Que cela cesse maintenant !

L’effectivité de l’unicité des caisses de l’Etat, c’est demain, un jour de vérité. Car le monde entier attend de la rébellion qu’elle fasse un pas important en avant (et non en arrière comme elle nous y a habitués) dans la sortie de crise. Il est devenu insupportable pour les uns et les autres que des rebelles qui sont entretenus par la République continuent d’occuper leurs positions d’avant la signature de l’accord politique de Ouagadougou. Au moment où l’Etat se démerde comme il peut pour assurer les salaires des fonctionnaires en négligeant les factures intérieures, il devient urgent de tirer les oreilles à la bande à Soro pour la mettre devant les nombreux risques qu’elle fait courir à la Côte d’Ivoire.

L’Etat ne peut plus et ne devrait plus continuer d’être gentil avec ces hommes qui, tout en appauvrissant les honnêtes citoyens, roulent carrosse, affichent un luxe ostentatoire et tiennent un langage des plus orduriers. Que cela cesse maintenant ! Il y a deux ans que Soro et ses ouailles sont aux affaires et il est surprenant qu’ils n’aient pas vu, jusqu’ici, la nécessité d’abandonner les tares de la rébellion armée. Comme ils veulent y être contraints, alors poussons-les sans ménagement et tant pis s’ils tombent ! Car, que vaut leur chute devant celle de la Côte d’Ivoire, notre pays, qui pourrait ne plus jamais se relever ?


Abdoulaye Villard Sanogo