Les faussaires mènent la vie dure en ce moment aux structures financières du pays. M. Bertin Yao, directeur général du cabinet d`expertise en graphologie, a révélé mercredi dernier, au cours d`une conférence de presse, à son cabinet aux II-Plateaux, que les faussaires ont fait sortir des structures financières plus de 20 milliards FCFA par leurs mécanismes. “C`est un système mis en place par les faussaires pour faire sortir l`argent des banques et autres structures financières.
Ce sont plus de 20 milliards FCFA que ces spécialistes du faux ont pompés dans les caisses bien sûr avec la complicité de certains agents. C`est plus d`un milliard F à la banque du trésor, 440 millions F à la CECP”, a dénoncé M. Bertin Yao qui a imputé le manque de liquidités au trésor pour la plupart à ces actes de fausseté dont sont victimes les institution financières. Pis, les transferts de fonds se font sur la base de fausses signatures, de faux ordres de commandes et de virements.
Le directeur général du cabinet d`expertise en graphologie a révélé que de fausses vignettes auto et patentes s`obstiennent désormais au marché noir à Adjamé-Bracodi à 5000F. Les tribunaux ne sont pas épargnés par le phénomène du faux, selon le conférencier. Outre les faux certificats de nationalité et de casiers judiciaires, de faux registres de commerce avec de fausses immatriculations transcrits même dans les registres s`obtiennent à 5 000F au marché noir.
Face à tous ces maux, M. Bertin Yao a appelé à la formation des acteurs de ces secteurs d`activité sur la lutte contre le faux.
Didier Kéï
Ce sont plus de 20 milliards FCFA que ces spécialistes du faux ont pompés dans les caisses bien sûr avec la complicité de certains agents. C`est plus d`un milliard F à la banque du trésor, 440 millions F à la CECP”, a dénoncé M. Bertin Yao qui a imputé le manque de liquidités au trésor pour la plupart à ces actes de fausseté dont sont victimes les institution financières. Pis, les transferts de fonds se font sur la base de fausses signatures, de faux ordres de commandes et de virements.
Le directeur général du cabinet d`expertise en graphologie a révélé que de fausses vignettes auto et patentes s`obstiennent désormais au marché noir à Adjamé-Bracodi à 5000F. Les tribunaux ne sont pas épargnés par le phénomène du faux, selon le conférencier. Outre les faux certificats de nationalité et de casiers judiciaires, de faux registres de commerce avec de fausses immatriculations transcrits même dans les registres s`obtiennent à 5 000F au marché noir.
Face à tous ces maux, M. Bertin Yao a appelé à la formation des acteurs de ces secteurs d`activité sur la lutte contre le faux.
Didier Kéï