Barack Hussein Obama sera le premier président Noir à habiter la Maison-Blanche, la résidence la plus influente des Etats-Unis. Une maison que ses ancêtres noirs, alors esclaves auraient bâtie. Visite de la Maison-Blanche. L’évocation de la Maison-Blanche projette partout et immédiatement le symbole de la présidence, du pouvoir, du gouvernement américain et même du peuple américain. Mais, la Maison-Blanche est avant tout la vision futuriste qui a toujours motivé le peuple américain et particulièrement ses autorités. Elle est l’œuvre du visionnaire George Washington, le premier Président des Etats-Unis de 1789 à 1797, qui a voulu bâtir la résidence des présidents sur un espace neutre, c’est-à-dire n’appartenant à aucun Etat. En décembre 1790, alors qu’il vient juste d’être élu premier président des USA, une nation encore fébrile et fragile politiquement et militairement, il signe l’Acte du Congrès qui déclare que le Gouvernement fédéral devra résider dans un district autonome, dans les environs du fleuve Potomac. En octobre 1792, sous la supervision de l’urbaniste français Pierre Charles L’Enfant, la première pierre de ce qui sera aujourd’hui la Maison-Blanche est posée par George Washington, lui-même. Qui en supervise la construction jusqu’à ce qu’il quitte le pouvoir en 1797. Il est le seul président américain à n’y avoir jamais habité. Il est mort avant que le bâtiment ne soit terminé en 1799. De la compétition lancée pour le plan «du Palais présidentiel», celui proposé par James Hoban, un Irlandais, remporte la médaille d’or sur les neuf présentés. Ce n’est qu’au 1er novembre 1800, après achèvement de la construction que le président John Adams et sa femme Abigail aménagèrent à la nouvelle Résidence. Voici d’ailleurs une des lettres qu’il a adressées à sa femme à propos de leur nouvelle résidence, «Je prie le Ciel d’accorder sa meilleure bénédiction à cette Maison et à tout ceux qui l’habiteront dans l’avenir. Puisse-t-il que seuls des hommes honnêtes et sages règnent sous ce toit.» Il est important de souligner que la Maison-Blanche a connu, au fil du temps, et avec l’arrivée de ses nouveaux locataires, d’immenses innovations. Les formes actuelles de la White House ont été le résultat de plusieurs modifications et transformations pour soit accommoder une famille nombreuse, soit exprimer l’ambition d’un locataire. Du Palais Présidentiel à la Maison-Blanche
La Maison-Blanche n’a pas toujours été désignée sous ce vocable. Au début de la construction, le président George Washington veut juste «un palais présidentiel» ou un manoir présidentiel. Tout le long de son histoire, la Maison-Blanche est appelée «le château du président» , ou encore « le manoir exécutif» . Le nom officiel de Maison-Blanche est officiellement établi en 1901 par le Président Théodore Roosevelt, qui l’inscrit sur l’en-tête de ses papiers à lettres. Cependant, des documents historiques démontrent que le terme aurait déjà été utilisé en 1811. Pendant la Guerre de 1812, les troupes britanniques brûlèrent une grande partie de la ville de Washington, DC. La Maison-Blanche ne connut pas un meilleur sort. Cible farouche desdits troupes, elle est incendiée et très endommagée. Seuls les mûrs de façade sont debout. Tout l’inférieur parti en fumée. Après reconstruction, elle est repeinte en blanc pour masquer, dit-on, les dégâts causés par la fumée. La Maison-Blanche, une cour commune
Dolley Madison, l’épouse du 4e président des Etats-Unis, appelle la Maison-Blanche, «le Château du président.» Elle n’a pas tort en son temps, encore moins aujourd’hui. L’immeuble qui regroupe la présidence est aussi appelé le Complexe de la Maison-Blanche. Il comprend la résidence exécutive encadrée par l’aile est (East Wing) et l’aile ouest (West Wing). Le bâtiment comporte 132 chambres pour 25 salles de bains, de centaine de bureaux dont le célèbre bureau ovale. Elle s’élève à six étages sur une superficie de 5100 m2. Elle compte 412 portes 141 fenêtres, 28 cheminées, 8 escaliers, deux ascenseurs. On y trouve coté extérieur et détente, une cour de tennis, une piste de bowling, une salle de cinéma, une piste de jogging, un green de golf et une piscine. Environ 1800 personnes réparties en 16 services travaillent à la Maison-Blanche. Avec cinq chefs travaillant à temps plein dans les cuisines de la résidence. Le bureau ovale: symbole du pouvoir
La semaine prochaine, Barack Obama sera le 18e président à occuper le Bureau Ovale à la suite de George Bush. On comprend aisément que le bureau ovale est un rajout lors des nombreuses modifications qu’a connues la Maison Blanche au cours de sa longue et passionnante histoire.
En octobre 1909, le Président William Howard Taft, le 27e président des Etats-Unis, est le premier président à installer son bureau dans cette salle ovale. Le président Theodore Roosevelt qui bâtit l’aile Ouest en 1902 y aménage son bureau. Taft, après son élection, occupe le même bureau que Theodore Roosevelt, mais change la forme rectangulaire en ovale. Cependant, l’histoire de salles ovales remonte au temps de George Washington. Il se raconte que Washington aurait transformé les formes rectangulaires de deux de ses salles en leur donnant des finis arrondis pour ses réceptions officielles. Ses invités, assis en rond autour de lui, Washington s’arrêterait au centre pour les saluer et les accueillir. De cette façon, personne ne serait lésé en s’asseyant au bout de la salle comme c’est le cas pour les salles rectangulaires. Pour Washington, tout le monde, en cercle, se trouve sur le même pied d’égalité. Le cercle devient ainsi le symbole de la démocratie. S’inspirant surement de Washington, le Président Taft, voulant marquer son passage avec ses prédécesseurs, ouvre le bureau ovale pour, d’une part, montrer sa disponibilité vis-à-vis du quotidien des Américains, mais aussi pour exprimer sa place au sein de son administration.
Le Bureau ovale devient ainsi le symbole de la puissance et de l’assurance de la politique américaine dans le monde. La Maison-Blanche constitue le bâtiment exécutif le plus disponible et le plus visité au monde. Ainsi tout individu qui en fait la demande peut avoir le privilège d’une visite guidée dans ce building. Ce n’est donc pas à tort que les présidents américains l’appellent «La Maison du Peuple».
Phil Nomel
Washington, DC
Pour plus de détails visitez www.whitehouse.gov
Demain : Interview de SEM Raymond Joseph, ambassadeur d’Haïti aux Usa, première République noire indépendante et encore beaucoup plus de scoops de l’investiture. Echos de l’investiture
Victime de l’Obamania
J’ai fait les frais de l’effet Obama le vendredi 8 janvier dernier. Et je vais vous dire comment. Le comité d’organisation de la cérémonie d’investiture du 44e Président des Etats-Unis a eu la sagesse d’esprit de mettre en vente 5 mille tickets à hauteur de 25 dollars à la disposition du public. Ce billet devrait donner accès à une place assise sur les stands montés, à cet effet, le long de la Pennsylvania Avenue sur laquelle se déroulera la parade. L’annonce de cette vente indiquait que la vente commencerait vendredi à 13h. A exactement 13 h 03 (lire bien, treize heures trois minutes), soit trois minutes de retard sur l’heure indiquée pour le début de la vente, je compose le numéro de téléphone gratuit, en même temps que je me connecte sur le site de Ticketmaster où les tickets sont mis en vente. Deux minutes plus tard, soit à 13h 05, j’apprends que tous les billets sont partis, vendus, pris. Surpris, je demande à la bonne dame au bout du fil depuis quand les tickets ont été mis en vente parce que pour moi, ils n’ont pas respecté l’heure indiquée sur l’annonce. La dame au téléphone m’apprend, à mon corps défendant, que les 5 mille tickets ont été groupés (excusez mon ivoirisme) en moins d’une minute, c’est-à-dire deux minutes après mon appel. Pour me consoler, elle m’apprend, alors, que les tickets seraient revendus sur eBay où je pouvais en avoir sûrement. Je me déporte sur eBay. Ô surprise, les billets de 25 dollars sont revendus maintenant entre 150 et 300 dollars. Quelqu’un de la ville d’Indianapolis a poussé le pion jusqu’à vendre quatre tickets à 2009 dollars. Certes nous sommes en 2009 et la famille Obama se compose de 4 personnes. Mais quatre tickets à ce prix-là! J’ai rendu mes armes et séché mes larmes. Je vais m’arrêter comme tout bon journaliste. Ahhh, Obamahhh!!! Un procès contre Obama au nom de Dieu
Un groupe de personnes athées et d’agnostiques ont porté plainte au tribunal fédéral américain contre le président de la Cour Suprême, John Roberts, et bien d’autres personnalités pour usage de « Dieu et termes religieux dans les prestations de serment aux Etats-Unis ». Pour M. Michael Newdow, un médecin de l’Etat de Californie qui conduit un groupe de 17 personnes, l’invocation de Dieu au cours de la cérémonie de prestation de serment est totalement anticonstitutionnelle et «constitue une promotion gratuite de la notion de Dieu.» En fait, dans les 35 mots inscrits dans la Constitution que doit prononcer tout nouveau président, la phrase « …donc, Dieu aide-moi » n’y figure pas. Ce bout de phrase termine toujours la prestation de serment de plusieurs présidents américains. Le débat qui se pose maintenant entre les historiens est de savoir si le premier président américain, George Washington, a prononcé cette phrase à la fin de sa prestation de serment en 1789. Une chose est sûre, la plupart des présidents américains l’ont dite et redite.
La même plainte s’oppose à la prière de bénédiction au cours de l’investiture. « Il n’y a aucune raison d’insérer la phrase «… donc, Dieu aide-moi » dans un serment ou de sponsoriser des prières à Dieu que celle de faire la promotion de l’existence de Dieu », explique la plainte. Interrogé sur la suite de la plainte au cas où Obama prononcerait la fameuse phrase, Newdow a eu la sagesse divine (Allah Akbar!) de dire « S’il (Obama) choisit de demander l’aide de Dieu, je ne vais pas le défier pour ça, mais je crois que ce serait mal indiqué », a-t-il observé. En 2004, M. Newdow avait intenté un procès similaire contre l’Etat de la Californie demandant que le Serment au Drapeau ne soit plus récité dans l’école que fréquente sa fille. Il avait été débouté. Une chose est encore plus sûre, Obama prononcera la divine phrase «…donc, Dieu aide-moi » à la fin de sa prestation de serment. M. Newdow sait que Barack et l’Amérique ont plus que besoin de Dieu pour sortir de cette impasse économique…
P. Nomel,
Washington, DC
La Maison-Blanche n’a pas toujours été désignée sous ce vocable. Au début de la construction, le président George Washington veut juste «un palais présidentiel» ou un manoir présidentiel. Tout le long de son histoire, la Maison-Blanche est appelée «le château du président» , ou encore « le manoir exécutif» . Le nom officiel de Maison-Blanche est officiellement établi en 1901 par le Président Théodore Roosevelt, qui l’inscrit sur l’en-tête de ses papiers à lettres. Cependant, des documents historiques démontrent que le terme aurait déjà été utilisé en 1811. Pendant la Guerre de 1812, les troupes britanniques brûlèrent une grande partie de la ville de Washington, DC. La Maison-Blanche ne connut pas un meilleur sort. Cible farouche desdits troupes, elle est incendiée et très endommagée. Seuls les mûrs de façade sont debout. Tout l’inférieur parti en fumée. Après reconstruction, elle est repeinte en blanc pour masquer, dit-on, les dégâts causés par la fumée. La Maison-Blanche, une cour commune
Dolley Madison, l’épouse du 4e président des Etats-Unis, appelle la Maison-Blanche, «le Château du président.» Elle n’a pas tort en son temps, encore moins aujourd’hui. L’immeuble qui regroupe la présidence est aussi appelé le Complexe de la Maison-Blanche. Il comprend la résidence exécutive encadrée par l’aile est (East Wing) et l’aile ouest (West Wing). Le bâtiment comporte 132 chambres pour 25 salles de bains, de centaine de bureaux dont le célèbre bureau ovale. Elle s’élève à six étages sur une superficie de 5100 m2. Elle compte 412 portes 141 fenêtres, 28 cheminées, 8 escaliers, deux ascenseurs. On y trouve coté extérieur et détente, une cour de tennis, une piste de bowling, une salle de cinéma, une piste de jogging, un green de golf et une piscine. Environ 1800 personnes réparties en 16 services travaillent à la Maison-Blanche. Avec cinq chefs travaillant à temps plein dans les cuisines de la résidence. Le bureau ovale: symbole du pouvoir
La semaine prochaine, Barack Obama sera le 18e président à occuper le Bureau Ovale à la suite de George Bush. On comprend aisément que le bureau ovale est un rajout lors des nombreuses modifications qu’a connues la Maison Blanche au cours de sa longue et passionnante histoire.
En octobre 1909, le Président William Howard Taft, le 27e président des Etats-Unis, est le premier président à installer son bureau dans cette salle ovale. Le président Theodore Roosevelt qui bâtit l’aile Ouest en 1902 y aménage son bureau. Taft, après son élection, occupe le même bureau que Theodore Roosevelt, mais change la forme rectangulaire en ovale. Cependant, l’histoire de salles ovales remonte au temps de George Washington. Il se raconte que Washington aurait transformé les formes rectangulaires de deux de ses salles en leur donnant des finis arrondis pour ses réceptions officielles. Ses invités, assis en rond autour de lui, Washington s’arrêterait au centre pour les saluer et les accueillir. De cette façon, personne ne serait lésé en s’asseyant au bout de la salle comme c’est le cas pour les salles rectangulaires. Pour Washington, tout le monde, en cercle, se trouve sur le même pied d’égalité. Le cercle devient ainsi le symbole de la démocratie. S’inspirant surement de Washington, le Président Taft, voulant marquer son passage avec ses prédécesseurs, ouvre le bureau ovale pour, d’une part, montrer sa disponibilité vis-à-vis du quotidien des Américains, mais aussi pour exprimer sa place au sein de son administration.
Le Bureau ovale devient ainsi le symbole de la puissance et de l’assurance de la politique américaine dans le monde. La Maison-Blanche constitue le bâtiment exécutif le plus disponible et le plus visité au monde. Ainsi tout individu qui en fait la demande peut avoir le privilège d’une visite guidée dans ce building. Ce n’est donc pas à tort que les présidents américains l’appellent «La Maison du Peuple».
Phil Nomel
Washington, DC
Pour plus de détails visitez www.whitehouse.gov
Demain : Interview de SEM Raymond Joseph, ambassadeur d’Haïti aux Usa, première République noire indépendante et encore beaucoup plus de scoops de l’investiture. Echos de l’investiture
Victime de l’Obamania
J’ai fait les frais de l’effet Obama le vendredi 8 janvier dernier. Et je vais vous dire comment. Le comité d’organisation de la cérémonie d’investiture du 44e Président des Etats-Unis a eu la sagesse d’esprit de mettre en vente 5 mille tickets à hauteur de 25 dollars à la disposition du public. Ce billet devrait donner accès à une place assise sur les stands montés, à cet effet, le long de la Pennsylvania Avenue sur laquelle se déroulera la parade. L’annonce de cette vente indiquait que la vente commencerait vendredi à 13h. A exactement 13 h 03 (lire bien, treize heures trois minutes), soit trois minutes de retard sur l’heure indiquée pour le début de la vente, je compose le numéro de téléphone gratuit, en même temps que je me connecte sur le site de Ticketmaster où les tickets sont mis en vente. Deux minutes plus tard, soit à 13h 05, j’apprends que tous les billets sont partis, vendus, pris. Surpris, je demande à la bonne dame au bout du fil depuis quand les tickets ont été mis en vente parce que pour moi, ils n’ont pas respecté l’heure indiquée sur l’annonce. La dame au téléphone m’apprend, à mon corps défendant, que les 5 mille tickets ont été groupés (excusez mon ivoirisme) en moins d’une minute, c’est-à-dire deux minutes après mon appel. Pour me consoler, elle m’apprend, alors, que les tickets seraient revendus sur eBay où je pouvais en avoir sûrement. Je me déporte sur eBay. Ô surprise, les billets de 25 dollars sont revendus maintenant entre 150 et 300 dollars. Quelqu’un de la ville d’Indianapolis a poussé le pion jusqu’à vendre quatre tickets à 2009 dollars. Certes nous sommes en 2009 et la famille Obama se compose de 4 personnes. Mais quatre tickets à ce prix-là! J’ai rendu mes armes et séché mes larmes. Je vais m’arrêter comme tout bon journaliste. Ahhh, Obamahhh!!! Un procès contre Obama au nom de Dieu
Un groupe de personnes athées et d’agnostiques ont porté plainte au tribunal fédéral américain contre le président de la Cour Suprême, John Roberts, et bien d’autres personnalités pour usage de « Dieu et termes religieux dans les prestations de serment aux Etats-Unis ». Pour M. Michael Newdow, un médecin de l’Etat de Californie qui conduit un groupe de 17 personnes, l’invocation de Dieu au cours de la cérémonie de prestation de serment est totalement anticonstitutionnelle et «constitue une promotion gratuite de la notion de Dieu.» En fait, dans les 35 mots inscrits dans la Constitution que doit prononcer tout nouveau président, la phrase « …donc, Dieu aide-moi » n’y figure pas. Ce bout de phrase termine toujours la prestation de serment de plusieurs présidents américains. Le débat qui se pose maintenant entre les historiens est de savoir si le premier président américain, George Washington, a prononcé cette phrase à la fin de sa prestation de serment en 1789. Une chose est sûre, la plupart des présidents américains l’ont dite et redite.
La même plainte s’oppose à la prière de bénédiction au cours de l’investiture. « Il n’y a aucune raison d’insérer la phrase «… donc, Dieu aide-moi » dans un serment ou de sponsoriser des prières à Dieu que celle de faire la promotion de l’existence de Dieu », explique la plainte. Interrogé sur la suite de la plainte au cas où Obama prononcerait la fameuse phrase, Newdow a eu la sagesse divine (Allah Akbar!) de dire « S’il (Obama) choisit de demander l’aide de Dieu, je ne vais pas le défier pour ça, mais je crois que ce serait mal indiqué », a-t-il observé. En 2004, M. Newdow avait intenté un procès similaire contre l’Etat de la Californie demandant que le Serment au Drapeau ne soit plus récité dans l’école que fréquente sa fille. Il avait été débouté. Une chose est encore plus sûre, Obama prononcera la divine phrase «…donc, Dieu aide-moi » à la fin de sa prestation de serment. M. Newdow sait que Barack et l’Amérique ont plus que besoin de Dieu pour sortir de cette impasse économique…
P. Nomel,
Washington, DC