« L’Enfant musulman et le Vih/sida ». C’est autour de cette thématique que la 11ième édition de la journée de l’enfant musulman a été célébrée samedi au Palais de la culture. Les enfants venus de divers horizons ont eu droit à une belle fête. Cette manifestation, qui coïncide avec la nouvelle année 1430 hégire, fut une occasion pour l’Amicale des anciens de l’Aeemci 3A, structure organisatrice de la cérémonie de combler les enfants de cadeaux. Selon ses organisateurs, elle a pour but d’imprégner les enfants dans la culture islamique dès le bas âge. Justifiant la pertinence et le thème de l’événement, Sana Moussa, porte-parole des enfants, a interpellé les parents sur leurs responsabilités concernant la lutte contre la pandémie du sida. Avant de rappeler aux parents leur devoir vis-à-vis de leur progéniture. « Vous devez prendre soin de nous, nous protéger et nous soigner conformément aux principes de l’islam », a plaidé le jeune Sana Moussa. Mme Moussa Ndjime, chargée de communication des 3A, a, pour sa part, souhaité une grande implication des imams dans la lutte contre la maladie. Elle a saisi l’occasion pour demander à l’assistance d’avoir une pensée pieuse pour les enfants palestiniens tués lors des raids israéliens sur la bande de Gaza. Prenant la parole, le Cheick Aboubakar Fofana a révélé que la célébration de l’enfant musulman est un acte d’imitation du prophète Mohamed.Il a expliqué que ce dernier accordait une attention particulière aux enfants. Outre les allocutions, la cérémonie a été meublée de jeux récréatifs et d’un concours du meilleur muézzin.
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