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Politique Publié le jeudi 15 janvier 2009 | Le Patriote

Audiences du Premier ministre/ S.E.M André Janier (Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire): "Que 2009 soit vraiment l’année des élections"

L’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire a été reçu hier dans l’après-midi, par le Premier ministre Guillaume Soro. A sa sortie, il a bien voulu se prêter aux questions des journalistes.

Excellence, vous venez de rencontrer le Premier ministre. De quoi avez-vous débattu?

Comme vous avez pu le constater, nous venons d’avoir une audience avec le Premier ministre. Pas sur un sujet particulier. Mais pour faire le point de la situation en ce début d’année par rapport au processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire et en particulier, par rapport au processus électoral qui représente la priorité pour les Ivoiriens et si j’ai bien compris, pour le Premier ministre et également pour la communauté internationale et pour la France.

De quoi avez-vous précisément parlé?

A.J : Nous avons parlé de l’état d’avancement du processus d’identification dont le processus électoral dépend et des perspectives pour les semaines et les mois qui viennent. Comme vous le savez, c’est difficile à ce stade, de fixer des échéances précises. Mais comme je l’ai dit au Premier ministre, le processus d’identification avance. Il y a des hauts et des bas et quelques accrocs d’ici ou là. Mais on considère aujourd’hui qu’il va arriver au bout dans les semaines ou les quelques mois qui viennent. Ce qui est une perspective positive pour la tenue des élections. La date, ce n’est pas à moi de la fixer. Mais si j’ai bien compris, le Premier ministre souhaite détenir toutes les données logistiques, techniques, financières avant lui-même de se déterminer sur une date. Ce qui est sûr, c’est que tout le monde veut, espère, souhaite que les élections aient lieu en 2009. Qu’en 2009 ce soit vraiment l’année des élections en Côte d’Ivoire.

Vous avez dit qu’il y avait des accrocs concernant le processus d’identification. Mais vous n’êtes pas sans savoir que cela est dû à des problèmes financiers. La communauté internationale a-t-elle une réponse à cela?

A .J : Ces accrocs sont dus entre autres, à des problèmes financiers. Mais il y a aussi des obstacles logistiques et techniques. Heureusement, grâce à Dieu, il n’y a pas pour l’instant d’obstacles politiques majeurs. C’est pour cela que nous continuons à être optimiste et à espérer que les élections auront lieu. Puisque les principaux dirigeants politiques de Côte d’Ivoire manifestent toujours leur volonté d’aller aux élections dans des délais raisonnables. Et tant que ce consensus existe, il y a évidemment un espoir fort que les élections se tiennent. Sur le financement, évidemment, c’est un des aspects importants. Nous avons parlé avec le Premier ministre de l’initiative PPTE, du point de décision. C’est très important pour la Côte d’Ivoire. D’abord parce que cela va régler le problème de la dette. Ce qui va alléger considérablement le budget de la Côte d’Ivoire. Cet argent qui est et était consacré à la dette, devra être consacré à d’autres dépenses autres que le remboursement de la dette. Et donc au financement du processus électoral. L’initiative PPTE devrait déboucher aussi sur une reprise de la coopération pleine des institutions financière internationales avec la Côte d’ Ivoire et de blocages de fonds importants qui se chiffrent en centaines de millions de dollars. Nous avons évoqué ce sujet et j’ai confirmé au Premier ministre que le gouvernement français était actif et militait en faveur de l’adoption du point de décision une fois que toutes les conditions qui sont parfaitement surmontables par le gouvernement ivoirien seront remplies. Mais là aussi, c’est plutôt un constat optimiste.

Jean-Claude Coulibaly
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