Le cri du cœur lancé récemment à l’endroit des autorités par le Président du conseil d’administration (Pca) du Fonds de prévoyance de la police nationale (Fppn), le commissaire divisionnaire major Oupoh Armand, semble avoir été entendu. L’Etat qui était redevable de la somme de trois milliards à cette mutuelle de la police s’est entièrement, ou en partie, acquitté de sa dette. Sans trop de détails, le Pca, air jovial, l’a fait savoir hier matin au siège du Fppn à Marcory Zone 4 à l’occasion d’un point de presse. Après avoir rappelé les difficultés de trésorerie qui freinent dans son fonctionnement le Fppn ; lesquelles difficultés l’avaient amené à demander à l’Etat de réagir impérativement, le commissaire divisionnaire major Oupoh Armand, a déclaré que sa structure vient de bénéficier d’une «bouffée d’oxygène». Ce pourquoi, il rend hommage aux autorités en ces termes : «A ce jour, je suis particulièrement heureux et je remercie d’abord et avant tout le Président de la République, SE M. Laurent Gbagbo. Merci ensuite à monsieur le ministre de l’Intérieur, M. Désiré Tagro, et enfin, je dis merci à la directrice générale du Trésor public.» Avec la liquidité obtenue, le Fppn, selon son Pca, s’engage à honorer désormais ses prestations. C’est pourquoi, le conférencier invite les bénéficiaires des prestations à prendre contact avec la direction générale avant le 28 janvier 2009. Il s’agit des policiers atteints par l’âge de la retraite, des adhérents de fin de carrière, ceux dont le contrat plan épargne plus arrive à expiration.
Landry Kohon
Landry Kohon