t-il atteint ?
Le lionisme est reconnu comme l’association n°1 mondiale de bienfaisance spécialiste de la lutte contre la cécité. Qui est l’une de nos préoccupations fondamentales permanentes. Cette action est une opération coup de poing et nous serions heureux que le maximum de personnes viennent se faire dépister, gratuitement. Je profite de l’occasion pour remercier les autorités du Chu de Treichville, de s’être prêter à cette opération de bénévolat qui nous tient à cœur. S’agissant du nombre de personnes à dépister, je ne suis pas à mesure de vous dire si le chiffre 1000 est atteint, mais je pense que nous sommes autour de 500. Il n’y a pas lieu de se faire du souci, parce que le délai sera prolongé pour permettre à un grand nombre de personnes de profiter de ce programme. Les quatre millions n’ont pas de souci à faire. Cette campagne concerne uniquement Abidjan ou va-t-elle s’étendre aux autres localités?
L’opération actuelle concerne Abidjan. Parce qu’elle est le pôle où nous comptons beaucoup de clubs. Ce qu’il faut savoir, plus il y a des clubs, mieux les populations peuvent bénéficier des actions de ce genre. Ce sont les clubs d’Abidjan qui ont initié cette opération. Nous souhaitons remplir l’agenda pour 1000. Si cela est nécessaire nous pouvons récidiver. Ce n’est pas effrayant, nous en avons les moyens, les outils. Nous voulons seulement que les populations répondent à notre appel, pour notre satisfaction. Cela nous déterminerait à remettre une autre opération coup de poing peut-être ici ou ailleurs. On pourrait au moins donner l’occasion à d’autres zones qui en ont besoin. Nous voulons d’abord réussir cette première opération. Quels ont été les résultats des campagnes que vous avez dejà organisées ?
Vous savez, dans les écoles primaires, il y a beaucoup d’enfants qui n’ont pas de bons rendements. Et les parents s’en prennent à eux. Mais en réalité, ce sont des problèmes de vue. C’est une piste qui doit nous interpeller à procéder très tôt à ce contrôle. Personnellement dans mon club au Bénin, nous avons eu à faire plusieurs fois cette opération qui a permis de détecter une trentaine d’enfants qui avaient des problèmes visuels, mais que l’on ne pouvait pas soupçonner. Donc, c’est là l’avantage de la prévention. Si nous arrivons à vite prévenir, nous pouvons intervenir et souvent maîtriser le mal à temps. C’est en ce sens que nous demandons aux populations qui souffrent déjà ou qui ignorent cela de venir au contrôle. Les cas jugés graves seront pris en charge gratuitement. Le Lions club paiera les lunettes, les médicaments, toute une panoplie de choses. Auriez-vous des recommandations en direction de la population ?
Je suis déjà très heureux d’avoir participé à ce lancement. Et j’aimerais voir les Ivoiriens sortir massivement pour en profiter. Cela nous réconforterait, quant à la justesse de notre décision de procéder à cette première opération. Je voudrais aussi, puisque vous me prêtez votre organe, rassurer les populations démunies que cette campagne ne s’arrêtera pas à Abidjan. S’agissant d’Abidjan, c’est une opération ponctuelle. Mais en permanence, nos clubs ont pour mission de lutter contre la cécité, le diabète, la surdité, tout ce qui pose problème aux différentes couches sociales qui n’ont pas de moyens. Nous n’intervenons pas de manière individuelle mais à travers des structures compétentes. Quand je dis que nous avons les moyens, ce ne sont pas des pochettes magiques de médicaments contre la cécité, c’est à travers les structures. Je recommande que les populations sortent afin que nous ayons satisfaction sur cette première opération coup de poing.
Interview réalisée par Grâce Ouattara
Le lionisme est reconnu comme l’association n°1 mondiale de bienfaisance spécialiste de la lutte contre la cécité. Qui est l’une de nos préoccupations fondamentales permanentes. Cette action est une opération coup de poing et nous serions heureux que le maximum de personnes viennent se faire dépister, gratuitement. Je profite de l’occasion pour remercier les autorités du Chu de Treichville, de s’être prêter à cette opération de bénévolat qui nous tient à cœur. S’agissant du nombre de personnes à dépister, je ne suis pas à mesure de vous dire si le chiffre 1000 est atteint, mais je pense que nous sommes autour de 500. Il n’y a pas lieu de se faire du souci, parce que le délai sera prolongé pour permettre à un grand nombre de personnes de profiter de ce programme. Les quatre millions n’ont pas de souci à faire. Cette campagne concerne uniquement Abidjan ou va-t-elle s’étendre aux autres localités?
L’opération actuelle concerne Abidjan. Parce qu’elle est le pôle où nous comptons beaucoup de clubs. Ce qu’il faut savoir, plus il y a des clubs, mieux les populations peuvent bénéficier des actions de ce genre. Ce sont les clubs d’Abidjan qui ont initié cette opération. Nous souhaitons remplir l’agenda pour 1000. Si cela est nécessaire nous pouvons récidiver. Ce n’est pas effrayant, nous en avons les moyens, les outils. Nous voulons seulement que les populations répondent à notre appel, pour notre satisfaction. Cela nous déterminerait à remettre une autre opération coup de poing peut-être ici ou ailleurs. On pourrait au moins donner l’occasion à d’autres zones qui en ont besoin. Nous voulons d’abord réussir cette première opération. Quels ont été les résultats des campagnes que vous avez dejà organisées ?
Vous savez, dans les écoles primaires, il y a beaucoup d’enfants qui n’ont pas de bons rendements. Et les parents s’en prennent à eux. Mais en réalité, ce sont des problèmes de vue. C’est une piste qui doit nous interpeller à procéder très tôt à ce contrôle. Personnellement dans mon club au Bénin, nous avons eu à faire plusieurs fois cette opération qui a permis de détecter une trentaine d’enfants qui avaient des problèmes visuels, mais que l’on ne pouvait pas soupçonner. Donc, c’est là l’avantage de la prévention. Si nous arrivons à vite prévenir, nous pouvons intervenir et souvent maîtriser le mal à temps. C’est en ce sens que nous demandons aux populations qui souffrent déjà ou qui ignorent cela de venir au contrôle. Les cas jugés graves seront pris en charge gratuitement. Le Lions club paiera les lunettes, les médicaments, toute une panoplie de choses. Auriez-vous des recommandations en direction de la population ?
Je suis déjà très heureux d’avoir participé à ce lancement. Et j’aimerais voir les Ivoiriens sortir massivement pour en profiter. Cela nous réconforterait, quant à la justesse de notre décision de procéder à cette première opération. Je voudrais aussi, puisque vous me prêtez votre organe, rassurer les populations démunies que cette campagne ne s’arrêtera pas à Abidjan. S’agissant d’Abidjan, c’est une opération ponctuelle. Mais en permanence, nos clubs ont pour mission de lutter contre la cécité, le diabète, la surdité, tout ce qui pose problème aux différentes couches sociales qui n’ont pas de moyens. Nous n’intervenons pas de manière individuelle mais à travers des structures compétentes. Quand je dis que nous avons les moyens, ce ne sont pas des pochettes magiques de médicaments contre la cécité, c’est à travers les structures. Je recommande que les populations sortent afin que nous ayons satisfaction sur cette première opération coup de poing.
Interview réalisée par Grâce Ouattara
