Le Nigeria entrait vendredi dans sa troisième journée de grève générale, alors que le conflit entre pouvoir et syndicats semblait se durcir après l’échec dans la nuit, de négociations.
“Je ne sais pas quel est le mot le plus fort pour décrire la situation, blocage ou impasse”, a commenté Omar Abdulwaheed, patron de la centrale syndicale ouvrière Nigeria Labour Congress (NLC). “Nous n’avons pas fait de progrès suffisants”, a déclaré le secrétaire général du gouvernement Babagana Kingibe. Jeudi soir, la grande centrale Nigeria Labour Congress (NLC, ouvriers) et le Trade Union Congress (TUC, cadres) ont reconduit la grève qui a paralysé le pays jeudi et menacé de passer à la vitesse supérieure pour contraindre le gouvernement à annuler une hausse du prix de l’essence de 15%. Réaffirmant le caractère “pacifique” de leur action, NLC et TUC ont averti que des “services sensibles tels l’eau et l’électricité pourraient être totalement interrompus”. Face au refus de céder du président Umaru Yar’adua, qui n’a toujours pas formé son gouvernement trois semaines après sa prise de fonction, le NLC et le TUC ont déclenché le mouvement le 20 juin. La veille, le pouvoir avait tenté d’éviter la grève en proposant de réduire la hausse de moitié, offre immédiatement rejetée.
AFP
“Je ne sais pas quel est le mot le plus fort pour décrire la situation, blocage ou impasse”, a commenté Omar Abdulwaheed, patron de la centrale syndicale ouvrière Nigeria Labour Congress (NLC). “Nous n’avons pas fait de progrès suffisants”, a déclaré le secrétaire général du gouvernement Babagana Kingibe. Jeudi soir, la grande centrale Nigeria Labour Congress (NLC, ouvriers) et le Trade Union Congress (TUC, cadres) ont reconduit la grève qui a paralysé le pays jeudi et menacé de passer à la vitesse supérieure pour contraindre le gouvernement à annuler une hausse du prix de l’essence de 15%. Réaffirmant le caractère “pacifique” de leur action, NLC et TUC ont averti que des “services sensibles tels l’eau et l’électricité pourraient être totalement interrompus”. Face au refus de céder du président Umaru Yar’adua, qui n’a toujours pas formé son gouvernement trois semaines après sa prise de fonction, le NLC et le TUC ont déclenché le mouvement le 20 juin. La veille, le pouvoir avait tenté d’éviter la grève en proposant de réduire la hausse de moitié, offre immédiatement rejetée.
AFP