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Société Publié le samedi 17 janvier 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Cité Rouge - Aide aux étudiants sinistrés : Voici pourquoi Gbagbo a court-circuité le BEN de la Fesci

Le Président de la République- lors de sa visite, le mercredi dernier à la Cité Rouge où s’était déclaré un incendie dans la nuit du vendredi 09 au samedi 10 janvier-avait demandé aux victimes de se mettre directement en rapport avec son directeur du protocole pour recevoir une aide.

Cette indemnisation leur a été apportée le jeudi 15 janvier 2008 lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au Palais présidentiel du Plateau. A cette occasion, 20 millions de Fcfa ont été directement distribués aux victimes par M. Koné Boubacar, directeur du protocole d’Etat. La répartition de la somme s’est faite ainsi : un million pour les 12 chambres calcinées et 250..000 Fcfa pour les propriétaires des 32 chambres inhabitables sur le palier du bâtiment E5. Les personnes averties des questions concernant les étudiants ont marqué leur surprise de constater que le Chef de l’Etat n’est pas passé par la Fesci pour traiter cette question d’aide, surtout quand on sait que c’est cette structure qui, la première, a lancé un appel à l’aide aux autorités. Selon certaines sources proches du dossier, le Président voulait ainsi s’assurer que les 20 millions aillent effectivement aux sinistrés. Nos informateurs soulignent que le Président est parfaitement informé de la façon dont la Fesci traite les questions d’indemnisation (concernant par exemple celle relative à la descente punitive des élèves policiers sur le campus en 2006) ou d’argent (la Fesci récupèrerait une partie de l’argent des bourses des étudiants). Conscient de tout cela, le Président Gbagbo a exigé que l’aide qu’il donne, bénéficie directement aux concernés sans intermédiaire qui s’arrogerait le droit d’en soustraire une part. Cependant, des inquiétudes demeurent. Nos sources affirment, que la Fesci risque de ne pas se laisser conter. « 20 millions, c’est une somme trop importante pour que la structure la laisse passer aussi facilement sous ses yeux. Des risques de pression sur les récipiendaires sont à craindre, surtout que ces derniers sont bien obligés de retourner vivre en cité », nous a dit une source. Espérons seulement que tout le monde se trompe et que ces supputations ne se réalisent. Malheureusement, l’histoire récente de la Fesci ne nous a pas habitué à voir se dérouler dans la sérénité ce genre d’affaire.

Olivier Guédé
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