L’affaire « affrontement policiers-étudiants » n’a pas été classée. Dodo Logbo Bedel (officier de Police), Gobe Harisson (sous-officier), Grogba Aka Eric Junior (sous-officier), viennent de passer leur deuxième nuit à la Maison d’arrêt militaire (MAMA). Convoqués jeudi dernier, au 17 ème étage de la tour A, au tribunal militaire, le juge d’instruction, Koudou Gozé, du 2è cabinet, a mis aux arrêts ces trois policiers, à la demande du Commissaire du gouvernement, Ange Bernard Kessi. On se rappelle. En octobre 2008, le patron du tribunal, avait fait un appel à témoins dans le cadre du dossier de l’affrontement entre policiers et étudiants qui a eu lieu, en août 2006. Un mort en la personne de l’étudiant Assé Konan Olivier et de graves blessés, tel était le bilan de cet affrontement. La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) avait demandé réparation et la tête du Directeur de l’école de la police nationale, Lago Daleba. Le Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, parrain de la FESCI, a non seulement limogé en douceur cet officier général de la Police nationale, mais l’Etat a payé cash la facture que l’organisation syndicale lui avait tendue. Après s’être tourné les pouces au cabinet du ministre de l’Intérieur, le Gal Lago Daleba a été nommé représentant dudit ministre au sein de la Commission électorale indépendante. L’ordre de poursuite que Désiré Tagro, son ministre a signé, ne l’épargne pas. Le contrôleur général, Lago Daléba comparaîtra le 20 janvier, devant le parquet militaire. Selon nos sources, il comparaîtra en tant que témoin. Pour la FESCI, l’ex Dg est un acteur capital, dit-on, de la descente musclée des élèves policiers sur le campus de Cocody. Des étudiants soutiennent l’avoir vu sur le champ de bataille dirigeant les opérations. Un film des combats réalisé par un cameraman amateur est dupliqué et diffusé par la FESCI. Les collaborateurs du directeur nient l’accusation mais, les étudiants persistent. Les policiers à leur tour, accusent les étudiants d’avoir utilisé des armes à feu lors des affrontements. La preuve, certains des leurs ont pris des balles dans les fesses.
L’histoire est partie d’une banale affaire de rang au quai de la ligne 83 d’Abidjan. Un élève policier se disant pressé, a refusé de faire la queue. Une indiscipline que les étudiants n’ont pas voulu tolérer. Des échauffourées s’en suivent, le policier indiscipliné est rudoyé mais il est tout de même du voyage. Une fois à l’école, ses camarades informés, décide de laver l’affront.
CB
L’histoire est partie d’une banale affaire de rang au quai de la ligne 83 d’Abidjan. Un élève policier se disant pressé, a refusé de faire la queue. Une indiscipline que les étudiants n’ont pas voulu tolérer. Des échauffourées s’en suivent, le policier indiscipliné est rudoyé mais il est tout de même du voyage. Une fois à l’école, ses camarades informés, décide de laver l’affront.
CB