Des chaises renversées par-ci, des canapets et des documents jetés au sol par-là. C’était le décor du local de la société de fabrication de mobiliers Trigone située au grand carrefour de Marcory, après le passage de Me Adou Yapi Jacques, huissier de justice, et ses hommes. Ceux-ci ont emporté une dizaine d’ordinateurs, des caméras et des postes de télévision à la requête de Agbodan Tétévi Michel, ex-comptable de CAMAC-Trigone, pour licenciement abusif.
Mais, paradoxalement, après la saisie, Me Adou Yapi Jacques et ses hommes sont revenus négocier avec Mlle Diallo Jeannette, propriétaire des magasins Trigone pour redonner ses objets pour “une solution à l’amiable” en leur remettant la somme d’un millions FCFA. “C’est vrai ce que vous dites sur cet arrangement. C’est pour trouver une solution à l’amiable. Sinon elle n’a pas raison. Quand nous étions en train de faire la saisie, il y a une personnalité du parquet qui a appelé afin que s’arrêt, la saisie. Nous avons suivi cela. Pour reprendre ces objets, elle doit payer de l’argent.”, a avoué Me Fofana Issa principal du cabinet du Me Adou Yapi Jacques, huissier de justice.
Jusqu’à ce que nous mettions sous presse, Mlle Diallo Jeannette n’a pas accepté de verser un seul centime à ces auxiliaires de justice, car elle se trouve être victime des manœuvres souterraines d’individus tapis dans l’ombre au tribunal du Plateau. “Je suis victime d’une escroquerie à jugement qui est même pendante devant les tribunaux. M. Agbodan a été licencié après avoir détourné de l’argent de ma société, imité ma signature dans des documents comptables. J’ai même porté plainte contre cet indélicat employé qui a même reconnu les faits par une lettre d’excuse. Comment un homme contre lequel il y a un avis de recherche, une convocation devant le commissaire Bléa peut-il se retrouver libre et poursuivre son ex-employeur pour 8 millions ?”, s’est indignée Mlle Diallo Jeannette qui a appelé de tous ses vœux à la sécurisation des investissements des hommes d’affaires en Côte d’Ivoire. “Pour un employé indélicat avec des complicités à gauche et à droite, on veut fermer une entreprise. C’est un hold-up cette saisie du jour. Et je ne me plierai pas au chantage de cet huissier.”, a-t-elle ajouté.
Pour Me Adou Yapi, la direction générale de Trigone a été déboutée sur les affaires de licenciement abusif et détournement, faux et usage de faux en écritures privées.
Didier Kéi
Mais, paradoxalement, après la saisie, Me Adou Yapi Jacques et ses hommes sont revenus négocier avec Mlle Diallo Jeannette, propriétaire des magasins Trigone pour redonner ses objets pour “une solution à l’amiable” en leur remettant la somme d’un millions FCFA. “C’est vrai ce que vous dites sur cet arrangement. C’est pour trouver une solution à l’amiable. Sinon elle n’a pas raison. Quand nous étions en train de faire la saisie, il y a une personnalité du parquet qui a appelé afin que s’arrêt, la saisie. Nous avons suivi cela. Pour reprendre ces objets, elle doit payer de l’argent.”, a avoué Me Fofana Issa principal du cabinet du Me Adou Yapi Jacques, huissier de justice.
Jusqu’à ce que nous mettions sous presse, Mlle Diallo Jeannette n’a pas accepté de verser un seul centime à ces auxiliaires de justice, car elle se trouve être victime des manœuvres souterraines d’individus tapis dans l’ombre au tribunal du Plateau. “Je suis victime d’une escroquerie à jugement qui est même pendante devant les tribunaux. M. Agbodan a été licencié après avoir détourné de l’argent de ma société, imité ma signature dans des documents comptables. J’ai même porté plainte contre cet indélicat employé qui a même reconnu les faits par une lettre d’excuse. Comment un homme contre lequel il y a un avis de recherche, une convocation devant le commissaire Bléa peut-il se retrouver libre et poursuivre son ex-employeur pour 8 millions ?”, s’est indignée Mlle Diallo Jeannette qui a appelé de tous ses vœux à la sécurisation des investissements des hommes d’affaires en Côte d’Ivoire. “Pour un employé indélicat avec des complicités à gauche et à droite, on veut fermer une entreprise. C’est un hold-up cette saisie du jour. Et je ne me plierai pas au chantage de cet huissier.”, a-t-elle ajouté.
Pour Me Adou Yapi, la direction générale de Trigone a été déboutée sur les affaires de licenciement abusif et détournement, faux et usage de faux en écritures privées.
Didier Kéi