Le projet d’urgence multisectoriel de lutte contre le sida appelé MAP est enfin fonctionnel. Initié par la Banque mondiale, ce projet avec un don de 10 milliards de f CFA, va permettre à la Côte d’Ivoire de faire face à la pandémie du VIH/SIDA, essentiellement dans les régions des Lagunes, des Montagnes, des Savanes et du Sud-Comoé. Hier, au cours d’une conférence de presse au cabinet du ministre de la lutte contre le sida sis aux II-Plateaux, M. Bamba Adama, coordonnateur national du projet, a expliqué que le MAP va prendre en compte tous les domaines d’interventions retenus dans le plan national stratégique 2006-2010. Ce sont : la prévention du VIH/SIDA ; les soins et traitement ; la réduction de l’impact du VIH/SIDA sur les personnes infectées et affectées ; le renforcement des capacités des structures de mise en œuvre des activités de lutte contre le sida ; la coordination et le suivi-évéluation. “Dans le cas de la prise en charge, comme vous le savez, il y a certes beaucoup d’argent dans le domaine de la lutte contre le sida mais il y a encore des aspects qui ne sont pas couverts. Et ce sont ces aspects que le MAP va couvrir. Par exemple, dans le domaine d’intervention de la prise en charge, les médicaments sont aujourd’hui gratuits mais il y a les examens biologiques et les besoins alimentaires des personnes sous traitement ARV qui ne sont pas suffisamment couverts. Donc, nous allons permettre aux malades, à travers les ONG, de recevoir l’alimentation nécessaire à leur situation”, a soutenu le coordonnateur national sous le regard de M. Amoua Sanho, directeur de cabinet adjoint du ministre de la lutte contre le sida et de son directeur des programmes. Dr. Konan Clovis.
Pour la mise en œuvre de ce projet d’urgence, la coordination nationale entend s’appuyer sur des structures déjà présentes sur le terrain tels que les programmes et cellules des ministères de la santé, de la famille, de la lutte contre le sida, de l’éducation nationale, de la défense, de l’intérieur et de la jeunesse et des sports. Pour le secteur privé, ce sont, à en croire M. Bamba Adama, les entreprises situées dans les quatre régions couvertes par le projet et la coalition des entreprises contre le sida qui seront chargées de la mise en œuvre. En ce qui concerne la société civile, la mise en œuvre sera l’affaire des réseaux d’organisation de la société civile et des ONG nationales et internationales. Qui sont les personnes que vise le projet ? A cette question, le conférencier a cité les professionnelles du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (MSM), les personnes vivant avec le VIH, les orphelins et enfants rendus vulnérables du fait du VIH/SIDA ; les populations mobiles ; les femmes et les jeunes vivant dans des conditions précaires ; les militaires, les policiers ; les élèves du cycle primaire (CM1 à CM2, les plus jeunes sont déjà pris en compte par d’autres projets) et leurs enseignants, la population générale.
“Le projet va durer 3 ans 6mois. Mais si nous sommes efficaces, nous pouvons exécuter le projet avant trois ans et cela nous donnera plus de chance de négocier un financement pour l’ensemble des régions de la Côte d’Ivoire. Car ces quatre régions ont été choisies sur la base des propositions que les programmes sur le terrain nous ont faites en tenant compte du taux de prévalence et de la dimension politique de la région. Ce qui fait que nous avons deux régions issues de la zone ex-assiégée parmi les quatre”, a tenu à préciser M. Bamba.
La cérémonie officielle de lancement du MAP aura lieu le mercredi 21 janvier prochain à l’Hôtel du Golf. Suivra, du 22 au 24 janvier dans le même lieu, un atelier de validation des procédures et des outils du projet. “Par ce atelier, nous allons nous mettre d’accord avec les acteurs sur les procédures pour bénéficier de ce fonds”, a affirmé l’orateur.
Coulibaly Zié Oumar
Pour la mise en œuvre de ce projet d’urgence, la coordination nationale entend s’appuyer sur des structures déjà présentes sur le terrain tels que les programmes et cellules des ministères de la santé, de la famille, de la lutte contre le sida, de l’éducation nationale, de la défense, de l’intérieur et de la jeunesse et des sports. Pour le secteur privé, ce sont, à en croire M. Bamba Adama, les entreprises situées dans les quatre régions couvertes par le projet et la coalition des entreprises contre le sida qui seront chargées de la mise en œuvre. En ce qui concerne la société civile, la mise en œuvre sera l’affaire des réseaux d’organisation de la société civile et des ONG nationales et internationales. Qui sont les personnes que vise le projet ? A cette question, le conférencier a cité les professionnelles du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (MSM), les personnes vivant avec le VIH, les orphelins et enfants rendus vulnérables du fait du VIH/SIDA ; les populations mobiles ; les femmes et les jeunes vivant dans des conditions précaires ; les militaires, les policiers ; les élèves du cycle primaire (CM1 à CM2, les plus jeunes sont déjà pris en compte par d’autres projets) et leurs enseignants, la population générale.
“Le projet va durer 3 ans 6mois. Mais si nous sommes efficaces, nous pouvons exécuter le projet avant trois ans et cela nous donnera plus de chance de négocier un financement pour l’ensemble des régions de la Côte d’Ivoire. Car ces quatre régions ont été choisies sur la base des propositions que les programmes sur le terrain nous ont faites en tenant compte du taux de prévalence et de la dimension politique de la région. Ce qui fait que nous avons deux régions issues de la zone ex-assiégée parmi les quatre”, a tenu à préciser M. Bamba.
La cérémonie officielle de lancement du MAP aura lieu le mercredi 21 janvier prochain à l’Hôtel du Golf. Suivra, du 22 au 24 janvier dans le même lieu, un atelier de validation des procédures et des outils du projet. “Par ce atelier, nous allons nous mettre d’accord avec les acteurs sur les procédures pour bénéficier de ce fonds”, a affirmé l’orateur.
Coulibaly Zié Oumar