Le degré de paupérisation a atteint un seuil inédit en Côte d’Ivoire. Un ivoirien ne disposerait que de 50 F pour se nourrir quotidiennement. La cherté de la vie à travers les prix exorbitants des produits de première nécessité décourage les consommateurs. L’ivoirien ne peut pas se soigner, se vêtir et se nourrir décemment .Abidjan, la perle des ordures est un cimetière à ciel ouvert. Chaque jour, emprunter les moyens de transport tels que les wôrô wôrô, bus et gbakas est un véritable parcours du combattant. Des voix, aussi bien de la société civile que politiques et anonymes s’élève pour protester. Les sit in, grèves et autres manifestations se multiplient. A l’opposé, les nouveaux riches de la guerre affichent de manière arrogante et incongrue leurs signes extérieurs de richesse. Pendant que le peuple crie famine, les milliardaires parvenus de tout poil roulent carrosse et construisent des châteaux à la pelle. Objectivement, comment peut-on devenir immensément riches en laps de temps aussi court où on n’a fait que du patriotisme bon teint ? La question mérite d’être posée. Les dockers sont des laissés pour compte pendant que la Fif aura sa plus grosse part de gâteau au port pour le Chan 2009. Au port où les journalistes rats sont adoubés, cajolés, couverts de millions au détriment des véritables hommes de médias. Quel est donc ce pays où les truands deviennent les bons et les gentils les mauvais ? La Côte d’Ivoire, paraît-il est en cessation de paiement. Pour être éligible au groupe des pays pauvres très endettés (PPTE) la Côte d’Ivoire doit montrer des signes de bonne gouvernance. Pour l’instant, nous en sommes encore à des années lumières.
A la prochaine traversée !
Par N’da Jean Yves
A la prochaine traversée !
Par N’da Jean Yves