BOUAKE - Plus de 5.000 femmes victimes de violences liées à la crise qui déchire la Côte d'Ivoire depuis 2002 vont bénéficier d'un projet financé par les Nations unies pour leur permettre
d'exercer une activité, a-t-on appris dimanche.
Ces "5.673" femmes seront assistées et réintégrées à travers des "activités
génératrices de revenus", a déclaré à la presse à Bouaké (centre) un
responsable de l'Organisation pour les droits et la solidarité en Afrique
(OIS-Afrique), Jean-Jacques Aka.
"Il faut amener les femmes à prendre leurs responsabilités face aux
violences qu'elles subissent du fait de leur faiblesse économique", a-t-il
estimé.
Le projet est financé par le Fonds des Nations unies pour la population
(UNFPA), en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD).
Le coût du projet pour les localités de Bouaké, M'Bahiakro et Sakassou
(centre) s'élève à 30.000.000 FCFA (45.000 euros).
A Bouaké, fief de l'ex-rébellion des Forces nouvelles qui contrôle le nord
du pays depuis un coup d'Etat manqué en 2002, près de six femmes sont victimes
de viol chaque mois, selon une enquête réalisée par l'UNFPA et publiée en 2008.
d'exercer une activité, a-t-on appris dimanche.
Ces "5.673" femmes seront assistées et réintégrées à travers des "activités
génératrices de revenus", a déclaré à la presse à Bouaké (centre) un
responsable de l'Organisation pour les droits et la solidarité en Afrique
(OIS-Afrique), Jean-Jacques Aka.
"Il faut amener les femmes à prendre leurs responsabilités face aux
violences qu'elles subissent du fait de leur faiblesse économique", a-t-il
estimé.
Le projet est financé par le Fonds des Nations unies pour la population
(UNFPA), en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD).
Le coût du projet pour les localités de Bouaké, M'Bahiakro et Sakassou
(centre) s'élève à 30.000.000 FCFA (45.000 euros).
A Bouaké, fief de l'ex-rébellion des Forces nouvelles qui contrôle le nord
du pays depuis un coup d'Etat manqué en 2002, près de six femmes sont victimes
de viol chaque mois, selon une enquête réalisée par l'UNFPA et publiée en 2008.