On a frôlé le pire hier, à «La Sorbonne» du Plateau, autour de midi. Le caporal Sadia Jean Marie, en service au bataillon blindé d’akouédo, a manqué de donner la mort à sa concubine, B.Nœlle, qu’il soupçonne d’entretenir des relations extra-conjugales. Selon des sources policières, le caporal d’armée et sa victime ont filé le parfait amour pendant six ans. Relation de laquelle est née une fillette de 3 ans. Courant 2008, les choses se compliquent pour le couple qui pourtant paraissait un modèle dans leur entourage. En fait, à la suite d’une scène de ménage, le militaire se sépare de sa concubine. Et depuis 6 mois, les deux amoureux vivent séparément. N’empêche, le caporal Sadia, qui entretemps, veut renouer avec sa concubine, multiplie les visites à cette dernière dans son magasin situé à «La Sorbonne » au Plateau. Ainsi, il a été informé de ce que depuis un moment, sa compagne entretiendrait des relations amoureuses avec un autre homme qui serait souvent présent dans son commerce. Prenant cette information au sérieux, le caporal multiplie les actions de conciliation, pour amener sa dulcinée à regagner le domicile conjugal. C’est ce qu’il est allé encore tenter hier. Habillé en treillis militaire, avec une kalachnikov en bandoulière, le caporal Sadia Jean Marie est arrivé au magasin de Noëlle, peu avant 12h. Les deux ex-amoureux et une amie du couple ont passé un bon moment à deviser gaiement. Les témoins indiquent que le militaire n’a pas manqué de réitérer sa volonté de voir sa concubine revenir à de meilleurs sentiments. Face au refus de cette dernière, le militaire, exaspéré, aurait laissé entendre à ses interlocutrices que l’heure de sa mission est arrivée. Elles n’ont pas le temps de réaliser la nature de la mission, que le caporal tire à l’aide de sa kalachnikov en l’air. Ensuite, il sort son revolver et fait feu sur sa compagne. Il l’atteint à l’épaule gauche. L’ayant prise certainement pour morte, le militaire se tire une balle dans la cuisse qui ressort par la fesse droite. Alertés, les sapeurs-pompiers militaires conduisent les deux blessés à bord de la même ambulance, dans un centre hospitalier de la place. La police criminelle, arrivée promptement sur les lieux, a quant à elle ouvert une enquête.
Marc Yevou
Marc Yevou