Le prix d’achat indicatif bord champ du kilogramme de café vert est fixé à 525 FCFA. Il se situe au même niveau que celui de la campagne précédente. L’information a été donnée, hier, à la presse, à la Caistab, par le président du comité de gestion de la filière café-cacao, N’guessan Anoh Gilbert.
Selon Anoh Gilbert, des pondérables ont milité à la fixation de ce prix. « Au niveau de la production nationale de café, la Côte d’Ivoire dont les estimations de récolte constituaient un indicateur de prix avec 380.000 t de café cerise en 2000, a enregistré une baisse continue de sa production jusqu’à atteindre 80.000 t au cours de la campagne 2007-2008. Contrairement donc au cacao pour lequel la Côte d’Ivoire est faiseur de prix, notre pays subit la loi du marché du café, loi dictée par les pays tels que le Brésil et le Vietnam. Quant au prix, ils ont oscillé entre 763 dollars et 925 dollars la tonne au cours de ces trois dernières campagnes. Le maintien de ces prix pour cette campagne aurait pu être acceptable si et seulement si la crise financière n’existait pas. Malheureusement, le monde entier traverse une de ses plus graves crises et la Côte d’Ivoire n’échappe pas à ce phénomène, vu que le café et le cacao s’échangent en dollar ou en livre sterling. Le dollar qui, il y a peu de temps, s’échangeait à 700 FCFA, ne vaut plus que 450 FCFA aujourd’hui. Au niveau des stocks, pour cette campagne, les pays exportateurs déclarent un stock report 2007-2008 de 1.020.000 t de café au 31 décembre 2008, soit une baisse du stock report de 49% par rapport à la campagne 2006-2007. Une telle information qui devrait induire une augmentation significative des prix est malheureusement modérée par une progression non soutenue de la consommation», a-t-il expliqué.
Le président du comité de gestion a invité les producteurs de café à «ne pas baisser les bras afin de redonner à la Côte d’Ivoire sa place de premier producteur de café robusta en Afrique».
J-S Lia
Selon Anoh Gilbert, des pondérables ont milité à la fixation de ce prix. « Au niveau de la production nationale de café, la Côte d’Ivoire dont les estimations de récolte constituaient un indicateur de prix avec 380.000 t de café cerise en 2000, a enregistré une baisse continue de sa production jusqu’à atteindre 80.000 t au cours de la campagne 2007-2008. Contrairement donc au cacao pour lequel la Côte d’Ivoire est faiseur de prix, notre pays subit la loi du marché du café, loi dictée par les pays tels que le Brésil et le Vietnam. Quant au prix, ils ont oscillé entre 763 dollars et 925 dollars la tonne au cours de ces trois dernières campagnes. Le maintien de ces prix pour cette campagne aurait pu être acceptable si et seulement si la crise financière n’existait pas. Malheureusement, le monde entier traverse une de ses plus graves crises et la Côte d’Ivoire n’échappe pas à ce phénomène, vu que le café et le cacao s’échangent en dollar ou en livre sterling. Le dollar qui, il y a peu de temps, s’échangeait à 700 FCFA, ne vaut plus que 450 FCFA aujourd’hui. Au niveau des stocks, pour cette campagne, les pays exportateurs déclarent un stock report 2007-2008 de 1.020.000 t de café au 31 décembre 2008, soit une baisse du stock report de 49% par rapport à la campagne 2006-2007. Une telle information qui devrait induire une augmentation significative des prix est malheureusement modérée par une progression non soutenue de la consommation», a-t-il expliqué.
Le président du comité de gestion a invité les producteurs de café à «ne pas baisser les bras afin de redonner à la Côte d’Ivoire sa place de premier producteur de café robusta en Afrique».
J-S Lia