Le premier Conseil des ministres de l'année 2009 qui s'est tenu, le jeudi 8 janvier dernier, au Palais de la présidence de la République, à Abidjan-Plateau, a décidé de la baisse du prix du carburant à la pompe cette semaine. Si la nouvelle réjouit les consommateurs, la grande inconnue reste les transporteurs. Vont-ils suivre le mouvement baissier eux qui sont promptes à revoir systématiquement leurs prestations à la hausse?
De fait, les négociations entamées la semaine dernière à la Primature entre le gouvernement et les transporteurs sur le taux de réduction du prix du carburant à la pompe ont échoué. Le Conseil des ministres qui s’en est suivi devait annoncer les nouveaux prix. Face à l’échec des négociations, le Président de la République, Laurent Gbagbo, a instruit le Premier ministre Soro Guillaume à poursuivre les négociations à l'effet de trouver un compromis avec les transporteurs.
Si les négociations piétinent, c’est qu’en novembre 2008, lorsque le cours du baril avait atteint 50 dollars contre 88,80 dollars le 16 octobre dernier, le gouvernement avait procédé à la baisse des prix du carburant à la pompe (le litre du super sans plomb passait de 795 à 695 FCFA, celui du gasoil de 685 FCFA à 625 FCFA). Mais les transporteurs n'avaient pas jugé utile de baisser leurs tarifs parce qu'ils avaient estimé que la marge de réduction du prix des carburants à la pompe n'était pas suffisante. Ce qui constitue une injustice vis-à-vis de la population. D’autant qu’à l’analyse, ils pouvaient réduire leurs tarifs ne serait-ce que de 25 FCFA sur les différents trajets à Abidjan. Ce geste aurait rendu d'énormes services aux clients.
Aujourd’hui, le gouvernement a décidé de procéder à une nouvelle réduction des prix du carburant. Il s’agit maintenant d’amener les transporteurs à ne pas camper sur leur position de l'insuffisance de la marge de réduction pour ne pas revoir leurs tarifs à la baisse.
Qui des consommateurs qui observent comme si le sujet ne les concernait pas ? En novembre dernier, après la première réduction des prix du carburant, les consommateurs sont restés curieusement silencieux, eux qui se plaignaient de la hausse des tarifs. Vont-ils réagir si une autre baisse intervenait sans que ce ne soit répercuté sur les prix du transport ?
Gomon Edmond gomonedmond@yahoo.fr
De fait, les négociations entamées la semaine dernière à la Primature entre le gouvernement et les transporteurs sur le taux de réduction du prix du carburant à la pompe ont échoué. Le Conseil des ministres qui s’en est suivi devait annoncer les nouveaux prix. Face à l’échec des négociations, le Président de la République, Laurent Gbagbo, a instruit le Premier ministre Soro Guillaume à poursuivre les négociations à l'effet de trouver un compromis avec les transporteurs.
Si les négociations piétinent, c’est qu’en novembre 2008, lorsque le cours du baril avait atteint 50 dollars contre 88,80 dollars le 16 octobre dernier, le gouvernement avait procédé à la baisse des prix du carburant à la pompe (le litre du super sans plomb passait de 795 à 695 FCFA, celui du gasoil de 685 FCFA à 625 FCFA). Mais les transporteurs n'avaient pas jugé utile de baisser leurs tarifs parce qu'ils avaient estimé que la marge de réduction du prix des carburants à la pompe n'était pas suffisante. Ce qui constitue une injustice vis-à-vis de la population. D’autant qu’à l’analyse, ils pouvaient réduire leurs tarifs ne serait-ce que de 25 FCFA sur les différents trajets à Abidjan. Ce geste aurait rendu d'énormes services aux clients.
Aujourd’hui, le gouvernement a décidé de procéder à une nouvelle réduction des prix du carburant. Il s’agit maintenant d’amener les transporteurs à ne pas camper sur leur position de l'insuffisance de la marge de réduction pour ne pas revoir leurs tarifs à la baisse.
Qui des consommateurs qui observent comme si le sujet ne les concernait pas ? En novembre dernier, après la première réduction des prix du carburant, les consommateurs sont restés curieusement silencieux, eux qui se plaignaient de la hausse des tarifs. Vont-ils réagir si une autre baisse intervenait sans que ce ne soit répercuté sur les prix du transport ?
Gomon Edmond gomonedmond@yahoo.fr
